Le Grésivaudan Xpress, ou comment aller à l'essentiel.

Au diable le superflu :

• pas de dossard,
• pas de chrono (enfin chacun le sien),
• pas de frais d'inscription,
• pas de ravito,
• pas d'arche à l'arrivée (ou au depart),
• pas de podium,
• pas de parcours imposé.

Que reste-t-il ?

• Le Moucherotte à escalader (tu passes par où tu veux),
• des chamois déguisés en coureurs,
• des coureurs déguisés en chèvres (ça c'est ma catégorie).

Et la course dans tout ça ? J'ai des souvenirs flous (manque d'oxygène). 25% de moyenne. Je suis dans le rouge (et pas seulement à cause des orties) au bout de 100m. Je me force à relancer dans les rares portions moins raides. Je souffre pendant 42'33" (vitesse ascensionnelle 1050m/h).

Le 1er tourne autour de 30' !?!?

A l'arrivée le miracle ! Dès qu'on s'arrête l'acide lactique disparaît et on peut profiter d'un panorama de toute beauté avec vue sur Grenoble Belledonne la Chartreuse le Vercors ... Ca rigole ça chambre ca applaudit. On oublie vite quon vient de se faire déchirer par 2 tiers des concurrents,dont certains ne sont même pas majeurs. On a bien mouillé le maillot et on profite du coucher de soleil.

Retour en bas en petits groupes. On sort les bières des voitures.

Comme je disais, rien que l'essentiel.