L'auteur : jerem-runner
La course : Semi-Marathon de Paris
Date : 2/3/2014
Lieu : Paris 12 (Paris)
Affichage : 1549 vues
Distance : 21.1km
Matos : Asics : T-shirt sans manche, cuissard, Gel Cumulus 15
Manchon BV Sport Elite
Objectif : Battre un record
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Il y a des saisons avec un objectif.
Il y a des saisons avec des objectifs.
Il y a des saisons qui ne ressemblent à aucune autre.
Vous allez me demander pourquoi un semi-marathon alors que je vous ai annoncé que ma saison sera consacrée au trail. Et bien je vous répondrai que même dans une saison trail, il y a des compétitions préparatoires et/ou des compétitions autres que du trail qui permettent de se mettre en confiance.
Tout commence fin 2014, à l’ouverture des inscriptions pour le semi-marathon de Paris.
Une fois au travail, direction l’ordinateur et je me connecte sur ASO Challenge… finalement non car trop de monde sur le serveur pour pouvoir faire partie des premiers inscrits et bénéficier du premier tarif de 40€. Il me faudra attendre 13h00 pour pouvoir faire partie de ces 6000 premiers inscrits.
Pourquoi me suis-je inscrit à cette course ?
Mon début de saison 2014 est planifiée avec le 30 km du trail hivernal du Sancy me permettant de découvrir le trail (je sais, je n’ai pas choisi le plus facile) puis le 30 km de l’Ecotrail de Paris le 29 mars. Le dimanche 2 mars est alors une bonne date pour une compétition courte sur route pour faire le point sur l’entraînement.
Vendredi 28 février
Après de nombreux entraînements en aisance respiratoire, fractionné, natation, fartlek… il est venu le jour d’aller récupérer mon dossard pour participer à la course.
Je me suis donc rendu au Parc Floral de Vincennes où le salon du semi-marathon de Paris a été installé. Etant arrivé tôt, très peu de queue à la validation des certificats médicaux et à la récupération des dossards. L’affichage et le guidage étant très clair, impossible de se perdre.
Petit bémol à la remise du t-shirt du semi-marathon, où la taille la plus commune (L) ne possède qu’une seul queue (qui est malheureusement aussi la plus longue pour le coup). Donc un peu d’attente, qui au final ne fut pas si longue.
Dans l’après-midi, je ferai une dernière séance d’entraînement ou plutôt de décontraction musculaire en allant à la piscine faire des longueurs, de l’aqua-elliptique et du jacuzzi.
Le réveil sera tôt pour pouvoir prendre un petit déjeuner plutôt classique pour un matin de course. N’ayant pas trop de connaissance en nutrition sportive et n’ayant pas un encadrement avec un nutritionniste, j’essaye juste de faire attention à ma nourriture par rapport à mes activités physique.
Dur dur de se réveiller quand même, il est 6h34 et je monte dans le train pour aller à Paris accompagné de ma copine et de mon frère. C’est la première fois qu’ils viennent assister à un évènement de ce type. Première fois également que je me rends sur une course avec des accompagnateurs qui m’encourageront avant la course et me féliciteront après avoir franchi la ligne d’arrivée.
Nous arrivons alors une heure environ avant le départ, le temps de me changer où je peux et j’attaque la dernière phase d’hydratation d’attente ainsi qu’une banane pour le sucre.
L’échauffement collectif commence à 9h30, je donne alors ma veste à ma copine par-dessus la grille qui nous sépare avant qu’elle ne se rende après la ligne de départ pour profiter de l’évènement.
Et « pan », top départ des élites à 10h00, puis chacun des sas prendront le départ afin d’éviter un embouteillage monstre en lâchant prêt de 40 000 concurrents d’un coup. Je suis dans le sas bleu (1h40) et bien concentré dans ma course et j’ai franchi la ligne de départ à 10h10. Tellement concentré, j’ai à peine fait attention à mes deux supporters qui m’encouragent.
Je me suis élancé sur la gauche de la route, afin de pouvoir doubler les plus lents du sas bleu. En effet, des concurrents s’étaient glissés sur les premiers rangs pour pouvoir partir devant sans penser qu’ils gênaient un peu les autres. Je me place donc avec les plus rapides du sas bleu en tête du groupe et nous rattrapons quasiment dès le premier kilomètre la catégorie de personne s’étant inscrit dans le sas jaune (1h35).
Les premiers kilomètres défilent aisément, et ma montre (Garmin 310 XT) me signale chaque kilomètre effectué. Je la consulte brièvement afin de voir mon temps au kilomètre :
Je ne suis jamais allé aussi vite à l’entraînement, mais je me sens à l’aise, voir même facile. Je me dis alors que je vais garder l’allure que j’ai actuellement et qui vivra verra.
A ma grande surprise, j’aperçois un ami en train de jouer de la musique sur le bord de la route pendant ces premiers kilomètres (souvenez-vous, 2 guitaristes sur le côté droit de la route dans le bois de Vincennes). Je me mets alors sur le côté droit de la route, sur le trottoir juste pour lui faire un petit coucou en passant devant lui.
L’organisation a installé des pointages chrono tout le long du parcours qui permettent un suivi en live de chaque participant. Chaque pointage est installé aux kilomètres 5, 10 et 15, quasiment à chaque ravitaillement que j’ai réussi à prendre sans encombre. J’ai réussi à prendre à chacun d’entre eux de l’eau et un quart d’orange et/ou un morceau de banane. Je m’étais fixé de ne pas m’arrêter si je voyais beaucoup trop de monde pour ne pas perdre de temps bêtement.
Le pointage m’a donné les chronos suivants :
Il fait vraiment super beau, et c’est donc un plaisir d’effectuer ce semi-marathon. Et quand je consulte mon allure moyenne sur ma montre, je me sens libre comme l’air et je sais que je vais battre mon record personnel de 1h41 sur un semi. L’objectif évolue alors en course, pourquoi ne pas aller faire moins de 1h35 ?
J’arrive dans les deux derniers kilomètres, je me rends compte que je suis vraiment allé vite malgré les quelques faux plats qui viennent ralentir l’allure. Puis dernier kilomètre, tout en faisant l’effort d’accélérer, je cherche mes deux supporters derrière les barrières. Surprise à moins de 500 mètres de l’arrivée je les vois et les entends, cela me donne le sourire et je suis encore plus fier d’avoir battu mon record personnel de plus de 9 minutes, car j’ai franchi la ligne en 01h32'09".
Que du bonheur, je suis soulagé d’avoir fini et à la fois heureux. Je fais tranquillement le chemin après l’arrivée qui nous permet de récupérer un poncho, une magnifique médaille, et un ravitaillement en eau et fruit avant de retrouver ma copine et mon frère heureux et fiers de me retrouver.
Lendemain de course
Il est l’heure de faire le bilan et de récupérer de la course. J’ai quelques courbatures dans les cuisses et une légère douleur dans le mollet gauche. Je me programme donc une semaine sans entraînement.
Je consulte les données de ma montre, je regarde mon classement, et ça me rend encore plus heureux.
Cette course confirme ma grande forme, et vient concrétiser mon objectif caché au fond de moi, franchir la barre des 1h35 et être classé dans les 10 premier pourcents des finishers.
- Chrono : 01:32:09
- Allure : 4'22"/km
- Vitesse : 13.74 km/h
- Ecart avec le premier scratch : + 32'01"
- Ecart avec la première femme : + 22’46″
- Ecart avec le premier sénior : + 31'29"
- Scratch : 2213e/32913
- Hommes : 2149e/23190
- Catégorie SEM : 1429e/14011
Retrouvez mes photos ici
Retrouvez mon enregistrement Garmin ici
3 commentaires
Commentaire de Overnight posté le 05-03-2014 à 19:28:13
Félicitations! ça cest de l objectif explosé:). Bon bah déjà un devant moi à l ecotrail :D
Commentaire de Lolotherunner posté le 28-04-2015 à 18:19:52
Félicitations pour ce bon chrono...finalement tu avais raison de t'aligner sur une course differente des courses-nature, exceptionnellement.
P'tite question : qu'as tu pensé des ASICS CUMULUS ? (je viens juste d'acheter une paire de Cumulus 17)
Commentaire de jerem-runner posté le 02-05-2015 à 17:22:17
Eh bien j'ai été tres sarisfait des Cumulus qui ont été première running de qualité après quelques modèles bas de gamme chez Asics. Aujourd'hui je cours en Kayano 20 après avoir eu 2 paires de Cumulus, mais chaque piedş sont différents, donc ce qui plait à un, ne plait pas forcément à d'autre.
Et je ne jure que par Asics depuis quelques années, en trail également avec une foulée pronatrice selon le podologue.
Mais je n'ai jamais été déçu par les amortis et la solidité des chaussures, quasi 800 bornes avant que je les changes.
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