L'auteur : Renard Luxo
La course : Ultra Trail du Mont Blanc
Date : 29/8/2014
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 2450 vues
Distance : 168km
Matos : Salomon S-Lab (textiles et sac)
Adidas riot 4 (shoes)
Objectif : Terminer
Partager : Tweet
L’idée s’est imposée à l’issue d’une TDS 2013 globalement réussie : et pourquoi pas la « grande boucle », mythe du traileur décidé à faire une fois pour toutes quelque chose de ces fameux points UTMB accumulés au fil des saisons ? Sorti miraculé de la loterie Polettienne, le premier semestre 2014 sera le théâtre d’une multitude de trails ardennais de préparation, suivis d’un gros test dans les Vosges fin juin. Entretien du « moteur » durant l’été, et voici déjà Chamonix, ce vendredi 29 août, 16h45.
Je quitte mon « assistance » (ma sœur Nadine, son compagnon Valentin, et ma filleule Noëmie) pour me frayer un chemin au sein de la meute de près de 2.500 traileurs massée derrière l’Arche. De vrais poulets de batterie je vous dis ! La larmichette à peine séchée, la douche nous tombe dessus. La météo ne mentait pas hélas, et l’averse redouble au moment de l’hymne. Installé en fond de peloton, de longues minutes s’écoulent avant de pouvoir franchir la ligne, puis de trouver un semblant de rythme tant les rues de Chamonix ont été rendues étroites pour permettre à la foule de communier avec les forçats de la montagne.
L’avantage avec cette pluie et l’énervement du départ, c’est qu’on a pas trop le temps de gamberger … J’avale le large chemin vers Les Houches en mode entraînement, essayant tout de même de me repositionner vers le ventre mou de la meute. Le premier col, Le Délevret, ne présente aucun intérêt particulier. Une large piste de ski barbante pour étirer le peloton, rien de plus. Heureusement que l’hélico assure le show à quelques mètres, histoire de nous rappeler qu’il s’agit d’une épreuve hors norme … J’ai commis l’imprudence de ne revêtir que ma coupe-vent, et bien évidemment je suis déjà trempé. C’est la cata car, faute de vêtements de rechange, impossible de passer la nuit. C’est là que j’aperçois deux bergers qui observent éberlué ce déferlement de coureurs bariolés. Ni une ni deux, je file quémander un sac poubelle, qu’ils s’empressent de m’offrir un brin goguenard (ils doivent rire dans leur barbe : "Tout ce matos impayable, pour finalement terminer en sac poubelle !?!"). La descente vers Saint-Gervais n’est guère plus jouissive, je ne prends aucun plaisir à ce stade, on est loin du fantasme sans cesse sublimé depuis des mois …
Arrivé à Saint-Gervais, la nuit tombe, et il est temps d’enfiler mon sac poubelle ! Un trou pour la tête, deux pour les bras, et hop. Trois supportrices espagnoles sous un porche d’Eglise m’aident à revêtir cette combinaison pitoyable (le sac m’arrive aux genoux …). C’est surréaliste, mais çà marche ! Je me réchauffe rapidement sur le chemin boueux qui nous mène vers Les Contamines. Par contre, ces pieds déjà bien imbibés laissent présager du pire au fil des heures. Si tôt dans la course … Pffff.
En dépit du temps, c’est la grosse ambiance aux Conta. Ce bain de foule fait du bien et permet, outre le réajustement des provisions, de recharger les batteries morales. Je sympathise avec un compatriote d’origine flamande (Bart Impe) lors de la montée vers La Balme. La pente s’accentue et je trouve mon tempo. Je salue Bart, puis la partie de pac-man s’enclenche. A la Balme, j’enfile la veste déperlante (au-dessus du sac poubelle …) sous les conseils d’un bénévole qui m’annonce que le sommet du Col du Bonhomme est venteux. On ne peux pas dire que je m’amuse, mais bon, "je fais le boulot" comme on dit. Il est long ce Col (1330 m de D+ depuis les Conta), mais il se gère tranquille à ce stade de la course. Un épais brouillard nappe le sommet, et on bascule dans une première longue descente technique vers Les Chapieux. 10’ de pause après 8h30 de course c’est peu, mais je ne souhaite pas m’attarder dans cette tente surchauffée par crainte de perdre le peu de motivation qu’il me reste, voire de ne plus pouvoir repartir (108 abandons au final rien que sur ce ravito !).
Il faut se retenir pour ne pas courir sur la route en pente douce qui conduit au pied du Col de la Seigne. Accepter de se laisser déposer pour mieux rebondir lorsque les pourcentages se feront féroces. Ce Col est le premier juge de paix de l'UTMB, et les premiers signes de fatigue se manifestent. Mordre sur sa chique, tenir jusqu’au prochain ravito et faire le point, tel sera le mot d’ordre jusqu’à la fin. L’estomac n’accepte plus grand-chose, et à ce stade c’est inquiétant. La descente grasse et piégeuse qui mène au Lac Combal n’arrange rien à l’affaire. Arrivé au ravito vers 5h du mat’, le moral est bas. Autant tenter le tout pour le tout en ingurgitant carrément un bouillon à la vermicelle. Contre toute attente, il me retape, et c’est ragaillardi que j’attaque l’arrête du Mont-Favre, dernière difficulté avant Courmayeur. En fait, c’est davantage la descente très raide vers la station italienne qui fera le plus mal, aux cuisses évidemment, mais également aux pieds déjà fragilisés par de longues heures passées dans des godasses transformées en éponges boueuses. Heureusement qu’il y a ce lever de soleil et ces paysages fabuleux de la face arrière du Mont-Blanc. Un revival TDS en quelque sorte, un an plus tard, en sens inverse, et surtout avec 70 kms et une nuit de plus au compteur …
Ambiance mesurée dans les rues de Courmayeur et l’arrivée au hall sportif, moi qui m’attendait à un barnum à l’italienne …
L'équipement "haute technologie" de l'ultra-traileur ...
Mon petit fan club est là derrière les barrières. Ils n’ont guère dormi non plus, ma sœur étant d’un naturel angoissé. Je joue un peu au survivor devant eux, alors qu’au fond de la tête je sais inconsciemment qu’un cap important a déjà été franchi (pas de gros bobos et une confortable avance sur les barrières horaires). Le prochain juge de paix, ce sera le Col Ferret, là on pourra tout doucement commencer à y croire …
Je suis contraint de planter ma sœur au pied de l’escalier, les accompagnants étant interdits d’accès à l’étage. J’enlève mes pompes pour faire un état des lieux de mes pieds. Pas beau à voir. Je me dirige vers les victuailles, mmmhhhh, la bonne assiette de pennes (avec bolo, soyons fou !), sans parler de la tarte (un morceau de chaque !). Direction l’infirmerie ensuite, histoire de crever ces vilaines cloches et enduire le tout d’une triple couche de NOK. Dans le sac remis par ma sœur, c’est la caverne d’alibaba : chaussures, chaussettes, maillot secs et propres. Une petite pause sur les matelas et il est temps d’y aller. J’ai passé une heure dans le hall, mais les batteries sont rechargées. Ce n’est jamais du temps perdu en ultra.
Dernier salut à la petite famille en sortant, ma sœur me dit que j’ai meilleure mine (pas difficile avec la tronche que j’avais en arrivant …), et tout le monde repart rassuré : prochain objectif Champex, avant la nuit en principe (si si, c’est marqué sur mon roadbook perso !).
Le début asphalté de la montée vers le refuge Bertone n’est guère emballant, mais dès l’entrée dans le bois, les choses se corsent. Les lacets deviennent courts et raides, et je suis surpris de voir déjà pas mal de traileurs obligés de s’arrêter pour reprendre leur souffle. Et dire que la moitié du D+ reste encore à venir… Arrivé au refuge, je prends le temps de me poser un peu (ce sera systématiquement le cas par la suite) et de m’enduire les bras de crème solaire (on m’aurait dit çà hier soir, je ne l’aurais pas cru !). Il commence à faire chaud, mais une brise bien agréable rend cela très supportable. Ces Alpes italiennes, c’est la dolce vita ! En route pour 14 kms de montagnes russes, en passant par le refuge Bonatti (courte pause). Ce relief accidenté me convient plutôt bien car assez proche de mon type de terrain d’entraînement dans les ardennes belges. C’est sur ce tronçon que je sympathiserai avec un lillois, Vincent Colart. Nous l’ignorons encore mais nos trajectoires n’ont pas fini de se croiser ...
Une descente qui chauffe bien les cuisses nous emmène à Arnuva. 20 bonnes minutes d’arrêt pour se sustenter (l’estomac tient le coup, c’est capital pour la réussite de l’entreprise), remettre une couche de NOK sur mes orteils sinistrés, et croiser mon compatriote JF Panza (aperçu au départ et perdu de vue depuis Courmayeur), avec lequel j’ai pris l’habitude de jouer au yo-yo tant sur les trails belges qu’étrangers. J’aurais bien passé 10’ de plus dans ce havre de paix, mais je constate soudain que mes petits camarades sont partis sans moi. Les vilains ! Un peu piqué au vif, je file vers le grand Col Ferret, lequel aura tôt fait de me calmer avec ses pourcentages sataniques. Hormis quelques centaines de mètres un peu « cadeau » vers le premier quart, le cardio s’emballe vite sur ce Mont pelé et venteux. Sans être vraiment « super », je tiens le choc. Le cap des 100 kms sera franchi au sommet, une belle source de motivation, d’autant qu’on enchaîne sur une longue descente (entrecoupée de petits murs quand même …) vers La Fouly. Les cuisses répondent étonnamment bien au regard du dénivelé déjà engrangé, çà commence franchement à sentir bon ! Le long Km d’asphalte jusqu’au ravito réveille mes douleurs aux pieds, lesquels réagissent très mal au sol dur. Mon premier marathon, c’est décidément pas pour demain … La speaker salue mon entrée mais confond le drapeau noir-jaune-rouge (horizontal) avec le drapeau allemand (vertical). « Hé, je suis belge moi ! ». Rectification immédiate de l'intéressée dans la bonne humeur générale.
Je prends enfin du plaisir au court de cette belle journée estivale, on est loin des pensées funestes de la nuit. Finalement, il n’est pas si terrifiant cet UTMB me dis-je naïvement. Péché d'orgueil que je ne manquerai de payer au prix fort dans quelques heures … En attendant, la descente se poursuit après La Fouly, essentiellement sur routes et chemins empierrés. Poursuivant sur mes bonnes sensations de la fin du Col Ferret, je dépasse du monde. La montée dans les bois vers Champex-Lac s’effectue par paliers. L’allure du petit groupe que j’ai rejoint me convient. Au fil du D+, celui-ci se mue en véritable « autobus », avalant nombre de traileurs isolés.
C’est la grosse ambiance dans le village, le moral est au beau fixe, et je retrouve mon assistance à l’entrée du chapiteau. Ma sœur a lavé et séché mes vêtements de la nuit dernière. Du linge frais, une nouvelle assiette de pâtes, deux morceaux de tarte aux myrtilles, re-couche de NOK, what else ?
Une contracture dans la cuisse gauche s’est déclenchée en fin de montée, mais la file d’attente vers les kinés est dissuasive. Tant pis, on fera avec, au grand dam de ma sœur qui trouve que je devrais faire soigner çà avant la nuit. La patience n’est décidément pas ma vertu … Par ailleurs, une forte douleur à l'épaule gauche me pourrit la vie depuis quelques heures. Je ne trouve rien d'autre que de coincer mon corsaire (matos obligatoire) dans son plastique en guise d'amortisseur de chocs. Cela me donne un drôle de look (mieux que le sac poubelle de la veille quand même ...), mais tant que çà marche ... (le "système D" reste décidément une des clés d'un ultra réussi). Assez curieusement, je n’ai toujours pas envie de dormir, l’occasion était belle pourtant dans ce havre de paix et de soins. Soit. Je quitte mon petit fan club, lequel partage désormais largement mon optimisme, pour me lancer vers une trilogie diabolique, l’enchaînement Giète-Catogne-Tête aux vents …
Au pied du Col La Giète, la nuit tombe vite. La première partie de l’ascension débute bien, mais rapidement tout dérape. L’obscurité éveille en moi toute une série de démons jusque-là inconnus. Jamais, je n’avais dû affronter deux nuits blanches successives. Rapidement, j’ai la tête qui tourne, mon champ de vision se rétrécit, mes yeux se ferment, je titube, lutte comme un boxeur hagard. J’ai peur de me retrouver seul dans cet état, mais je ne parviens à accrocher aucun des petits groupes qui me rattrapent. Les rochers blancs qui jalonnent le chemin tortueux prennent vie sous le spectre de ma frontale, la lassitude est terrible, et la perte de lucidité manifeste. Je devrais sans doute m’arrêter, au moins quelques minutes, mais l’humidité de la montagne me dissuade. Je décide de m’accrocher jusqu’à Trient. La technicité de la descente aura le don de me tonifier un peu, mais c’est néanmoins en mode « zombie » que je gagne illico le poste médical. C’est la cour des miracles ici, mon royaume pour une couche ! Vœu exaucé avec beaucoup de prévenance et de douceur de la part du docteur et de son assistante. Je tombe comme une masse sur un des matelas disposés au fond de la salle, et m’endort quasi immédiatement en dépit de l’agitation ambiante. 45’, c’est court, mais suffisant pour retrouver un semblant de vie. Court passage au ravito, il fait frisquet après cet arrêt prolongé au chaud. Je décide donc de me lancer vers la terrible ascension de Catogne, acte II de la trilogie.
Léger mieux au niveau de la lucidité, mais le retour des nausées altère considérablement mes capacités. Et c’est reparti pour près de 2 heures de montée et plus de 800 m de D+, la galère …
Je compte mes pas et adopte un rythme de randonneur du dimanche prépensionné. Les mini-vertiges reprennent, et je laisse 50 places dans ce Col dont je ne garde curieusement aucun souvenir. Une vraie page blanche dans cet UTMB ! Après coup, je pense avoir dormi debout à plusieurs reprises, marchant les yeux fermés. Comment est-on capable de se pousser aussi loin, pourquoi, pour qui ? Je cherche encore et toujours la réponse … Bref, le sommet du Col est une délivrance car je sais que la descente va me redonner (un peu) vie. Très technique et dangereuse par endroit (précipices !), elle m’oblige à rester concentré, et je récupère une bonne partie du temps concédé précédemment. Comme au Lac Combal la nuit précédente, je compte sur le bouillon à la vermicelle servi à Vallorcine pour me remettre l’estomac en place. Au lieu de cela, les nausées redoublent, quelle ch … !!! Seul point positif, je retombe par hasard sur Vincent, mon Ch’ti de tantôt. Il a aussi vécu des hauts et des bas depuis le Col Ferret, et propose gentiment de me "ramener" à Chamonix sans trop forcer (j’y crois pas trop, mais bon …).
Nous quittons sans tarder ce ravito surchauffé. Vincent va me guider ainsi pendant toute la montée, se retournant périodiquement pour surveiller si je suis. Les anges gardiens existent ! Le début de l’ascension correspond au Col des Montets, plutôt moche et roulant, en bord de route. En fait ces 2 kms faciles m’arrangent vu mon état … Evidemment, il ne faut pas rêver, ce hors-d’œuvre n’est rien à côté de la difficulté finale, un amas de blocs de rochers aussi infranchissables les uns que les autres. Tout le monde est rapidement dans le dur, deux heures de marche et de franchissement parfois c ... g ... ! la cohorte menée par mon pote du Nord ne cesse de croître au fil de la montée, bientôt 10 traileurs en file indienne et personne ne se risque à doubler, content de suivre tout simplement. Malade pour malade, je tente d’avaler une barre pour me redonner un coup de boost. Peine perdue, elle terminera dans la montagne 3 lacets plus tard. Je décroche du groupe. Distancé, je lutte 200 mètres plus bas, comme une bête blessée. Si près de Cham', et si loin pourtant … Mon gruppetto se rapproche du sommet, surtout garder le contact visuel, pour ne pas basculer seul. Au mental, je regagne mètre par mètre pour recoller pile au sommet du col, au pointage. Vincent m’attend, une fois encore, et on repart à deux sur la crête, il fait froid (la tête au vent porte bien son nom …), l’aube se lève. Soudain, mon compagnon d’infortune loupe un appui et tape violemment le tibia et genoux sur un rocher. La douleur est vive. C’est à mon tour de jouer le troisième homme, pas question de l’abandonner à son sort. Il claque des dents, je lui file ma coupe-vent légère 300 mètres plus loin. On va s’accrocher ainsi jusqu’à La Flégère, où Vincent se fera poser deux straps pour limiter la casse jusqu’à Cham.
C’est parti pour la dernière descente, encore lente et technique au début, mais dès que le chemin s’élargit, tout devient léger, simple, évident. La douleur ? Certes. Mais à ce moment, je caresse, enfin, ce qui caractérise l’ultra. Le mal aux pieds, aux cuisses, aux épaules, les nausées, et alors ? RAF !!! Mon pote me demande si je suis « un rouleur ? ». Je ne comprends pas tout de suite ... mais 10" + tard le bougre commence à accélérer, plus vite, encore plus vite !!! Chamonix s’éveille et nous déboulons comme deux fous furieux sur ses boulevards. Même à l’entraînement, je n’atteins jamais ces pointes de vitesse, mais je n’ai plus mal, je n’ai plus peur, tout se bouscule dans ma tête, je réalise que je vais être « finisher » sur l’UTMB, chose impensable il y a deux ans à peine.
Ma sœur et ma nièce sont là, une dernière chicane pour se positionner dans l’axe, l’Eglise, l’Arche est au bout, quel privilège de pouvoir partager ce moment avec ses proches. C’est fini (déjà ?).
On se congratule, un peu hébétés. C’est parti pour quelques mois de gamberge ... Finalement, c’est çà qui est chouette avec l’ultra, çà coûte moins cher que le psy, on se sent plus léger au final (à tous égards), et en plus c’est « fun » (…) TO BE CONTINUED
12 commentaires
Commentaire de stphane posté le 06-09-2014 à 09:02:25
Félicitation, je retrouve beaucoup de ce que j ai vécu sur cette même course...
Commentaire de Renard Luxo posté le 06-09-2014 à 16:46:02
Merci, j'ai m'impression en lisant d'autres CR que tout le monde vit un peu la même course en décalé, une alternance de moments d'euphorie et de découragement, d'appétit et de nausées, de petits ou plus grands bobos, de communion et de solitude, etc ...
Commentaire de ThomasL posté le 07-09-2014 à 14:31:50
ohlala quel récit... et quelle course! Quand je lis ton calvaire de la seconde nuit, je réalise comment j'étais à des années lumières de pouvoir terminer. Encore une belle leçon de ténacité à retenir pour le jour ou j'espère pouvoir affronter mes démons. Bravo!
Commentaire de Renard Luxo posté le 07-09-2014 à 18:56:06
Merci Thomas, c'est vrai que cette seconde nuit a été terrible pour plus d'un(e)s. Sans doute que la clé pour finir l'UTMB (à notre petit niveau) tient dans le fait de se constituer un viatique suffisant sur les BH à l'issue de la première nuit (on va dire 2 heures idéalement à Courmayeur), puis de le gérer voire l'augmenter un peu durant la journée du samedi (sans se mettre dans le rouge). Avec 2 heures de marge en sortant de Champex, en principe on va au bout sauf incident.
Commentaire de ddfutmb posté le 12-09-2014 à 20:06:53
Bravo!! On s'est croisé sur une aire de repos le lendemain. Super course avec des hauts et des bas comme tout le monde!!
Commentaire de Renard Luxo posté le 12-09-2014 à 20:27:28
Incroyable ! C'était donc toi à la station sur l'autoroute ?!? Ha Ha Ha, on avait pas l'air con avec nos vestes finishers à 400 bornes de la Montagne ... Mais tu sais quoi ? On s'en fouuuuuuuut car nous sommes des UTMBistes ! Au plaisir de te croiser sur d'autres trails.
Commentaire de sapi74 posté le 16-09-2014 à 21:42:47
j'adore la photo avec les pieds dans une bassine d'eau j'ai crue me voir, bravo à toi.
Commentaire de Renard Luxo posté le 16-09-2014 à 21:53:55
Merci Sapi, grandeur (les sommets) et décadence (la bassine ...), çà résume tout ! A bientôt pour de nouvelles aventures car l'UTMB n'est finalement pas un aboutissement, mais bien un commencement !
Commentaire de arnauddetroyes posté le 09-08-2015 à 22:08:34
Félicitations pour tes courses et d en être finisher ; c est génial de lire tes CR qui donne un vrai vécu. Je commence à chercher sur quelle course je vais m inscrire en decembre donc je viens aussi de lire ta tds ,ca parait être le chemin idéal...à suivre
Commentaire de Renard Luxo posté le 10-08-2015 à 08:12:23
Merci Arnaud, les CR sont faits pour çà, proposer qq tuyaux, pointer les erreurs à (essayer de ...) ne pas commettre. J'y vois un autre avantage, "exorciser" le truc de sa tête car, pour ma part, les ultras en montagne occupent bcp de disque dur, un surplein d'émotions et d'adrénaline qui doit se vider qq part ! Très bon choix la TDS, c'est la plus belle des 3, la plus "montagne". Je compte aussi la refaire en 2016.
Commentaire de Matchbox posté le 17-08-2015 à 20:36:15
Ton récit de la TDS m'a bien évidement conduit jusqu'à celui-là même si l'UTMB m'attire moins... Bon je dis ça car je n'ai pas été tiré au sort :)
Une fois de plus j'ai passé un très bon moment.
Je vais pouvoir maintenant retourner à mon livre de Scott Jurek (comment ça je suis obsessionnel ?)
Commentaire de Renard Luxo posté le 17-08-2015 à 21:23:37
On est bien d'accord, l'UTMB, on se doit un peu de la faire, avant tout pour régler son compte au "mythe". Le seul piège ce sont les 2 derniers cols, les plus techniques, disputés de nuit (la 2ème ...), dans l'état de conscience que tu connais. Mais la TDS, je la referai 3x plutôt qu'une, tout comme toi !!! Bonne lecture, et R-V à Cham' en 2016.
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.