Bonjour le mal de cannes ce matin - je ne peux plus monter les escaliers quant à les descendre c'est pire encore
La grosse galère j'ai connu samedi - j'ai passé les 30 premiers kilomètres à me freiner pour ne pas aller trop vite car que des faux plats descendants et des descentes, les 20 suivants ont été nettement moins rapides et là (c'est bizarre ) je n'avais plus besoin de me freiner - ça montait et dur encore - moi qui n'aime pas les côtes j'ai été servie arrivée au 50ème en 6h10 - et là les ennuis ont commencés. A priori cela devenait facile puisque en descente ou en faux plat descendant mais plus moyen de courir - complètement bloquée au niveau des cuisses - obligé de marcher et pas qu'un peu (jusqu'au 66ème) et en plus un gros problème de chaussures - les dernières chaussures que j'avais acheté devait être un peu petite (tout au moins sur ce type de parcours) car me voila depuis le 50ème avec deux gros orteils en souffrance à cause des montées et des descentes. Enfin j'arrive au 66ème (j'ai bien cru ne jamais y arriver) c'est un point important pour moi car ma petite famille s'y trouve (camping). Cela fait déjà deux fois qu'ils m'appellent sur le portable car je leur avait dit que je passerai aux alentours de 15h30 et ils commencent à s'inquiéter. Finalement je n'y suis arrivée que vers 17h. Gros soulagement - Changement de chaussures (heureusement j'en avais prévu une paire de plus) et je repars avec mon mari pour me booster jusqu'à l'arrivée. Ca va pas être du luxe. Délestée de mon camelback qu'il est parti re-remplir et qu'il va porter jusqu'au bout, je repars en alternant à nouveau marche et course. Pas long la course mais c'est tjours mieux qu'avant où je ne faisais plus que marcher. Le plus dur reste maintenant à faire - Encore 30km à parcourir - Mais que suis-je donc venue faire dans cette galère - Le moins de 13 heures (objectif bas de départ) est à l'eau Mais il n'est pas question que j'abandonne - j'irai jusqu'au bout aussi dur que cela devra être. Et ce fut dur, très très dur - Il ne m'aura fallu pas moins de 14heures pour arriver à atteindre cette foutue ligne d'arrivée qui ne se décidait pas à se montrer. Je l'ai fini ce 100 km mais plusieurs fois tout au long de la course je me suis dit qu'il fallait être complètement folle de m'etre lancée dedans
Maintenant j'ai un mal de jambes terrible et je ne vais pas courir de la semaine mais serais-je suffisamment retapée pour me lancer dans le 24 heures que je voulais faire fin mai. Aujourd'hui j'en doute un peu - Si j'ai galéré autant sur un 100km, cela risque d'être encore pire sur un 24 heures