Récit de la course : Trail de Mimet - 44 km 2015, par crazy_french

L'auteur : crazy_french

La course : Trail de Mimet - 44 km

Date : 26/4/2015

Lieu : Mimet (Bouches-du-Rhône)

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Distance : 44km

Objectif : Pas d'objectif

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Mimet en avril

Me voilà de retour sur le trail de Mimet 15 jours après la Sainte ; un parcours de 44km (46 en réalité) et de 2600m D+ au programme.

Peu d’amateurs à peine 76 concurrents, faute à un calendrier démentiel … c’est déjà la 4ème course de l’année sur le massif de l’étoile et le challenge des lucioles semble plus attractif.

Au départ, les gallinettes font le show tandis que le futur vainqueur se cache timidement derrière, il s’agit de Julien Navarro qui finira en – de 4h30. Le parcours est concocté par P. Marmet autant dire que c’est du très dur et la logistique est portée par Aix Athlétisme. Au départ, je partage quelques instants avec Domnin plâtré puis Raphael lui aussi en route pour l’échappée Belle et Cédric toujours aussi souriant. Le principe est départ prudent… aujourd’hui sortie longue. Calé entre les 2 gallinettes, ça tchatche de morilles, d’asperges, d’eau de toilette, de séphora etc. A partir du Mont Julien, je prends un peu d’avance sous peine du mal de tête. Après, plus d’une heure de course, je retrouve Rafouille visiblement parti trop vite, il m’annonce qu’on est 15ème et que devant il y a des places à prendre. Les passages sur les crêtes sont techniques, il faut relancer sans cesse, ce qui pour l’instant n’est pas pour me déplaire. Au 1er ravito, je fais le plein d’eau, il ne fait pas chaud grâce à un petit  vent. Je prends place dans un groupe de 4, nous sommes face sud bien au frais dans de petits vallons interminables. Je me rappelle avoir fait un bout de chemin en 2008 avec Corinne Favre dans l’attaque du Pilon de roi, elle-aussi, elle m’avait donné mal à la tête mais quelle championne !!! Le groupe a tendance à s’étioler mais au 2ème ravito après une recharge en eau et boisson énergétique, je suis à la traine. Quelques mots échangés avec Mathieu et le super sourire de sa fille, c’est reparti. De nouveau, une crête en dent de scie direction l’antenne, mon compagnon a tendance à marcher lorsque ça remonte, comme j’ai encore des jambes, je continue et creuse un écart substantiel. C’est parti pour un très long moment de solitude : personne derrière,  personne devant. La montée du 3ème ravito est sévère, on m’annonce 8ème et encore 12 km… ma montre dirait plutôt 10km sur une base de 44km. A priori, c’est pas la mer à boire mais je soupçonne pas à ce moment-là la difficulté du reste à faire. Il fait chaud et mon allure n’est plus aussi facile, chaque raidillon est une montagne à gravir. Je puise dans ce qui me reste sur une base 44km, cela revient de l’arrière et je me soumets à la loi du plus fort. Maintenant, il est temps de débrancher le cerveau, en mode survie. En revenant vers Mimet, nous croisons les concurrents du 28km, alors qu’eux bifurquent directement vers le village, l’organisation nous offre une boucle supplémentaire qui alourdit significativement la note. Le retour par de la pistasse n’est pas vraiment à mon goût. Encore 1 km de goudron, ma place est figée, je reste 12ème en 6h05.

C’est que le soir que Riri m’appelle pour m’annoncer que je suis sur le podium V1 (2ème) inattendu….

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