L'auteur : El Tamanoir
La course : Cross des enfants malades de l'hôpital
Date : 13/12/2014
Lieu : La Tronche (Isère)
Affichage : 1045 vues
Distance : 7.7km
Matos : Mes pompes de trail bleues qui ne passeront surement pas l'année alors Père Noël tu sais ce qu'il te reste à faire...
Objectif : Se défoncer
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Le Cross des Enfants Malades arrive traditionnellement comme la dernière épreuve de l’année pour de nombreux coureurs. Cette année, nouveau départ sur le campus, qui offre moultes parkings, trottoirs et pelouses où se garer… On descend de Brié à 3 avec Philippe et Laurent, bien décidés à passer un bon moment.
Arrivés au gymnase, on est vraiment impressionnés par le monde. Ca grouille de partout, mais en même temps les inscriptions se font très vite grâce aux nombreux bénévoles.
Dans les couloirs, je croise le Kéké qui a prévu de courir avec sa fille. Dommage, ce n’est pas cette année que je pourrai fumer du Kéké, il va falloir patienter 2015 pour pouvoir saisir ma chance !
Sur le chemin de la voiture je rencontre le Bouk, qui a emprunté au Lama son bonnet andin en daim.
Cette fois, il passe presque incognito vu le nombre de coureurs déguisés et chapeautés…
Je me demande combien de couches il faut mettre (de tee shirt je précise, dans 30 ans je ne préciserai peut-être plus…), allez je pars sur un tee-shirt manche longues, on devrait vite se réchauffer…
Arrive le goéland croisé à Sassenage, cette fois il est sur les rangs, affuté comme jamais et il n’est pas venu faire du social… comme le confirmera son temps en moins de 30 min…
Retour devant le gymnase, où on commence à plaisanter avec les bénévoles en prenant un thé. L'atmosphère est à la fête.
A 5 minutes du départ, on se demande quand même où il est, et on suit le flux migratoire qui nous emmène de manière naturelle au point de Rendez-vous. Un instinct me fait me glisser dans la foule pas trop loin de la ligne…
Là, on partage un peu de chaleur animale en se protégeant du vent comme les pingouins sur la banquise. Mon voisin a une énorme montre-ordinateur à chaque poignet, Philippe lui demande si il a les jambes bioniques qui vont avec, je lui demande si il reçoit des impulsions électriques si il descend en dessous de 12 Km/h… Bref, ça chambre dans le peloton…
Je me retourne et vois l’Ignoble, le Bouk et la Conserve quelques mètres derrière, cool la fête peut commencer !
Commence le Final Countdown, et la troupe se lance. Ca se bouscule un peu et il faut slalomer ou passer par les trottoirs pour doubler, ça doit être encore pire derrière… Mais bon c’est sûr, 1600 personnes ça prend de la place…
On rejoint le pont de l’Ile d’Amour, ça court vite ! J’essaie de trouver un rythme, au début ça va plutôt bien, et puis ensuite les Km se font de plus en plus longs… Après avoir traversé le pont du retour, je sens le moteur descendre en régime et commence à me faire doubler, d’abord par Philippe, puis par l’Ignoble qui passe d’un bon train et qui n’a même pas l’air d’en baver alors que je me sens à l’agonie... Et il continue à doubler jusqu’à l’arrivée le bougre, quel finisher !
Je passe devant Polo venu en spectateur, qui me salue et lance « Allez Stéphane » ! Mon cerveau sous-oxygéné met quelques secondes à comprendre que Stéph the Girk’s est dans ma foulée, et effectivement il me passe tel un métronome, comme aux 10 Km d’Echirolles, alors que mon rythme continue à faiblir. Vraiment redoutable sur le plat Stéphane !
J’essaie de limiter les dégâts dans les 500 derniers mètres et la ligne arrive enfin… Ouf ! Un peu plus de 31 minutes pour un parcours qui au final fait dans les 7.7 Km… J’en ai vraiment bavé sur la fin, je savais bien que j’aurais dû garder de la potion magique du Festitrail pour aujourd’hui…
Le Goéland s'est déja envolé après avoir survolé la course, l’Ignoble accueille les comparses qui commencent à arriver, avec notamment le Bouk qui passe la ligne 20 secondes devant Albacor ! Beau retournement de situation, qui laisse augurer de beaux challenges en 2015 !
Après avoir accueilli tous les coureurs de la bande dont le Charcutier, Serge Puppets, Fox Trot, Bernard D… et j’en oublie, on passe aux affaires sérieuses en se dirigeant vers la marmite de vin chaud… à laquelle on fait plus qu’honneur…
Et là, c’est le meilleur moment de la course… On finit l’année autour d’un verre, on a tous le sourire aux lèvres, avec pleins de souvenirs en tête et d’instants partagés dans la difficulté, l’effort, la rigolade…
Bref ça donne envie de remettre ça en 2015 !
3 commentaires
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 14-12-2014 à 19:19:33
Aaaaaah The Girk's, s'il n'y a ni montée, ni descente, ni chemin et que du bitume il est inattaquable !!!
Bon, et ton poto il a choisi son pseudo ???
Commentaire de Albacor38 posté le 14-12-2014 à 21:34:12
Je suis en train de me dire que j'aurais du prendre un pseudo de piaf... Ils réussissent bien les zanimos à plumes... Loiseau, Le Goeland, L'albatros... Tous des bons chronos. A notre niveau, on est tellement affutés, que ça se joue sur des détails.
Les 20 secondes elles sont là. Si ça s'trouve...
Commentaire de le_kéké posté le 16-12-2014 à 10:58:10
Belle saison de course qui se conclut autour d'un vin chaud dans un très bonne ambiance.
On a pas mal saucissonné ensemble cette année avec comme point d'orgue ce duel épique de Bresson qui restera longtemps dans ma mémoire , je suis maintenant averti, j'ai pas intérêt à avoir la moindre défaillance (mais c'est peu probable). Voila qui motive pour l'an prochain, là seule chose qui est sur c'est que comme cette année le KEKE NE DONNERA RIEN ET SERA AU TOP alors pour le battre il va falloir travailler les montées ;-)
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