L'auteur : Fa²
La course : Grand Raid du Golfe du Morbihan - 177 km
Date : 27/6/2014
Lieu : Vannes (Morbihan)
Affichage : 4515 vues
Distance : 178.6km
Matos :
Chaussures : Mizuno wave enigma 3
Chaussettes : Décathlon intensive perf (2 à chaque pied)
Boxer : Adidas
Cuissard : Ronhill
Tee-shirt : D4
Sac : Camp trail vest light
Cardio, accéléro : D4 (pour l’autonomie)
Lampe : Zebralight H600 neutral white
Nutrition : Overstim's
- 1 barre salée,
- 2 barres protéinées choco/fruits rouges
- 1 Gel energix antioxydant
- 25 sticks hydrixir longue distance pour 5,5 litres de boisson
- 700 ml de boisson de récupération Overstim’s à mi course
- Grignotages et 2 à 3 tasses de liquide (coca, eau à bulle, jus d’orange) à chaque ravito
Objectif : Objectif majeur
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Pour comprendre le mot vengeance, il faut se reporter à mon Grand Raid du Golfe du Morbihan de l'an dernier, sur lequel j'ai abandonné après 139Kms.
Je ne l'ai pas bien vécu, et je pense avoir été dans les premiers inscrits de cette éditions 2014 avec une seule idée en tête depuis 1 an : Me venger et atteindre cet objectif fixé depuis 1 an et demi maintenant.
Ça fait donc 1 an que je m’entraine dans le but de finir cet ultra, j’ai cumulé les kilomètres, les tests, le plat, la montagne, avec depuis mars 2014, dans le désordre, un 30, un 35, deux 42, un 66, un 83 puis aucune compet’ depuis le 1er juin.
J’arrive donc le jeudi à Vannes avec beaucoup de Kms mais la sensation de ne pas être au mieux et de manquer d’entrainements. Un certain stress aussi, je connais la difficulté de ce raid et je crains de ne pas être à la hauteur mentalement, de craquer très tôt de peur de ne pas finir et en sachant ce qui m’attend.
La semaine précédant le départ j’ai respecté un régime alimentaire strict, pour ne rien avoir à me reprocher de ce côté-là. J’ai préparé mes sacs, ma tenue, que je teste depuis 3 semaines, tout est prêt, sauf mes chaussures, j’ai plusieurs paires mais aucune qui me semble parfaite et je n’ai pas encore arrêté mon choix.
Le jeudi après-midi, je me rends au port pour retirer mon dossard, il fait beau, un peu chaud, il y a déjà beaucoup de trailers qui flânent sur le port, retirent leurs dossards. J’aime bien cette ambiance, je reste quelque temps pour en profiter pour me remplir de ce sentiment d’appartenir à un groupe de privilégiés. Je me rassure. Je suis là, parmi de potentiels finishers, ça me fait du bien.
Le jeudi soir repas équilibré et je me couche tôt pour dormir longtemps. Vendredi matin, petit dej’ copieux et équilibré, je respecte toujours mon régime alimentaire. Puis je retourne faire une ballade au port pour m’imprégner encore de cette ambiance si particulière, il y a beaucoup plus de monde, le temps est couvert, c’est bien. Repas le midi tout comme il faut : nouilles sautée aux crevettes sauvages et crêpe miel citron.
Et hop, sieste, je ne suis pas un adepte de la sieste mais je sais à quel point ces moments de repos sont importants avant le départ d’une si longue course. Je pense que je n’ai pas réussi à dormir mais je me suis quand même détendu et reposé un peu. 15h45 je sors du lit, je m’habille, je prends mes sacs (1 sur le dos, un pour la mi-course à Arzon et un pour l’arrivée…ou pour l’abandon) et je pars vers le port d’où sera donné le départ.
Sur le port, déjà beaucoup de monde, je cherche l’endroit où déposer les sacs, j’y vais tranquille, il me reste 25 minutes avant le départ. On m’indique l’endroit et là, incroyable, une file de gens attendant de déposer leurs sacs. La file n’avance pas, je ne comprends pas pourquoi mais, discipliné, j’attends mon tour. L’heure passe, 16h40, j’avais rendez-vous avec les Kikous pour se rencontrer avant le départ, zut je loupe ça. J’entends les traileurs bougonner autour de moi, la tension monte, je comprends, le temps passe, on avance pas et le départ est très proche. Soudain mouvement de foule, les gens forcent le passage et déposent leur sac, y’a un moment pour la discipline et un moment pour l’indiscipline, c’est cool ! En fait, en voulant bien faire, les bénévoles recevaient les sacs un par un, mettaient une étiquette sur laquelle ils notaient le n° du dossard dessus, puis allaient ranger les sacs par destination et par n° dans le parc à sac. Travail de fourmis…Donc nous voilà tous dans le parc à noter nos n° d’une façon ou d’une autre et hop le tour est joué : 3 minutes.
Je me rends au départ, il est 16h55, le commentateur nous dit que le départ sera donné à 17h05 et multiplie les annonces, honnêtement c’est chiant, j’essaye de rester dans ma bulle curieusement je ne suis pas énervé, pas surexcité, je suis anxieux, calme. Vivement le départ parce que là c’est long.
Enfin le départ est donné, pour un tour en ville avant de revenir sur le port et franchir la ligne de « vrai » départ. La foule nous acclame, moi je me jauge, j’essaye de savoir si les sensations sont bonnes, je ne suis pas enthousiaste, j’essaye de ressentir quelque chose. Rien, ni bon, ni mauvais, habituellement je sais rapidement comment va se dérouler ma course, si je suis dans un bon ou dans un très bon jour , mais là rien, nada, le vide. Inquiétant.
C’est parti, je sais qu’il faut retenir les chevaux, qu’il ne faut jamais aller vite et que quand tu te sens bien c’est que t’es trop rapide. Pourtant « emporté par la foule » (merci Edith), je suis un petit peu trop haut en Fc sur les 15 premiers Kms, rien de grave mais il faut que je me méfie. Je ne m’arrête pas au ravito d’Arradon (18,4Kms), je prends juste un TUC au passage, je sais qu’il y a toujours la queue au premier ravito et j’avais chargé ma poche à eau pour ne pas avoir à m’y arrêter.
Nous longeons l’eau sur un petit muret et soudain quelques marches descendent jusqu’à la plage, sauf que la mer est haute et qu’il n’y a plus de plage, que de l’eau. J’ai un moment de réflexion : Est-ce que j’enlève mes chaussures ou est-ce que je passe comme ça ??? Je fais comme le plus grand nombre, j’ôte chaussures et chaussettes et je franchis la centaine de mètres avec de l’eau au-dessus du genou Pour ceux qui avaient prévu et pris l’option sacs, il fallait aussi prévoir de prendre des grands sacs car il y avait bien 70 Cm d’eau par endroit.
Quelques marches nous remontent sur le muret, je sèche avec attention mes pieds (merci le buff Kikourou) je remets chaussettes et chaussures et c’est reparti, grosse perte de temps quand même, j’espère juste qu’il n’y a pas la même chose 200 mètres plus loin…
Du 20ème au 40ème, gros coup de mou, je me sens pas bien, pas mal, mais pas bien. Je suis mollasson, pas fatigué mais pas la pêche, c’est difficile à définir. Je me dis que la route est très longue et que comme mes sensations ne sont pas parfaites je pense déjà à abandonner plutôt que de souffrir pendant des Kms, je fais des bornes avec cette idée noire en tête, la peur de la suite, surtout que je me fais beaucoup doubler et que ça me mine le moral (en réalité je n’étais pas trop lent, les autres étaient juste trop rapides).
Ravito à 38,4Kms, Larmor Baden, c’est ici que j’ai abandonné l’an dernier (on tournait dans l’autre sens), il faisait nuit, l’emplacement me semble tout petit, il me semblait immense l’an dernier. En un an j’aurais fait le tour complet avec ces 38 bornes, la boucle est bouclée.
Départ -> Larmor Baden :3h50, 36Kms, 8,5Km/h, FcMoy 140, FcMac 155
Je mange un peu trop au ravito (quatre cuillères à soupe de pates, un tranche de jambon et un peu plus) et je le regrette rapidement après (estomac lourd). Pour la suite et pendant toute la course, j’ai pris le parti de très peu manger de solide, un quart de banane, un TUC et une tranche de saucisson au maximum à un ravito, jamais plus, je n’ai pas pris de soupe ou de plat chaud. Je m’alimentais à chaque ravito, mais très peu, j’ai très peu puisé dans ce que j’avais dans mon sac hormis l’eau avec de l’Hydrixir bien sûr. Et après chaque ravito je me forçais à marcher 500mètres pour digérer un peu.
Vers le 40ème j’arrive à la hauteur d’un marcheur, je vous vois déjà sourire, attention pas un marcheur de rando, un marcheur de combat, une machine de guerre, un mec qui marche à 8,5Km/h pendant 100 bornes sur du plat. Il est tranquille, il me parle, il a un rythme d’horloge suisse. J’aime bien son rythme et je reste avec lui. Du 40ème au 55ème je trottine à côté de lui, on cause, le rythme est parfait 130 au pouls pour moi (72%FcMax), je ne me fatigue pas et ça avance bien, on est au rythme des coureurs sur le plat, on les double dans les montées, ils nous rattrapent dans les descentes (enfin c’est pas la montagne non plus). C’est parfait, ça me fait oublier la course, le chemin qu’il reste à faire, Philippe (c’est son prénom) m’a aidé à trouver mon rythme.
On poursuit comme ça jusqu’au ravito du Bono, la nuit est tombée, il fait bon. J’emprunte de la NOK aux podologues pour mes pieds, Philippe passe voir ou j’en suis pour que l’on reparte ensemble, je lui dis d’y aller, de ne pas m’attendre, il faut encore que je mange un bout, que je remplisse ma poche a eau, je ne veux pas le ralentir.
Larmor Baden -> Le Bono : 2h35, 18.7Kms, 7,4Km/h, FcMoy 133, Fc Max 149
Je repars du Bono, il fait nuit, il fait bon, parfait, j’aime bien la nuit, j’adore cette sensation d’être seul, de courir dans un tunnel avec les sons feutrés et les odeurs autour, cette fraicheur, l’idée d’abandonner me revient, pas très longtemps, je me dis très vite que le passage en bateau est dans 30 bornes et que je vais quand même pas lâcher avant d’avoir profité de la traversée. J’avais prévu aussi des baisses de motivation et des réponses type, dans ce cas : Sur une course aussi longue c’est normal d’avoir des moments de moins bien, ça va vite aller mieux. Je garde un rythme aux alentours de 130 puls, tout passe très vite, j’ai très peu de souvenirs de cette nuit, je me souviens bien du petit port de Saint Goustan, de la montée (la plus raide et longue du parcours) jusqu’à Auray mais je me souviens pas du ravito de Crach au 70ème.
Le Bono -> Crach : 2h15, 15.3Km, 7,2 Km/h, FcMoy 126, FcMax141
Le jour se lève déjà, je rencontre un autre coureur avec qui nous causons un dizaine de bornes jusqu’à l’embarcadère, déjà 87 bornes de faites. Je me sens enfin bien et je sais que je dois donc ralentir.
Me voilà à l’embarcadère, j’ai déjà vécu l’an dernier et je n’en ai pas un bon souvenir, sur le bateau il fait froid, c’est long, on est engoncé et il est très difficile de se relever à la fin.
Crach -> embarcadère : 2h23, 16.5 Kms, 7.4Km/h, FcMoy 126, FcMax 141
J’anticipe en me couvrant bien (j’avais déjà ma veste) et en surélevant mes jambes sur les boudins du zodiac (très bonne idée). A l’arrivée aucun problème pour sortir du bateau, enfin un bon signe, ça c’est une très bonne nouvelle, enfin une. J’ai bien en mémoire ma sortie de l’an dernier et là je peux comparer : je suis frais, c’est génial !!
Je trottine toujours à mon rythme, sans changer, sur les 6Kms qui nous séparent du gros ravito de mi-course à Arzon.
Débarcadère -> Arzon : 54Min, 5.9Kms, 6.5Km/h, FcMoy 119, FcMax 136
Arzon, 96Kms parcourus en 11h22, mon sac m’attend, c’est le ravito de mi-course, tables, plats chauds, dans un gymnase, on peut y dormir un peu, il y a des podologues.
Je remange un bout, un barre protéinée, une tranche de saucisson, une banane, je bois 700ml de boisson de récupération, je refais le plein de mon sac, je décide de ne pas remettre de barre salée, j’en ai mangé une c’était dégueulasse j’ai cru que j’allais vomir. Je fais le bilan de mes vêtement, ma tenue me convient je la garde, je sèche mes pieds avec une petite serviette que j’avais amené, je badigeonne de NOK et je change mes chaussettes qui sont trempées depuis quasiment le départ pour des sèches et propres, je garde les mêmes chaussures, je change la batterie de ma lampe (message important pour que mon mental intègre que je suis prêt à passer une autre nuit dehors), je change la batterie de mon portable. Je fais un point de mes pieds, de mon corps, de mon mental : tout va bien. Allez on ne traine pas, c’est reparti !
Je sors vers 7h30, il bruine, il crachine, il y a eu une averse pendant que j’étais à l’intérieur. Il y a des flaques d’eau et mes pieds resteront secs pendant 100 mètres environ. Super les chaussettes toutes neuves.
Dès le départ j’ai choisi de courir en ne pensant qu’au ravito suivant, pas plus et une fois arrivé au ravito de ne pas trainer. Et de recommencer. On verra si la fatigue me dépasse, je n’ai pas décidé à l’avance si je dormirais ou pas pendant la course.
Le crachin rafraichi, la course réchauffe, j’enlève rapidement ma veste pour ne pas avoir trop chaud et je trottine en tee-shirt sous la pluie. C’est comme ça qu’on apprend à parler breton, en faisant comme les locaux
Cette petite pluie s’intensifie ou se réduit dans la journée, ça reste agréable. Je préfère ça au soleil, largement.
Mes pieds commencent à me déranger, mes petits doigts de pieds sont écrasés sur les côtés, ça gonfle, surtout que pour éviter les frottements j’ai mis deux chaussettes à chaque pieds.
Et je ressens soudain une vive douleur à l’annulaire du pied droit. Je m’arrête, je regarde, c’est pas beau. L’ongle flotte au mileu d’une ampoule de liquide très clair. Bon, je sais ce que c’est, je ne peux rien faire, ça fait mal, c’est normal, aucun souci, je continue comme ça. Allez soyons cartésien, la douleur est une information et ça ne m’empêche pas de continuer, de toute façon je ne peux rien faire d’autre. Et ben ça marche ce genre d’argument, j’ai poursuivi en courant et très rapidement la douleur s’est effacée.
Arzon -> Port Nèze : 1h39, 11.5Kms, 7 Km/h, FcMoy 123, FcMax 137
A partir de là, j’ai de moins en moins de souvenirs, j’ai dû me mettre en pilotage automatique. Mes pieds sont de plus en plus douloureux.
Port Nèze -> Sarzeau : 2h10, 15,2Kms, 7.3Km/h, FcMoy 123, FcMax 139
Sarzeau c’est le dernier gros ravito, plus que 55 bornes, je sais qu’il ne faut surtout pas que je m’éternise ici. L’an dernier c’est au dernier gros ravito que j’ai abandonné, c’est confortable, il fait chaud, il fait sec, il y a des repas chauds, des bénévoles sympas, des podologues, des lits pour se reposer. L’enfer est ici, il ne faut surtout pas céder aux sirènes de la facilité, il faut repartir au plus vite. Je mange un peu, je remplis ma poche à eau. Je vais demander aux podologues de la NOK pour mes pieds, je fais d’abord le pied droit avec cette vilaine ampoule qui ne me fait plus mal. Mes petits orteils ne sont pas beaux et présentent de sérieuses traces, en faisant mon pied gauche je découvre une ampoule que je décide de faire soigner. Je ne parle pas de mon annulaire droit, il n’est plus douloureux et je crains l’avis du podologue ou la douleur après un soin.
Hop, c’est reparti mon Fafa
Sarzeau -> Noyalo : 19.7 Kms, 2h50, 7Km/h, FcMoy 120, FcMax 137
Là je ne me souviens plus de rien, enfin presque, j’ai de plus en plus mal aux pieds, je décide d’enlever une couche de chaussettes car mes pieds sont trop écrasés ; A un ravito il y a encore des podologues. Je décide pour ne pas perdre de temps et pour ne pas aggraver les douleurs de ne pas aller les voir et donc de ne même pas rajouter de NOK. Quelle erreur !
Plus je marche et plus mes chaussures se remplissent de sable, caillou,…et plus je m’arrête pour vider mes chaussures, ça chauffe fort dedans à un moment j’enlève ma chaussette pour voir si j’ai pas un caillou dedans et je vois mon pied fumer !
A 15h il arrête de pleuvoir, mais le temps reste assez frais, couvert. Tant mieux.
Noyalo -> Le Derf : 13.9 Kms, 2h06, 6.7Km/h, FcMoy 118, FcMax 133
J’ai trop mal au pieds, je ne coure presque plus, j’ai des ampoules sous la plante des pieds au niveau de la racine des orteils plus particulièrement entre le pouce et l’index, c’est dommage j’ai encore la pêche, je ne suis pas épuisé et je n’arrive plus à courir juste à cause des douleurs liées aux ampoules.
Mais je sais qu’il me reste suffisamment de temps pour finir, même en rampant. J’appelle ma femme pour qu’elle me pousse, me réconforte, je pleure presque de douleur et de joie d’en être là. Allez, plus que quelques kilomètres. Je marche sur le port, la foule m’acclame : « Allez les jaunes », le jaune est la couleur du 177. Nous sommes portés, les gens nous estiment, un jaune comme moi qui marche est plus applaudi et encouragé qu’un rouge ou qu’un bleu à fond. C’est merveilleux. Je plaisante un peu avec les gens, je profite de chaque instant, je ne veux surtout pas oublier ça ou aller trop vite, le moment est venu de recevoir l’aide et les applaudissements de tous ces gens. Merci, merci !
Je m’approche de l’arche d’arrivée, une dame me dit : « Dépêchez-vous dans moins d’une minute ça fera 28 heures de course », c’est con, je ne m’étais pas fixé d’horaire mais moins de 28 heures ça me plait alors je coure, plus aucune douleur, je sprinte presque sur 60 mètres et je finis avec 27h59’25 inscrits au chrono. Mon temps réel est de 27h 40Min 16Sec, je finis 211ème et 105 V1H.
Le Derf -> Port Anna -> Arrivée : 22.4Kms, 4h15, 5,7Km/h, FcMoy 112, FcMax 134
Point positifs :
Points négatifs :
11 commentaires
Commentaire de valdes posté le 05-07-2014 à 08:52:14
Magnifique récit. En plus, j'ai du te croiser entre Arzon et Port-Nèze, moment où je me retournais à chaque fois sur les jaunes, surtout en solo, pour leur exprimer mon admiration et leur prodiguer les encouragements de rigueur pour la suite.
Voir que la suite fût aussi réussie est un bonheur pour nous de vous avoir croisé. Bravo et bonne récupération à toi. Quelle belle revanche ...
Commentaire de Fa² posté le 06-07-2014 à 11:22:35
Oui, quelle revanche, je ne suis pas encore redescendu de mon nuage.
Merci de tes encouragements, oui tu as dû me dépasser. On se sent fort quand des coureurs rapides et aguerris nous félicitent de cette façon , on se prend pour une star, un héro, on se rend compte qu'on accompli un petit exploit quand même. ça rend fier et aide à finir mieux!
Commentaire de Jean-Phi posté le 07-07-2014 à 16:25:09
Superbe course qui donne fortement envie pour 2015 ! tu te plains des chaussures : Chaussures trail ou route ? Je n'arrive pas à voir sur les photos. Il me semble que les route sont plus adaptées non ?
Commentaire de valdes posté le 07-07-2014 à 17:01:30
Mizuno Wave Enigma qu'il a écrit le super Fa2 ... Chaussure route il me semble mais le samedi c'était super mouillé boueux. J'ai moi-même fortement regretté de ne pas avoir chaussé des trails au lieu de mes routes qui prenaient l'eau ...
Reste encore sur ton nuage Fa2, cela fait du bien et franchement belle course, tu l'as bien mérité ...
Commentaire de cricribi posté le 11-07-2014 à 12:40:20
Chapeau Fa2 pour ton temps. La course était superbe. On a profité de la fraicheur du climat pour ne pas trop souffrir. Le fait aussi d'inverser le parcours a permis de commencer par le plus difficile en technique.
Belle prestation !
Commentaire de Fa² posté le 16-07-2014 à 18:34:51
Merci à tous,
oui je confirme, chaussures de route. Je suis content de ce choix même si j'ai eu des échauffements aux pieds. Effectivement le climat "breton" nous a bien aidé :-) et c'est un plus aussi de courir en sachant que la partie la plus "technique" est derrière nous. Sur les 50 derniers il suffit de tenir le rythme et de ne pas s'emballer. Facile à dire aujourd'hui, je pensais pas pareil l'an dernier...
Commentaire de sabzaina posté le 09-02-2015 à 23:20:38
J'ai enfin pris le temps de lire ce CR plaisant et très émouvant.
Tu étais très bien préparé, tu n'as rien laissé au hasard, et tu as pu prendre ta revanche.
Bravo à toi d'avoir retenté, bravo d'être allé au bout de ces trèèèèèèèèèèès nombreux km.
Bon pour les 2 paires de chaussettes, je pense que c'est risqué quand même ;)
178 km, cela me paraît fou fou fou mais "ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait"
Admirative
Commentaire de float4x4 posté le 19-06-2016 à 19:53:39
Bon bah on va essayer de faire pareil cette année ! chouette récit :) (marrant j'ai à peu près prévu les mêmes temps de passage... on verra)
Commentaire de Fa² posté le 19-06-2016 à 21:09:22
Merci, dernière ligne droite avant vendredi. Si c'est ton premier, ne te fixe pas trop sur des temps de passage. Fais au fée linge.
Commentaire de Fa² posté le 19-06-2016 à 21:10:24
* au feeling (foutu correcteur)
Commentaire de float4x4 posté le 20-06-2016 à 10:54:13
oh ouais, j'ai prévu d'y aller tranquille tranquille... tout ce plat me fait peur :p
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