L'auteur : boofi
La course : Trail des Pyramides Noires - 104 km
Date : 31/5/2014
Lieu : Oignies (Pas-de-Calais)
Affichage : 1869 vues
Distance : 104km
Matos : J'avais des batons sur cette course avec peu de dénivelé, mais ça me porte quand la route est longue.
Objectif : Terminer
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Trop la honte !
Je ne suis pas arrivé au bout. Néanmoins, séduit par la course, je ne peux pas ne pas mettre en ligne les quelques photos que j'ai prises.
Pour commencer le site classé du 9/9bis à Oignies. Les photos sont prises la veille, le jour de la course c'était nettement plus animé !
Les installations sont énormes, j'essaie d'imaginer comment ça fonctionnait quand c'était encore un outil de travail.
toujours sur le site du 9/9bis, le metaphone
et là, des gros canapés, laissant présager une récup confortable à l'arrivée.
Le côté "décalé" de ces canapé était très sympa.
Je prends mon dossard. Ho des goodies ! j'aime bien les surprises : une gourde plate, un tube de gel, des poudres, un buff et les bons pour une bière et un repas pour après l'arrivée.
Le départ : la navette qui doit nous prendre en charge sur le site du 9/9 bis est prévue à 2h30. Je quitte mon camping sympa et familial à Faumont et gagne Oignies. J'ai facilement trois quart d'heure d'avance quand je me gare sur le parking.
Je constate avec plaisir que le parking sera protégé par des maitres chiens.
Nouvelle surprise : des viennoiseries et du café chaud sont là pour nous faire patienter. Je prends le café mais j'abandonne avec déception les viennoiseries, étant sujet au troubles gastriques sur les courses longues.
Les bus arrivent, manoeuvrent pour faire demi-tour. J'ai eu l'impression qu'ils ont galéré pour ce faire d'ailleurs.
On est ensuite déposés sur le site de départ. Là l'organisateur, quelques minutes avant le départ, nous indique qu'il y a du débalisage sauvage. Des éclaireurs partent à vélo pour régler le problème, mais il nous distribue à tous le roadbook. En réalité, je n'ai eu aucun problème de balisage sur les 80 km environ que j'ai fait.
Première bosse ! il faut monter à gauche, et on croise ceux qui redescendent sur notre droite. Arrivé en haut, on cherche partout une éventuelle balise à pointer, mais il n'y en a pas. Je fais encore quelques clichés d'en haut :
décidémment cette première partie de parcours me plait bien. Il fait frais, et la campagne, sous le soleil levant, se montre sous son plus beau jour.
Les sites croisés sont souvent très beaux.
Un bémol cependant : les abords de l'autoroute que l'on doit traverser sont moches.
J'ai remarqué que le chemin sur lequel on courait les premières heures était conçu sur une ancienne voie de chemin de fer. C'est parfois bucolique :
(au fond on voit un terril au dessus du chemin)
Ce chemin est parfois surélevé, ce qui donne un beau point de vue sur le secteur.
Par contre, le défaut de ce chemin, c'est qu'il est plat, longiligne, et que je n'ai pas l'allure d'une locomotive, alors je m'ennuie rapidement, et il me faut me relancer sur ces portions de plat, ce qui est plus fatiguant que prévu.
Avec le jour, la chaleur monte aussi. Et la je peste sur les portion de bitume trop longues, et je découvre que les terrils, ça renvoie bien la chaleur aussi.
Les décors sont parfois lunaires, c'est grand, c'est impressionnant
Comme je le disais, le balisage ne souffre d'aucun défaut, c'est très professionnel. Les ravitos sont biens aussi, il y a tout ce que j'aime : psa grand chose ne passe quand je cours.
D'ailleurs, suite à un défaut de dosage de ma gourde, j'ai des nausées après le ravito du 60e. L'équipe des bénévoles sur place m'a averti que j'allais monter sur le plus haut terril d'Europe. Je suis curieux de voir la bête, j'ai une appréhension aussi, avec ma tête qui tourne et mes nausées. Un signaleur doit voir que j'ai pas l'air bien et s'en enquiert auprès de moi, je n'ai pas envie de me faire sortir, je dit que tout est nickel et je force l'allure. Je crois que j'ai réussi à faitre illusion.
Je monte sur le fameux terrils. Il est bien chaud, lui aussi, et me pique les cuisses. Je profite du panorama, je pointe sur une balise un peu en contrebas que j'aurais loupée si on ne me l'avait pas indiquée. Je passe le mot sur la localisation de la balise, légèrement en contrebas, pour les autres coureurs, des fois qu'il y en ait d'aussi peu lucide que moi.
J'ai été déçu de ne pas passer par le centre ville de lens, que je voulais découvrir. On a fait le tour par des rues sans plus de cachet (encore du bitume grrrrr)
En arrivant chez Marcel (voir les autres récits), une ambiance terrible. Les petits vieux mettent de la jeunesse dans mes jambes, mais ça ne suffit pas à me donner une vitesse suffisante. Déjà le mineur est derrière moi. Il galope avec nous depuis ce matin, sauf que lui ne souffre pas : ce type est irréel. Un rapide calcul mental me met devant l'évidence, je ne passerai pas la dernière barrière horaire -> camion.
Sur le site d'arrivée, l'animateur salue au micro l'arrivée du camion des éclopés et de l' escargot (moi). Il félicite notre courage malgré l'échec, et nous invite à revenir pour la prochaine édition.
Très bonne ambiance sur le site d'arrivée, a retenter, pourquoi pas ? S'il présente trop de bitume à mon goût, j'ai bien aimé ce trail, qui offrait de plus de très bonnes prestations pour le prix.
3 commentaires
Commentaire de benlacrampe posté le 07-06-2014 à 20:14:49
Merci pour ce récit et ces belles photos.
Content que la course t'aie plus.
Samedi dernier il faisait bien lourd pour courir un 100km notamment sur les parties bitumées.
Des chances que le parcours soit différent l'année prochaine. Une invitation à revenir.
Commentaire de boofi posté le 08-06-2014 à 09:04:31
Ça sera avec grand plaisir !
Commentaire de Mustang posté le 10-06-2014 à 23:55:47
Superbe reportage photos! Un trail qui mérite de grandir. bravo pour ta perf!
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