Récit de la course : La Kainoise 2006, par guirlande
L'auteur : guirlande
La course : La Kainoise
Date : 10/6/2006
Lieu : Kain (Belgique)
Affichage : 799 vues
Distance : 21.1km
Objectif : Pas d'objectif
1 commentaire
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La Kanoise
Nous voici à la Kainoise course que j'attends avec impatience. Je pense avoir tiré les leçons de Velaines et me suis préparé en conséquence. Menu pâtes et eau durant la semaine. J'ai même pris le parti de porter une casquette moi qui déteste ça.
Les derniers entraînements dont la veille en configuration four ont été positifs. Je ne souffre pas de la chaleur et apprécie le beau petit vent.
Nous y voici et bizarrement quelque chose en moi me dit que ça va pas être la joie. Je suis assez crispé alors que je me sentais très détendu jusque là. Enfin soit, ce n'est quand même pas de la petite bière qui nous attend aujourd'hui et les visages rencontrés n'en mènent pas plus large que moi.
Je pensais partir à du 4'50" grand max...
Le départ est donné, je vois Pascale Delem qui me semble être une bonne référence dans le domaine et me dis qu'un groupe pourrait se former. Rapidement je me rends compte que ça va trop vite et essaye de rejoindre Myriam, là aussi une bonne référence. La jonction est faite et je mem retrouve même avec Eddy Mahieu dans un groupe aux forts accents Velainois. OK très bien, on va rester calfeutré. Je ne vois pas le 1e km mais passe au 2e en 9'23".... Bon ben on va lever le pied. Je dois dire honnêtement que ce n'est pas que la sagesse qui m'a fait freiné, je peinais à suivre le rythme tout simplement. Ceci restera mon gros point d'interrogation car tous les gens cités, je dois normalement pouvoir les suivre sur 2 km sans me griller mais soit...
Les 2 km suivants donc sont pris en 5'10" et 5'12". Miko et Tonton qui me verront au 3e me diront après que je semblais déjà cuit. Ils avaient raison.
Je suis en 5'10" mais à fond, les jambes sont sans force. Je ne souffre pas trop au niveau respiration mais les jambes ne répondent plus.
Dès le 5e km, je dis à Spideral que je vais jeter l'éponge mais je veux me battre. Je sais que notre supporter team est à la sortie de l'Escaut et je me dis que je dois essayer. Le 7e km semble aller mieux, je redescends vers les 5'30". Je me remets à espérer au moins boucler cette course. Ensuite, les jambes se remettent à caler et je n'avance plus, je souffre comme rarement j'ai souffert. Arrivé près de mon épouse, je défais mon dossard. Sebe et PhilippeP qui tournent au ralenti me proposent de venir avec eux mais mon épouse m'en dissuade et je me dois de dire qu'elle a raison.
On va certainement me dire que je suis ridicule mais des larmes me montent, de rage et de déception. Je crois ceci dit (j'ai quelque peu tremblé à la Grignotière rejointe en voiture) que l'état déjà bien entamé a contribué à cet état d'esprit. Après quelques dizaines de minutes à encourager les copains je décide (car ça va mieux) d'essayer d'épauler un peu Fabienne. De rage, de folie ou d'altruisme je sais pas. Je ne le ferai que durant environ 3 km incapable de suivre son rythme et finirai quasi en marchant. Aucun épuisement mais un off day.
Evidemment l'excuse de la chaleur est le plus évident. Je ne sais ce que je dois en penser. Deux jours ont passé et bien que j'aime analyser mes bons ou mauvais résultats, ici, je ne trouve pas ce qui a pu provoquer cela. Que j'explose au 10e sous ce temps OK. Que je ne sache pas suivre des personnes qui ne devraient pas être inaccessibles après moins de 2000m là je m'interroge.
Je termine avec une mention toute particulière à Louis fine que je salue bien bas, à Diduv et Pascalito, à Sebe et PhilippP, à Eddy et Fredouille? à Manu et Mymy et finalement à toutes les personnes de notre bande qui se sont coupées en quatre pour nous aider et que je regrette d'avoir déçues.
1 commentaire
Commentaire de Pascalito posté le 12-06-2006 à 10:00:00
C'est pas grave, c'est le métier qui rentre. T'auras plus de jus que nous dans les jambes pour Thimougies.
Je ne suis pas un fana de la chaleur mais j'ai par hasard découvert il y a quelques années un moyen qui m'a fait comprendre comment je pouvais resister à la chaleur et quelles y étaient mes possibilités et limites: le sauna.
Probablement certains te diront que j'ai tout faux mais pour moi je dois dire que j'ai pu trouver de bons repères (les puls montent aussi quand t'es couché à rien faire sous 95°).
Si cela t'intéresse et que t'as pas froid aux yeux envoie moi un mail ou un pm...
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