Récit de la course : Grand Raid du Golfe du Morbihan - 177 km 2013, par Fa²

L'auteur : Fa²

La course : Grand Raid du Golfe du Morbihan - 177 km

Date : 28/6/2013

Lieu : Vannes (Morbihan)

Affichage : 4087 vues

Distance : 139km

Matos :
Chaussure : Mizuno Tarawera puis Nirvana
Chaussettes BV Sport
Boxer : D4 (irritations) puis Adidas
Corsaire : D4 puis D4
Tee-shirt : Adidas ML Climawarm
Sac : Salomon advanced S-Lab 12
Nutrition : Effinov

Objectif : Terminer

10 commentaires

Partager :

139Kms : Parce qu'on vient de loin

Pas facile de débuter le récit d'un abandon,

Je pense que je dois le faire, cela peut m'aider à analyser les raisons de cet arrêt et cela me laissera un souvenir des erreurs que j'ai pu commettre.

Avant :

Cet Ultra est un rêve pour moi depuis bien longtemps et c'est à noël 2012 qu'un ami à moi que je n'avais pas vu depuis bien longtemps m’apprend qu'il le court.

Ni une, ni deux, cela trottait déjà dans ma tête, je m’inscris. Course, camping, en avant !

Je prévois une année 2013 allant crescendo avec cet ultra en point d'orgue. Mais tout tombe à l'eau dès le premier janvier (ça part bien), blessure et douleur au creux poplité du genou gauche dès le premier entrainement de ma prépa pour l'écotrail (80).

Résultat 2 mois et demi d'arrêt de course à pied avant qu'un chiropracteur me remette tout ça en place (je vous passe les médecins, les kinés,...Qui n'ont servi à rien). On est déjà mi-mars.

Bon il me reste peu de temps, je passe la quatrième et fonce pour rattraper le temps perdu, je me lance sur un 12, un 15, un 35 puis un 64 Kms en 1 mois avec une mini récup et une mini prépa entre chaque course (pas simple). Ce qui m’emmène fin avril avec quelques kilomètres au compteur, plus de douleurs et la certitude que je suis guéri.

Il me reste deux mois avant mon ultra, je ne trouve pas de prépa adaptée sur le net ou dans les magazines alors je fais appel à un coach pour avoir un programme paramétré à moi, mon niveau, mes capacités et cette course. Bonne idée que je ne regrette pas même si ça a un coût.

            Donc deux mois de prépa, d’efforts, de temps passé à courir loin de la maison et de la famille, ça demande beaucoup de temps de faire les choses bien et de s’entrainer pour une telle course. Pas facile quand on a un boulot, une famille, d’autres choses à faire.

            Fin mai je fais un raid avec des collègues, pas de problème, la prépa suit son court.

A une semaine de l’ultra j’avais la pression, je suis plutôt cool habituellement mais là je sentais bien l’échéance approcher.

            Bon, j’ai fait une checklist de tout ce qu’il y avait à prendre mes affaires sont prêtes, mes sacs sont faits. Direction le camping de Conleau à Vannes.

La nuit de jeudi à vendredi n’a pas été très bonne, pas habitué à dormir en tente, sur un matelas gonflable qui penche (comme l’emplacement de camping), froid, du bruit, bof,bof,..

Vendredi, jour du départ, retrait des dossards : pas de problème. Repas d’avant course : OK, sieste : loupée trop de bruit. Arrivée sur la ligne de départ : fait.

Pendant :

Et enfin le coup d’envoi, la musique, les cornes de brumes, le franchissement de l’arche de départ qui s’effondre sur nous (un rigolo l’a débranché), c’est sympa. L’émotion me submerge. Enfin, j’attendais ça depuis si longtemps, c’est parti pour un tour d’échauffement en ville sous les vivats de la foule en délire scandant nos noms (je m’enflamme un peu là, l’émotion j’vous dis), avant le départ officiel sur le quai, caractérisé par le franchissement d’une ligne de bip au sol et une arche.

Pfouhh ENORME le départ (je risque pas de vous raconter l’arrivée).

En avant, tout va bien, je prends mon temps, je cours au cardio, je me suis mis entre 70 et 85% de FcMax comme consigne pour ne surtout pas aller trop vite, j’ai lu que la difficulté de cette course, c’est sa facilité : plat, roulant, on a tendance à envoyer trop vite, trop tôt. Donc je me retiens.

J’avais un plan de marche en 27h30, temps de pause compris, faut préciser que je n’ai jamais couru aussi longtemps donc ce plan est indicatif. J’avais également prévu de courir tout le temps, pas de cyrano ou autre. Juste course lente, régulière à 8Km/h environ.

J’ai divisé la course en 3 parties de 60Kms environ avec une pause de 1 heure entre chaque partie et 10 minutes d’arrêt tous les 20Kms aux ravitos.

Je trottine tranquille, je suis dans ma bulle, il fait frais, la température est idéale, je respecte mes temps de passage, je suis bien. On arrive à la nuit sans que je m’en aperçoive, les sentiers sont beaux, roulant, du monotrace parfois, le long du golfe, dans des sous-bois, c’est changeant. Je sors la frontale, c’est parfait, je suis bien, aucun problème. Heureux.

Premier ravito atteint en 2h12, j’avais prévu 2h29

Deuxième en 4h46, je prévoyais 5h23, je vais un peu trop vite.

Sarzeau 60Kms atteint en 7h43, je pensais 8h18. J’ai donc une demi-heure d’avance sur mon plan. J’en profite pour bien manger et faire une heure de sieste dans un lit de camp. Est-ce une bonne idée ?? Je me le demande encore.

Le premier tiers est fait, je me réveille en forme, aucune douleur, c’est parti pour le deuxième tiers.

Départ de Sarzeau à la frontale, le jour se lève petit à petit, je suis toujours bien dans ma tête et dans mon corps, même si mon sac frotte sur mes lombaires, l’abrasion commence à se faire sentir.

J’arrive à Arzon en 12h21 au lieu des 12h05 prévues. Mais j’ai passé plus de temps que prévu à Sarzeau (1h40 au lieu d’une heure).

Je continue en trottinant, le soleil s’est levé mais le temps est couvert, frais. Le prochain ravito est un gros à Locmariaquer. Il faut prendre le bateau à Port Navalo pour l’atteindre, l’idée me plait bien et me booste. Le passage à Port Navalo est un peu démotivant, on a l’embarcadère en point de mire, à 10 minutes à peine mais on fait des détours dans la ville, on longe la côte océane, on redécouvre une anse pour finalement arriver au bateau après une bonne demi-heure.

J’arrive à Port Navalo en 15h10, au lieu de 14h30 prévue. Là y’a plus d’excuse, j’ai marché par moments, j’ai ralenti, je ne suis plus dans mon plan de marche. J’ai une ampoule au pied droit, mal à un orteil et mon sac (un bien pourtant) frotte sur mes lombaires et m’irrite la peau.

Sympa la traversée en bateau, mais ça change le rythme, on s’endort à moitié, il fait frais, on est assis. C’est dur de se relever de l’autre côté, d’enlever les gilets et de se relancer pour les deux Kms jusqu’au stade de Locmariaquer.

Dès mon arrivée, je me change, on pouvait laisser un sac au départ qui a été amené  ici.

Je m’habille en tout sec, tout propre, changement de chaussures et tee-shirt à manches courtes.

Puis je fonce voir les podologues pour mon ampoules, elles sont super sympa et font un super boulot sur deux ampoules finalement. Après infirmière pour l’irritation au dos, elle me met de l’elasto. Et ensuite repas.

Comment faire ce récit sans chanter les louanges des bénévoles, ce n’est pas ma première course mais là c’est le summum, la perfection, le dévouement, la gentillesse, ce sont en grande partie des retraité qui nous font croire que nous sommes des demi dieux vivants, ils nous complimentent, nous chouchoutent, nous réconfortent. Ils sont aux petits soins, d’une gentillesse incroyable. Merci à eux, quel bonheur quand comme moi on vient sans personne, sans assistance, d’avoir des gens si dévoués pour nous encourager et nous soutenir à chaque croisement, chaque ravito,

Je quitte Locmariaquer fatigué, franchir les 100Kms est déjà un exploit pour moi mais je dois continuer.

En sortant du stade j’ai tout de suite froid, le temps est couvert, nuageux. Je change ma tactique, je retourne à l’intérieur, je laisse la casquette et le tee-shirt manche courte et je remets mon manches longues, persuadé que le temps restera frais… Ben quoi, c’est la Bretagne quand même.

Et me voilà reparti, très en retard sur mon plan de marche, mon sac me fait très mal au dos malgré l’élasto, je décide d’enlever ce pansement car j’ai l’impression que c’est pire avec.

Le retard n’est pas trop grave, j’ai en point de mire l’arrivée du deuxième tiers que je me suis fixé : le ravitaillement d’Auray.

 

Là tout fout le camp, le parcours est long, il ne longe plus la côte mais passe en campagne, emprunte beaucoup de routes, je ralentis de plus en plus, je marche beaucoup. Je suis seul, cette après-midi est dure, la fatigue accumulée se fait sentir, j’ai du mal à m’alimenter, les solides ne passent plus, je dois ajouter de grosses gorgées d’eau pour les avaler. L’eau mélangée à la poudre ne me plait plus, je décide de diviser par deux la dose de produit hydratant pour casser le gout.

J’arrive au petit port de Saint Goustan après 20 heures de course, il est 15 heures. Et c’est le drame, soudain plus de nuages, le soleil cogne d’un coup, on prend au moins 5°c en quelques minutes. Ça fait 10 mois qu’il fait froid, pluie et là d’un coup c’est l’été. Je suis beau avec mon manches longues, pas de casquette,… Je prends un coup de massue, j’avais prévu de faire une longue pause à ce ravito mais il se situe en ville, sur un port, il y a plein de touriste autours et juste deux bancs. Pas possible de se poser ici. Tant pis je continue sous le soleil, là je sens la fatigue, je décide de m’arrêter dès que je trouve un coin de nature. Je ne cours quasiment plus, je marche, je n’arrive plus à relancer. Je n’ai mal nulle part, pas de sensation de douleurs ou de courbatures musculaire. Juste un état d’épuisement général, le soleil me grille.

J’arrive enfin le long d’un cimetière parc, joli, gazonné, j’ose pas trop mais je me dit que je ne manque de respect à personne alors je vais me coucher. J’ai besoin de repos et je compte faire un petit roupillon.

J’ai froid, je suis à l’ombre et le vent me gèle, je décide de me mettre au soleil pour ne plus avoir froid mais de me couvrir pour ne pas prendre un coup de soleil. Quand j’y pense je me demande encore comment j’ai pu faire ça. Bien entendu je n’ai pas réussi à dormir et j’ai encore pris un coup de chaud.

Après mes souvenirs sont un peu émoussés, preuve que je n’avais plus toute ma tête. J’ai repris la route en marchant avec quelques tentatives de trottiner, mon sac me fait très mal au dos, je sens une ampoule qui arrive à mon pied gauche à la racine du gros orteil.

 J’arrive au point d’eau du Dreven. Je fais le plein et une petite pause avant de repartir vers le gros ravito de Larmor Baden. Entre ces deux ravitaillements les bénévoles nous disent qu’il y a 7,5 Kms, une éternité pour moi, j’arrive en marchant à Larmor Baden vers 21h30 après 26h30 de course. J’ai donc mis 6h30 pour parcourir les 21 Kms entre Saint Goustan et Larmor Baden, pause comprise…Pas bon

A larmor, impossible de manger, rien ne me tente, les bénévoles insistent pourtant pour que je prenne quelque chose mais j’y arrive pas. Je vais voir les podologues pour cette nouvelle ampoule et pour un peu de réconfort, je suis épuisé. Les podologues sont les mêmes qu’à Locmariaquer, elles se souviennent de moi, on rigole, elles traitent ma nouvelle ampoule. Je leur dit que j’ai du mal, que je suis fatigué, l’une me propose un Guronzan que je refuse (ai-je eu raison ???).

En consultant mon téléphone j’apprends que mes deux collègues qui faisaient la course ont abandonné à Auray et au Dreven, ça me mets un sérieux coup au moral.

Je suis toujours fatigué, je manque de motivation, je décide d’aller dormir un peu.

Mais Larmor c’est la mi-course pour le 87, il y a du monde, une commentatrice à la voix de crécelle (qu’elle veuille bien m’excuser), encore très difficile de se reposer. Je me réveille à 23h00 et là je suis dans le gaz, je devais aller manger mais j’erre comme un zombie sur le stade. Mon ampoule juste soignée me gêne, j’ai froid, j’ai plus le moral, je me dis qu’il reste 39Kms, encore 8 heures au rythme où je vais, encore une nuit dehors,… Sans trop prendre le temps de réfléchir, juste en suivant ces idées noires je me mets en quête d’un bénévole pour abandonner. J’en trouve un, je lui dis, il m’amène au PC de course et me demande mon dossard…

Voilà, c’est fini après 139Kms et 26h00 de course, juste comme ça, plus de dossard, je ne suis plus un participant, je ne serais pas un finisher, C’est dur.

Après :

Je pense qu’on ne peut que regretter d’avoir abandonné quand comme dans mon cas on peut encore marcher ou trottiner, plus j’y pense, plus j’analyse, plus je lis les récits d’autres qui ont fini blessés dans des états pire que moi mais qui ont fini, plus je me dis que j’aurais dû continuer jusqu’à l’épuisement total, ne pas lâcher.

C’est toujours facile après coup de se dire qu’il fallait faire autrement, mon principal ennemi aura été moi sur cette course.

Pour conclure :

Je manquais d’entrainements, j’aurais dû anticiper le soleil et m’en tenir à ce que j’avais prévu en vêtements, je n’aurais peut-être pas dû prévoir des pauses pour dormir.

J’ai pris cet ultra trop au sérieux, je ne serais jamais un champion, j’aurais dû me mettre moins la pression, plus profiter de chaque instant, discuter avec les gens, contempler,…

J’aurais dû faire une liste de motivations à lire avant d’abandonner et prendre  15 min de réflexion au calme avant de lâcher, j’aurais dû faire le point sur mon état des orteils aux cheveux pour voir mes blessures, j’aurais dû utiliser mon MP3 avec des musiques motivantes comme je l’avais prévu, j’aurais dû boire un café à Larmor ou prendre un Guronzan.

Je n’étais pas prêt à passer une deuxième nuit dehors, je n’avais pas anticipé la météo, mon sac m’avait déjà irrité un peu le dos sur de courtes course et j’ai pensé que ça passerait, j’ai manqué d’une personne pour m’encourager et me pousser au cul.

Tout ça me servira. Je n’avais jamais couru autant en Kms et en temps. C’est une victoire…Et un rendez-vous pour l’an prochain, j’ai un an pour préparer ma vengeance.

Fa²

 

10 commentaires

Commentaire de ejouvin posté le 16-07-2013 à 15:34:51

Tu es très dur envers toi même dans tes conclusions, et je pense que tu ne devrais pas.

Il faut avoir un gros gros courage pour s'aligner déjà. Après, la fatigue t'es tombée dessus, le soleil a fait très très mal ce jour là. Nous sommes tous différents. Certains ont fini en étant plus atteint que toi, certes... Mais ils avaient surement plus de soutient sur le parcours, une autre motivation etc etc

Tu peux être fier de ce que tu as fais, et de toutes les façons une course est toujours un enseignement, finisher ou pas.

Commentaire de Rocking_Music posté le 16-07-2013 à 16:32:57

Comme dit juste avant il y a de quoi être fier !
On apprend de toutes nos expèriences, les bonnes comme les mauvaises.
Un jour tu te diras que cette course t'auras permis de réussir dans d'autres courses car tu y as pris plein de leçons (sac peut être pas adapté ou dos à protéger, meilleures préparation des pieds, etc.)
Bonne vengeance !!

Commentaire de Fa² posté le 16-07-2013 à 17:53:05

Merci à vous deux, oui ce premier ultra est une expérience, une bonne expérience qui ne peut que me permettre d'être meilleur, mieux préparé et mieux équipé.

Non Ejouvin, je ne suis pas dur avec moi, réaliste je l'espère. Quand j'écris que je ne serais jamais un champion, je veux dire que je ne serais jamais sur le podium. Mais à mon âge et avec mon maigre passé de coureur, ce n'est pas mon but. Je cherche juste à prendre du plaisir et là, à vouloir trop bien faire, je suis passé un peu à coté même si j'en ai un merveilleux souvenir. Comme je l'écris c'est une victoire pour moi.

Oui, la vengeance va être douce :-))

Commentaire de ejouvin posté le 16-07-2013 à 18:01:41

Une grande majorité ici ne sera jamais champion ;)
Quand je dis que je te trouve dur envers toi, c'est sur la phrase "j’aurais dû continuer jusqu’à l’épuisement total, ne pas lâcher" et ta longue liste des "j'aurai du".

Mais finalement, nous sommes assez d'accord. Malgré tout, c'est une belle victoire, et cela te servira sans aucun doute.

Aller, 1 an pour la vengeance qui se mange froid dit on...

Commentaire de sabzaina posté le 09-02-2015 à 23:32:58

On sait maintenant que tu es un champion: tu l'as finie cette course

Commentaire de PtitLudo posté le 16-07-2013 à 21:57:54

Le soutien est le plus important, comme je racontais dans mon récit, sans soutien, j'aurais sans doute fait comme toi, et bien avant ! Pour le Conleau c'est dommage car il nous restait de la place dans le mobile home la nuit du jeudi au vendredi, ça aurait été mieux que la tente, car visiblement tu as pris le départ déjà fatigué, d'où un état d'épuisement général sans doute important assez tôt dans la course.
Pour ma part même si j'ai terminé cette fois, je n'en ai pas fini avec cette course, je compte bien figurer et aussi prendre ma revanche mais pas l'année prochaine je pense. J'ai fait le morbihan 2 années de suite, je vais essayer de voir autre chose l'an prochain (La montagne ça me gagne, lol !).

Commentaire de sabzaina posté le 24-01-2015 à 21:13:34

Et tu l'as eue ta revanche, et pas à moitié... Bravo Fafa

Commentaire de Bert' posté le 10-05-2016 à 11:15:36

Bravo déjà d'avoir fait ce récit ! Par plusieurs points il me rappelle mon vécu très similaire de 2010 ;-)
("mauvaises" heures avant le départ, pas d'expérience du long, chaleur, gestion de course, mauvaise pression...)

Et avec le recul, je crois que, tout ceci est d'abord une question d'expérience.

Mais, finalement, ce sont ce genre d'échec très relatif qui permettent d'avancer et mieux réussir les épreuves suivantes !
D'ailleurs c'est ce qui t'as réussi dès l'édition suivante.

Vivement fin Juin prochain !

Commentaire de Fa² posté le 12-05-2016 à 21:42:09

Oui, vivement juin. Même si je stresse déjà beaucoup.
Cette course me fait rêver et cauchemarder en même temps. Je sais ce qui m'attends, tant dans la douleur que dans le bonheur. Entre le risque de ne pas finir et celui de tout faire en étant bien.
L'expérience comme tu dis :-)

Commentaire de sabzaina posté le 10-05-2016 à 13:47:21

C'était bien le temps où fab écrivait des récits :')

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.1 sec