L'auteur : aymeric
La course : Interlac Trail - Intégrale
Date : 20/7/2014
Lieu : Duingt (Haute-Savoie)
Affichage : 2350 vues
Distance : 77km
Objectif : Terminer
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Contexte
Quel intérêt de faire interlac me direz vous ? Bien plus habitué au bitume, que ce soit à pied, en vélo, ou sur du triathlon longue distance, et sans grande expérience du trail (plus longue distance parcourue sur les chemins jusqu’alors : 29kms), m’aligner sur un 77kms ça ressemble de près ou de loin (surtout de près d’ailleurs) à aller à l’abattoir.
Oui mais voilà, l’originalité du parcours qui se situe à domicile, le côté marketing « roulant » (que j’ai bien regretté après les recos..), la fenêtre dans un emploi du temps sportif estival peu chargé, le peu d’entrain à faire du triathlon cette année, et surtout l’inscription déjà effectuée de quelque potes m’ont poussé à cliquer sur le bouton en cette fin de mois de mai.
Préparation
Avec le recul, je me dis que la préparation a quand même été un peu folklorique. Enfin, je parle surtout de préparation spécifique. Pour la générale, je pense que le compte y était. Originellement axée sur Bordeaux Paris cyclo, la préparation hivernale m’a permis de sortir à fin avril avec déjà près de 5000kms au compteur. Côté course à pied, aucune séance de vitesse, mais du travail de seuil quasi hebdomadaire dans ce qui constitue mon pêché mignon : la montée en courant de cols par la route. Et bien entendu, de les redescendre par le même chemin.. Du D+ oui, mais pas en terrain hostile. Seules courses au programme : le trail drôme (24kms) mi avril, la grimpée du laudon le 1er mai et enfin la course des étangs le 4 mai. Les résultats sont satisfaisants tant elles n’étaient pas préparées, et je m’aperçois que j’arrive à tenir un temps de soutien relativement long à presque 15km/h sur du plat. Comme quoi, monter des cols durant parfois 1h au seuil, ça aide.
Devant l’impossibilité de participer à Bordeaux Paris, je me rabats début mai sur l’ultra boucle de la Sarra. Cette course « à la con » avec ses escaliers incessants durant 6h avait tout pour me plaire : elle sortait de l’ordinaire et le parcours compliqué mais sécurisé me permettait d’y exploiter mes qualités. Au final, j’ai quand même bien souffert durant ces 6h, et croyez moi, les 13512 marches, 22200m de D+ pour 51kms, je m’en souviens encore ! J’y ai cependant beaucoup appris, notamment au niveau de la gestion des ravitaillements, car j’y étais sans aucune assistance. Et une 15e place sur 95 bien au-delà de mes espérances, inexistantes à part la découverte d’épreuves un peu plus longues.
C’est donc après cette « réussite » que je décide de m’inscrire fin mai à interlac. La reco de la première partie, jusqu’au semnoz, le 4 juin, s’est bien passée, même si je m’attendais à des pentes moins rudes. Point d’euphorie cependant, car je me savais à mon avantage dans cette portion quasi exclusivement montante. Bénévole sur la maxi race au col de la Cochette, je connaissais également relativement bien les descentes de cette section.
Nous voici maintenant au 15 juin, en normandie, pour le marathon de la liberté. Nous avions en effet décidé d’inscrire cette course à notre programme durant ces 15 jours de vacances en amoureux, ma chérie sur le marathon, et moi sur le semi. Si l’objectif était de se rapprocher des 1h25 en février, l’UBS a fait voler en éclats cette idée. Excepté un 4*2000, aucune séance de seuil. Je signerais donc de suite pour 1h30. Les bonnes conditions de course aidant, les 10ers kms sont avalés dans un bon tempo, avec un passage en 40’45. Puis c’est tout naturellement que l’allure a faibli pour finir un peu dans le dur en 1h27mn15 (temps réel 1h27mn08). Une fois encore, avec le recul, je ne peux qu’être satisfait du résultat et je me dis qu’il doit y avoir moyen d’aller chercher 1h24mn59 (mon graal J) avec une prépa adéquate.
Le repos fut cependant de courte durée, puisque profitant de la voiture de mon parrain, c’est à peine 5 minutes après l’arrivée que je repars à Ouistreham pour aller encourager ma chérie au 19e km du marathon. L’attente est faible, 15 petites minutes, avant de la voir arriver. La sentant un peu dans le dur, je décide de l’accompagner un petit bout pour la rebooster. Finalement, je referai la totalité du parcours du semi avec elle et c’est fier d’elle que je la verrai franchir la ligne en un peu plus de 5h05. En marche athlétique, c’est un exploit dont je me sens bien incapable. Et j’aurai fait une belle séance de 46kms en tout.
Le 22 juin, deuxième partie (et dernière) de la reco avec la section semnoz/Parking de Crolles. Je vivrai un petit calvaire durant ces 28kms qui seront finis en marchant, victime d’un début de déshydratation.
Et… c’est tout. Début juillet, je pars 8 jours dans les dolomites faire du vélo. Presque 30h dans la semaine, 10 000m de D+, m’ont rassuré sur mon endurance. Je ferai une dernière séance un peu rude le 13 avec une montée au semnoz en courant par Quintal (mais par la route) compte tenu de mon temps dispo.
La dernière semaine, place à la récup, mini séances vélo, nat en lac. La veille, 1h15 de vélo, tout roule. Seul le temps très incertain me fait peur. N’étant déjà pas à l’aise du tout dans les descentes, je redoute de devoir les effectuer sur sol mouillé.
Côté matos, j’opte pour des mizuno Harrier et le sac raidlight olmo r-zone, testé une fois à l’entrainement le mercredi précédent. J’avais envisagé la ceinture porte bidon, mais les derniers essais indiquent qu’il me sera impossible de la supporter aussi longtemps.
Pas de bâtons… de toute façon je n’en ai jamais utilisé.
L’avant course
Lever 3h15 sans histoire, déjeuner gatosport sans histoire. Tout était préparé la veille, c’est donc dans le calme que je quitte mon appartement à 4h. Deux potes du club m’y ont rejoint, mon papa se chargeant de l’acheminement jusqu’à Duingt, à une petite vingtaine de minutes d’Annecy en cette heure bien matinale.
Sur place à 4h30, derniers préparatifs, tout le monde arrive tranquillement. Pas de plan de course établi, même si j’ai annoncé 14h environ. L’objectif est avant tout de finir, si possible en entier.
La course
Départ aux avant postes juste après les favoris, car Michel joue un top5… et cette première partie montante bitumée sur 3kms autour de 7/8% est à mon avantage. Je tiens par ailleurs à être bien placé avant d’emprunter le single du col de la cochette pour pouvoir avancer à mon rythme. Départ prudent donc, sans gêne, autour de 10 km/h. Le peloton est déjà bien clairsemé, inutile d’en rajouter. Le jour se lève doucement, mais la chaleur est déjà bien au rendez vous. Pourtant vêtu d’un simple maillot manches courtes, je sens rapidement les premières gouttes ruisseler… raison de plus pour surveiller l’hydratation, que j’ai tendance à négliger d’habitude.
Le ciel, bien que très nuageux, semble vouloir nous épargner la pluie pour l’instant. Pourvu que ça dure !
Mais déjà nous arrivons au début d’un single… où j’ai choisi d’opter pour une marche soutenue sans forcément relancer sur les quelques mètres où il est possible de le faire. Il fait encore bien sombre, aussi je décide de temporiser un peu et reste entre deux concurrents ayant chacun une frontale pour y voir un peu mieux. Je sais que dans 10 minutes, la frontale ne sera plus d’aucune utilité, aussi j’avais décidé de partir sans.
Le rythme est bon, et les places semblent déjà bien établies. Je me rends bien compte que je ne suis pas à ma place en compagnie de ces traileurs avertis. Mais j’ai envie de profiter de cette première partie jusqu’au semnoz tout en montée pour me faire plaisir. Ensuite, je sais que les galères commenceront.
Nous atteignons le col de la cochette en 57 minutes, et déjà quelques avions me dépassent dans cette descente pourtant très courte (2kms). Quand je les vois dévaler la pente, je me dis que les progrès à faire à ce niveau sont considérables…
Je connais vraiment bien la portion qui nous ramène à Saint Eustache et redoute en particulier un passage en descente toujours très boueux. Finalement celui-ci se passe bien, en marchant (sic), mais ça n’a pas d’importance.
Nous arrivons à Saint Eustache. Petit coucou à ma chérie et aux parents, remplissage du bidon au point d’eau et c’est reparti ! Je descends tranquillement le chemin et en profite pour bien m’hydrater. Je sais que ce passage est de courte durée, et que ça va remonter « sévère » après le petit pont. Passage en mode marche rapide.
C’est à ce moment que le ciel décide de nous tomber sur la tête pour la première fois. Une bonne grosse averse, avec l’orage qui gronde. Et nous n’avons même pas fait la première descente. Premier petit coup au moral… Mais celle-ci est de courte durée, et il faut continuer la lente remontée vers le semnoz. Petite discussion avec un relayeur stéphanois, qui s’arrêtera au sommet, et met un coup de boost dans les derniers hectomètres ascensionnels. Je décide de ne pas suivre.
Enfin la traversée des alpages se profile, et nous apercevons le courant d’ère où se situe le premier ravitaillement. Petit coup d’œil à la montre, largement en avance sur les prévisions. 3h20 à la reco, j’avais prévu de passer en 3h40, tranquillou. Finalement, ce sera 2h57… et un pointage en 39e position. Avec le recul ça confirme mes sensations d’être dans un bon groupe au départ. Compte tenu de ceux qui m’ont doublé dans la première descente, j’ai dû passer autour de la 25e place à la cochette. Trop rapide.
Pourtant, en dépit du froid et du vent au semnoz, Je ne me sens pas plus entamé que ça. Je prends le temps de faire un bon arrêt, discuter un peu, recharger les bidons, et mettre un coupe vent. Je sais qu’à partir de maintenant, le plus dur (pour moi) commence. L’organisation choisit de nous éloigner du chemin sur le plateau pour nous faire passer par la crête afin de rejoindre le chalet de Gruffy. C’est beau, mais les vaches nous regardent parfois d’un drôle d’air alors que nous les frôlons. Un léger crachin reprend, ce qui renforce ma crispation. Sitôt le chalet dépassé, nous nous retrouvons sur ce chemin avec ces grosses pierres et ça glisse, beaucoup. Je suis à l’arrêt, incapable de me détendre et je laisse passer. Trop peur de la chute. Et ce qui devait arriver… arriva quelques hectomètres plus loin.
Un appui sur une grosse pierre, le pied part et je retombe sur le dos. La nuque tape légèrement, le sac amortit un peu. Le mollet, sous le choc, tétanisé, a crampé. Impossible de me relever. Il m’aura fallu trois bonnes minutes pour y parvenir. A part ça, la main saigne un peu et je ressens une douleur légère à la hanche. Ca ne semble pas trop grave.
Un peu sonné, je repars en marchant. La cheville tourne. Je m’arrête à nouveau, commence à en avoir ras le bol, pense à l’abandon. Mais il faut de toute façon descendre. S’ensuit une longue agonie jusqu’à Gruffy. Je ne reprendrai des couleurs qu’à la faveur de la petite remontée dans le chemin qui longe la route. Et la route, enfin… pour descendre au pont de l’abîme où mes proches m’attendent. Les muscles répondent bien, mais la tête n’y est plus trop. Je marche en les apercevant, et décide de m’arrêter voir les premiers secours en sécurité. Au moins pour nettoyer la plaie de la main, et vérifier que tout va bien. Je ne me sens pas encore pleinement lucide. Cet arrêt va durer un bon quart d’heure mais de toute façon, je ne me sens plus dans la course. J’hésite à repartir, ne voulant pas hypothéquer mon ironman en septembre. En outre, je sais que si je m’engage dans cette deuxième section, j’en prends pour 28kms. Il n’y a aucun moyen de mettre le clignotant avant. Je décide finalement de repartir. Compte tenu de ce long arrêt, je suis pointé environ 90e.
Les muscles se sont refroidis, la mise en route est difficile, et ça remonte fort de suite. Par bonheur Philou me rejoint, ça me remet un coup de boost. Il me dit qu’il a des crampes dans les cuisses dès que ça monte fort, mon rythme est un peu supérieur au sien, je m’éloigne rapidement. Le fait d’avoir reconnu cette section m’a permis de la gérer. Les quelques bons coups de cul jusqu’au refuge du trousset se passent en « souplesse », et nous atteignons rapidement les trois bornes. Comme toujours dans les portions montantes, je me sens à l’aise, et essaie de ne pas trop en faire.
La vue sur le plateau qui surplombe le refuge du creux du lachat est magnifique. J’adore cet endroit. Beaucoup moins le petit single pas bien large qu’il faut emprunter pour redescendre. La cheville gauche tourne à nouveau, mais ça passe. Au point d’eau, je préviens mes camarades de redémarrer tout doux sur les 300m qui suivent, car lorsque nous allons tourner à droite, c’est un bon mur sur 500m qui nous attend avant de rejoindre le col de la cochette.
Un guide de haute montagne est présent au col de la cochette. Il nous prévient que la petite descente est dangereuse et glissante. Je la connais, et la redoutais. Je tétanise. La peur me fait perdre mes moyens, déjà pas bien importants en descente. Je m’accroche où je peux, aux branches, aux pierres, et veux juste arriver en bas. Ce que je suis content de voir arriver la petite remontée pour atteindre la tourbière ! Nous sommes maintenant au-delà du 40e kilomètre et avons dépassé les 3000m de D+. Ca commence à être dur physiquement, mais ça l’est encore plus mentalement. Je ne parviens tellement pas à me relâcher dans les portions descendantes que je suis tout le temps en prise. Je me rends bien compte que j’y laisse une énergie folle.
Nous empruntons ensuite le chemin forestier pour atteindre le parking de Crolles. Ce faux plat montant est difficile à appréhender. On hésite à y courir pour ne pas y laisser trop de jus. Je ne vois personne, ni devant, ni derrière. Je me fais un peu violence pour courir le plus possible, tout en m’accordant des mini pauses régulières pour m’hydrater et prendre de l’énergie. Boire, c’est ma survie. Car même en me forçant, je n’arrive pas à manger. Dernier effort pour rejoindre le parking de Crolles.
Je ne suis pas à la fête à cet instant précis. Je traverse un petit coup de moins bien. Au ravito, je bois du pepsi et refais à nouveau le plein des bidons. Philou me rejoint, mais j’ai hâte de repartir. Je lui demande s’il compte reprendre la route rapidement, mais il me dit de filer. Je file en direction du belvédère du revard, ce qui pour moi constitue la dernière portion montante du parcours. Nous longeons la route durant 2/3 km sur un parcours de type montagne russe : alternance de
montées descentes qui font mal aux jambes. Puis nous traversons enfin la route, et traversons un champ beaucoup plus pentu pour retrouver la forêt. Les 51kms sont dépassés, je suis maintenant dans des distances qui me sont inconnues. Le corps suit, pas de douleurs inquiétantes, juste une fatigue insidieuse qui s’est installée.
Nous aurons la chance d’avoir une magnifique vue sur le lac du Bourget au niveau du belvédère. Oui la chance, car 5 minutes plus tard, un brouillard épais s’installe. J’ai une petite pensée pour les concurrents qui sont derrière. Nous n’y voyons plus à 20m ! Petit pincement au cœur car ce passage dans la forêt pour rejoindre la Féclaz, en léger faux plat descendant, doit rendre des couleurs fantastiques par beau temps. Une occasion de plus pour y retourner, en off.
Déjà la Féclaz se profile et le 3e ravitaillement, seulement 9kms avant le précédent. Je ne m’y attarde pas, l’humidité a rendu l’air ambiant un peu frais et j’ai hâte d’en finir. Un bisou à ma chérie au passage, et c’est reparti pour rejoindre le chalet du Sire. Cette ultime portion montante n’est franchement pas agréable. On est sur le bitume, au bord de la route. Interminable. J’alterne marche/course en fonction de la pente et ne veux surtout pas me mettre dans le rouge avant la dernière descente, réputée technique et difficile. Le mot est faible…
Ce sera un chemin de croix durant les 6 kms (et 1100m de D-) de cette descente. Le passage le long de la falaise, avec le ravin, est un calvaire. Je m’accroche à la main courante. Je marche beaucoup, le genou hurle un peu à force de retenir autant. Les cuisses, elles, tiennent encore le coup. Je vais maudire les raccourcis empruntés par l’organisation dans les derniers lacets. Comme si ce n’était déjà pas assez pentu. Un gadin, sans conséquences, m’oblige à un petit arrêt. Méry, enfin. L’agonie se termine. Une bonne vingtaine de coureurs m’ont doublé dans cette descente. Halte à la fontaine, pour nettoyer abondamment les yeux qui brûlent (avec la chute et la terre, la poussière me fait souffrir) et c’est reparti pour les 7 derniers kilomètres plats, sur bitume.
Sans intérêt, il a au moins l’avantage de ne présenter aucune difficulté et on ne doit pas regarder où on met les pieds. Le ciel se fait de plus en plus menaçant. Je me mets en mode footing de survie, autour de 9-10km/h et lentement, les kilomètres s’égrènent. Personne devant, personne derrière, alors je gère… la longue ligne droite pour atteindre le Bourget du Lac se termine plus vite que je ne l’aurais cru. Je commence à entendre la sono, ça sent bon l’arrivée. A 500m de la ligne, je me retourne, et qui vois-je ? Mon Philou qui revient accompagné d’un autre coureur ! Ca va me sortir de ma torpeur et du coup, j’accélère aussi ! Nous voici à plus de 12 km/h, allant puiser dans des ressources que je ne soupçonnais plus. Et c’est après 11h08 d’effort que je franchis la ligne… en 79e position, mais c’est anecdotique.
Après course
Bien pâlot, je ressens vite le besoin de m’asseoir. La pression retombée, l’estomac, vide puisque j’ai dû manger un demi pain au lait, 2 compotes et 1 barre en 11h, se rappelle à mon souvenir. Me voici à nouveau en hypo. Heureusement, ma chérie va récupérer une bouteille de pepsi et après quelques verres, ça va mieux. Sous le déluge, je récupère… La tête, elle, est déjà ailleurs…
Et maintenant ?
Je prendrai normalement le départ de l’ironman wales le 14 septembre prochain. Sans objectif chrono, cette fois, mais bien pour me faire plaisir sur un parcours réputé une nouvelle difficile. Cette première expérience dans le monde de l’ultra trail ne laisse pas un goût amer. J’ai souffert, certes, mais je savais que mon entrainement spécifique minimaliste et mes lacunes énormes en descente ne pouvaient qu’être exacerbées sur un tel parcours. Avant de retourner sur ce type de course, il faut donc absolument que je prenne des cours pour faire des progrès en descente. C’est la condition sine qua non pour éviter de prendre un départ la peur au ventre. J’ai dans un coin de ma tête la maxi race en 2015, mais le programme de 2015 n’est pas encore bien arrêté… Et au pire, je resterai sur les formats de type grimpée ou course de montagne dont je raffole.
Egalement des progrès à faire au niveau de l’alimentation. Si les 8 litres de boisson ingérées étaient parfaits, il faut que je trouve une solution pour remplir l’estomac et m’éviter ces désagréments à l’arrivée quasi systématiques sur les épreuves longues.
Enfin, peut être envisager l’apprentissage des bâtons et faire des modifications sur le sac qui avait tendance à balloter malgré un serrage au maximum.
A bientôt pour de nouvelles aventures…
Aymeric
3 commentaires
Commentaire de ringo73 posté le 30-07-2014 à 23:42:58
Félicitations! Superbe course et super temps! Surtout après ta chute et ton arrêt! Moi j'ai fais parti des malheureux dans le brouillard au belvédère mais c'est pas grave je connaissais déjà! ;-)
Dans un petit coin de ma tête trote deja la maxi race 2015 aussi... affaire à suivre! En espérant te croiser sur une course à l'occasion ou sur un sentier aux alentours d'Annecy!
Commentaire de aymeric posté le 31-07-2014 à 15:15:36
Merci et volontiers Ringo! Vers où t'entraines tu habituellement? Pour la maxi race, on a encore un peu de temps pour se décider ;)
Commentaire de ringo73 posté le 01-08-2014 à 08:38:41
Oui pour la maxi race...ça m'emballe et ça me fait peur en même temps!Puis c'est tôt dans la saison pour être prêt!
Sinon j'habite à Meythet et je cours aux alentours pour les sorties sur route et pour ce qui est des sorties trail, le veyrier, le semnoz et la tête de la mandallaz. Du classique quoi! Puis je connais pas grand chose d'autre faut dire!
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