Récit de la course : Le Défi des Manants 2013, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Le Défi des Manants

Date : 16/6/2013

Lieu : St Jean Le Vieux (Ain)

Affichage : 833 vues

Distance : 16.3km

Objectif : Pas d'objectif

5 commentaires

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Je n'ai pas failli dans le bois de Fayat.

Je n'ai pas failli dans le bois de Fayat.

Le défi des Manants est le trail de Saint Jean le Vieux la commune juste à côté d’où j'habite.

C'est la 4° édition est le parcours bien que modulable s'effectue toujours dans les deux bois principaux qui sont le bois de Varice et le bois de Fayat.

 

Le départ a lieu dans ce superbe château de Varey.

Site magnifique ouvert en cette occasion.

Nous nous sommes garés assez loin dans un autre champ que d'habitude et la grimpette pour rejoindre l'aire d'inscription est pentue.

 

J'y retrouve pas mal de connaissances, comme d'hab.

Je redescends assez vite pour me préparer car le temps passe vite.

 

De retour dans la forteresse, le départ est imminent.

Je me place derrière afin de ne pas partir trop vite.

La teuf d'hier et le manque de sommeil font que j'adopte une stratégie cool.

Je suis avec Jean Luc et quelques filles de mon club.

 

Nous partons après le décompte de Manu au micro.





Nous taillons vers la vigne dans la descente et reprenons le macadam qui nous ramène vers le hameau de Varey pour gravir une première fois la fameuse côte du Roi.

 

Je passe petit à petit des coureurs dont Marie Françoise et Jean Claude Bermann.

La montée est facile à gravir étant donné que l'on est frais.






Le passage devant l'entrée du château est sympa avec tous ces gens qui nous encouragent.

 

Derrière nous ne tournons pas avant le terrain de boules à gauche. (?)

Cela sera une erreur, nous le saurons que plus tard.

Nous descendons le chemin vers la route de l'Abergement de Varey et, comme il y a deux ans, nous remontons vers le plateau de Dalivoy.

 

Je double toujours des concurrents.

A droite nous baissons la tête pour passer en dessous d'une rubalise. Bizarre.

Le petit chemin est toujours aussi sympa avec ce petit cours d'eau que l'on doit enjamber.

Nous somme ressorti des bois et rejoignons la route qui mène à la bergerie de du plateau de Dalivoy.

Je reviens sur Stephen et nous allons faire un bout de chemin ensemble.

 

Nous courons entre deux barrières dans un champ. A droite un fermier ramasse son foin.

Nous rentrons en faux plat montant dans le bois de Varice et en haut nous virons à gauche pour faire la crête. Sympa. C'est l'ancien parcours de la Jujulopette.

Nous reprenons à droite après avoir évité pas mal de racines.

Qu'est ce que je connais bien cet endroit.

Je dis à Stephen de ne pas trop donner dans la descente car derrière cela remonte sec sur le Bois de Fayat.

 

Nous sommes de nouveau à Varey et Pierrot nous tire le portrait.




Benoit nous encourage.

Le tour de la fontaine se fait par la droite. Il y a Nico en spectateur.

"Allez Gilou !" C'est Cathy et Philippe qui sont venus m'encourager.


 


Le ravito avant la vigne est vite passé, tandis que Stephen s'y attarde un peu plus.

Sur la route Claude, mon voisin est là.

Christophe m'accompagne un bout avec son vélo.

 

Je fais un gros coucou pour le film de la course et nous descendons sur le chemin où l'on vient glaner des pommes.

Nous passons devant l'ancien poulailler qui est devenu un repère de cochon sauvages mélangés à des sangliers.

Un petit coup d'œil derrière pour voir que Stephen suit mais il est un peu loin.

Nous remontons d'abord le chemin puis la route vers Cheminand

 

Philippe me lance un Allez Gibus sans se retourner.

Comment tu m'as reconnu ?

Au souffle me répond-t-il.

Rires.

Nous arrivons quand même ensemble en haut.

Je passe au lavoir pour m'asperger d'eau fraiche le visage.

Ceux de derrière doivent trouver l'idée bonne car ils font de même.

Il faut dire qu'il ne fait pas froid et l'organisme a besoin de fraicheur en ce moment de la course.

Nous sommes environ au kilomètre 10 sur 17 annoncés.

Le plus dur arrive.

 

Nous gravissons un sentier en cailloux en plein soleil et tout le monde marche.

Au bout nous rentrons (enfin) dans le bois de Fayat.

Cela grimpe encore mais à l'ombre.

 

Il faut éviter les flaques de boue mais nous avons retrouvé une allure de coureur.

Le haut est fini en marchant.

 

A gauche aux quatre chemins à la limite de chasse d'Ambronay, cela remonte encore un poil.

Un droite gauche nous amène sur une superbe partie dans les bois.

Belle petite trace qui va nous faire atterrir directement sur l'ancien parcours, top.

 

Petit montée puis l'itinéraire zigzague entre les grands troncs d'arbres nus de ces gigantesques pins.

Jean Marc est à la dérive. Je ne sais pas si je dois le passer à droite ou à gauche.

Il a un gel dans la bouche et essaye de récupérer comme il peut.

Ca va lui dis-je en passant. Je ne sais pas s'il m'a répondu mais ce n'est pas le forme.

Le ravito avec les secours sont juste un peu plus loin.

Il y abandonnera.

 

Nous sommes sur le parcours du trail de Douvres et nous nous dirigeons vers la roche fendue.

Nous bifurquons avant vers une espace découvert où trône un grangeon.

Ca fait longtemps que je n'étais pas venu là. Superbe endroit, comme depuis le début ma foi.

C'est bon de courir à domicile.

 

Nous finissons le faux plat montant et arrivons à un croisement où un coureur part sur la droite.

Eh non, c'est à gauche.

Nous redescendons et passons à côté de la roche fendue.

Nous n'avons plus le droit d'y aller, arrêté municipal. Trop dangerous.

 

Cela remonte un peu et je double pas mal de gars qui commencent à en avoir leur claque.

Nous sommes maintenant sur un large sentier tout rouge style grand huit.

Nous évitons toujours les grandes marres de boue par la droite.

Le final est très boueux et je discute avec un gars avec qui je suis depuis quelques minutes.

Le morceau de choix arrive avec la montée du roi, lui dis-je.

Il n'y a pas beaucoup de gars qui vont courir.

 

Nous finissons cette descente très technique où les bucherons débardent le bois.

Le route nous amène à la stèle en mémoire des aviateurs anglais descendus pendant le guerre.

C'est maintenant la montée. Mon coéquipier s'arrête de courir après moi mais je le repasse ensuite marchant plus vite.

D'ailleurs, dans cette montée, je vais en doubler presque une dixaine.

En marchant vite j'en passe pas mal.

Je double la fille de Jujurieux avec son tatouage à l'omoplate droite.

Mon épouse m'attend à mi chemin. Je finis avec elle et repars en courant au poteau éléctrique.

Elle me laisse finir seul.

Je rentre dans le château tel le prince charmant salvateur.

 

Ca y est, c'est fini. 1h45' comme je l'avais dit à peu près.

Il fait chaud et nous nous mettons à l'ombre pour discuter.

 

Vraiment un cadre idéal pour une arrivée que ce château fort dominant les environs.



 



Photos Ambérieu MArathon



5 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 27-06-2013 à 22:30:49

c'est malin ! vous avez fendu la roche et du coup on pourra plus y passer......
j'avais beaucoup apprécié cet endroit au Trail de Douvres.

mais, au fait, vous vous êtes trompés d'itinéraire ou pas ?

Commentaire de Gibus posté le 27-06-2013 à 22:36:07

Oui, on a raté une boucle de presque 1 kilo avec du dénivelé.
Mais bon, cela suffisait.

a+

Commentaire de Eric Kb posté le 27-06-2013 à 22:34:49

Déjà la quatrième édition ! pfiouuu. Merci pour ce partage !
Au fait qu'en est-il de l'exploitation minière qui était prévue dans le massif ?

Commentaire de Gibus posté le 27-06-2013 à 22:39:23

Il y a eu une pétition et les ciments Vicat ont abandonné le projet : ouf, car bonjour le bruit et la poussière et le décor aussi car était prévu un tapis roulant de 4 kilomètres...

a+

Commentaire de Eric Kb posté le 27-06-2013 à 22:50:35

Pour une fois que je signais une pétition ...tant mieux !!!

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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