L'auteur : Badajoz
La course : Trail des Balcons de la Drôme - 12 km
Date : 9/6/2013
Lieu : Piegros La Clastre (Drôme)
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Distance : 12km
Matos : Nike Pegasus Trail
Objectif : Se dépenser
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La préparation du marathon d'Annecy avait débuté par un trail de 12km, les Drayes blanches, la récup se terminera elle aussi par un trail de 12km. La boucle est bouclée.
Même pour un pur avaleur de bitume comme moi, il faut savoir parfois changer de terrain de jeu. Un peu de dénivelé, ça ne fait jamais de mal. Je n'ai aucune préparation trail mais bon, a priori ça reste de la course à pied.
Cap ce matin vers Piegros La Clastre, au milieu de la brume. On est au pied de la moyenne montagne, c'est charmant.
Nous sommes 200 coureurs prêts à en découdre sur les chemins boueux. Tout de suite je me rends compte que la panoplie du traileur est bien différente de celle du bitumeur : T-shirt et cuissards moulants, visières, manchons, camel bag... je fais un peu léger avec mon short et mon T-shirt. Et puis surtout, mes cuisses font la moitié de celles du traileur moyen, je sens que je vais en ch...
(petit jeu - Badajoz se trouve dans cette foule. Sauras-tu le retrouver? un indice : il court)
J'écoute bien les consignes de départ concernant le balisage car je sais que c'est mon point faible, je me trompe souvent de chemin.
Le départ est commun avec les 25 bornes. je pars assez vite, j'en profite tant que c'est de la route. Après 800m on bifurque dans un petit chemin grimpant. C'est parti. J'ai du mal à gérer mon allure car je n'ai pas l'habitude de courir en montagne. Je suis à fond et au bout de 25 minutes, je suis complètement cramé. Je commence à marcher dans les montées et là je me rends compte que je suis hors d'haleine, je ne maitrise pas du tout mon souffle. J'attends de pouvoir à nouveau contrôler ma respiration avant de recommencer à courir. J'ai pigé quelque chose : Je ferai dorénavant attention à ne pas être complètement essouflé avant de marcher dans les montées.
Je repars de plus belle. Mais j'ai soif. Ca tombe bien, on arrive enfin au ravito. Je vais pouvoir me réhydrater. Mais j'ai à peine commencé à boire mon verre d'eau que le collègue juste derrière moi me tape sur l'épaule pour que je reparte avec lui. Je lui emboite le pas. Je le double puis me trompe de chemin, je saute un talus pour revenir sur le parcours. Un gars devant moi boite, il me dit s'être fait une entorse. Décidément, c'est la 2è fois en 3 courses que le type juste devant moi se fait une entorse. Avis à mes futurs concurrents: si par hasard vous êtes amenés à me fréquenter sur une course, faites attention à surtout bien rester DERRIERE moi si vous voulez finir en conservant votre intégrité physique ;)
On arrive enfin sur une portion de route. J'en profite pour accélérer et je rejoins facilement trois coureurs. Eh les gars, c'est bien beau de se muscler les cuissauds sur les pentes du Diois mais faudrait voir aussi à travailler la vélocité. Je me crois très malin et les double allègrement. L'imbécile heureux. Il suffit que la route se remette un peu à grimper et les types me mettent 50m dans la vue en quelques virages.
Du coup je suis un peu atteint au moral. Heureusement l'arrivée se profile, je distingue la voix du speaker au loin. A 500m de l'arrivée, j'entends les pas d'un gars qui revient de l'arrière. J'accélère comme un malade dans la descente bitumée. Ca y est, c'est fini. Je me rends compte que je suis arrivé avant la première féminine, je crois que c'est la première fois que ça m'arrive.
Le podium du 12km
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