Asparun for Madagascar, seconde édition ! Mais cette année, j’ai un privilège, je ne suis pas côté bénévoles mais côté coureur ! Et la prudence impose que je ne m’aligne que sur le 5 kilomètres, comme ça je ne fais qu’une boucle du parcours, et je me « préserve » !

Le soleil est au rendez-vous, les marcheurs démarrent dès 9h, et un petit groupe se place en vue de la première course de 5 kilomètres. Petit groupe, oui, car la plupart des coureurs s’alignent sur l’épreuve reine du 10 kilomètres.

Nous sommes donc 52 à nous placer, donc le kéké, seule référence connue du jour. Oui, je sais, je vais me prendre un 2-0 en 6 jours par le kéké, mais bon… C’est pas moi qui suis nul c’est lui qui est bon…

Et le départ est viril, ça sprinte quasiment ! Ouch ! Bon ok, comment ça se gère un 5 kms ?!? Non mais allo quoi ! Finalement j’essaie de suivre le rythme en gardant le kéké en point de mire, d’autant que ça démarre en descente. Je lutte avec des filles de 1m30, véridique !!

Mais finalement, rapidement, on atteint une première ligne droite qui permet d’étirer (un peu) le peloton. Je suis avec 4 jeunes dont 3 (jeunes) filles espoirs, c’est vraiment, vraiment bizarre ce format ! Le Bouk n’a aucun repère…

On arrive à un panneau « 1/6 ». 1/6 ?? Il y a 6 kms en fait ? Et une allure de 3’40, mon Dieu, mais jamais je tiendrai ça (même si l’objectif secret est 20 minutes). Bon, au moins je me suis débarrassé des 4 jeunes fougueux, seul un gars en bleu me tient. Pas dérangeant. Mais devant, ils sont loin !

Un nouveau panneau, 2/7… OK LUMIERE c’est à la fois le kilomètre 2 et le kilomètre 7 de la seconde boucle ! On entame la longue remontée des randonneurs !!! Mais surtout, derrière j’entends plus personne (même si je n’ose me retourner), et devant, un jeune s’est fait décrocher, je sens que le bouk va le manger…

Et ni une ni deux, la jonction se fait rapidement, le bouk avec la tactique habituelle de course à saucisson d’accélérer au moment de dépasser histoire qu’il n’ait pas l’envie de prendre la roue, d’autant que c’est une côte ensuite donc l’écart se fait d’autant mieux ! Mmmm

Hormis un gars en collant sorti de nulle part qui me dépose aux environs du km3, le reste de la course sera bon enfant : je maintiens tant que se peut mon rythme autour de 14 km/h tout en me faufilant au milieu des randonneurs histoire que derrière on ne me repère pas trop !

Et j’y vais de mon coucou aux bénévoles d’autant que je les connais pour la plupart ! Limite une course à domicile pour ce coup-ci !

On sort du Parc des étangs, mini-descente technique, on revient sur nos pas, et surprise, la dernière montée que, spectateur, je trouvais plutôt raide, ben en vrai elle est plus courte qu’escomptée !

J’en termine en 20’57. Celui de devant est 50 secondes devant, derrière il est à 30 secondes, bref, je suis à ma place ! 12^ème sur 52, le kéké 10^ème, bon, voilà !

La suite sera composée des encouragements aux coureurs du 10 kms, des discussions avec toutes ces bonnes vieilles têtes, dégustation de la Paëlla sous un bon soleil, et le rangement ! Ouch !