L'auteur : philkikou
La course : La Rando du Pas de Lauzun - 80 km
Date : 23/3/2013
Lieu : Crest (Drôme)
Affichage : 3410 vues
Distance : 80km
Objectif : Pas d'objectif
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La Corima Drôme Provençale qui a lieu Dimanche 24 Mars annonce"La saison Cyclo commence ici ! " C'est ce que j'avais fait l'an dernier sous le soleil.
Mais cette année vu les prévisions météo de Dimanche, et la Corima qui affichait "complet"
j'ai opté hier pour la "Randonnée du Pas de Lauzun" pour démarrer ma saison cyclo
( http://www.kikourou.net/calendrier/cour ... -2013.html )
Bonne pioche avec un temps nuageux, petite pluie à la fin mais pas froid.. parcours agréable sur des petites routes, et bonne organisation version rando du club de Crest.
Vu que la rando ne démarre qu'à 12h30 et ne fait que 80kms, je profite du déplacement pour faire un petit tour matinal dans le Vercors que je vous décris dans un billet dans le Kikoublog
http://philkikou.kikourou.net/billet.php?idbillet=7
De retour à Crest à 12h30, le temps de manger un petit casse-croûte et je me présente dans la salle du gymnase Soubeyrand pour m'inscrire. Une fiche remplie, une feuille de route dans la poche, 7€ donnés en guise de participation, un café (et même 2) offert par les organisateurs, et me voilà reparti pour un tour.
Chaque année le sens du parcours change. En 2013 le Pas de Lauzun ce sera le bouquet final !
*13h08 c'est reparti, direction Plein Sud et Divajeu avant de prendre de la hauteur ...
*et un petit crochet pour aller voir le village d'Autichamp
*Autichamp vu après y être passé
Le site particulier d’Autichamp, proche des sources et à l’ abri des falaises, a peut être favorisé l’installation de populations préhistoriques. Cependant, les plus anciens vestiges connus date de l’époque gallo-romaine.
Alticampus, les « hauts champs »... Perché sur une très ancienne route allant de Crest à Montélimar, Autichamp accueillit au 11e siècle une forteresse et un prieuré bénédictin (quartier St Jean), probablement détruit lors des guerres de religion.
Le château appelé « Castrum Alticampi » fut la propriété des seigneurs de Chabrillan jusqu’en 1350, où il passa par héritage à la puissante famille Beaumont. Ils devinrent ainsi marquis d’Autichamp et y demeurèrent jusqu’à la
Révolution. A cette époque, le village était protégé par des remparts, le château et les petites falaises, rempart naturel dominant la Vallée au sud.
A l’intérieur de cette enceinte un petit cimetière jouxtait l’église du 14e siècle, dédié à St Sébastien.
A la Renaissance Autichamp changea de visage. En contrebas du village, les marquis d'Autichamp bâtirent de luxueux jardins en terrasses. Longs de 150m, soutenus par des murs en voûtes, ils étaient alimentés par un système de canalisation amenant l'eau depuis les sources du village. Ils sont aujourd'hui reconvertis en potagers.
Du 18e siècle à nos jours, le village intra muros fut peu à peu abandonné, il sort de ses remparts moyenâgeux pour s’agrandir : on construit la nouvelle église St Jean Baptiste, l’école. Puis la plupart des fermes de la commune furent restaurées.
Lors de la dernière guerre mondiale, Autichamp fut pendant quelques mois le lieu d’un curieux chantier conduit par les allemands dont aujourd’hui encore la mystère reste entier. Les combats n’atteignirent jamais le village et le campement fut abandonné en mars 1944.
Autichamp est une commune principalement agricole.
L’église St Sébastien ne conserve aujourd'hui que son curieux clocher, dont la couverture représente un cône en pierre à huit pans surmontés d’une boule. Selon la tradition, tous les jours à midi, une Autichampaise tire la cloche.
Autichamp est fier de son patrimoine : les fontaines, la calade, ou encore son rempart.
Un panneau thématique ainsi qu’une table de lecture de paysage, vous permettront de découvrir le village perché d’Autichamp…
http://www.valleedeladrome-tourisme.com/vallee-d-histoire/villagesperches/autichamp
*Le cheval à gauche , le cavalier à droite.. et le panneau au milieu
*Balisage de la rando de Crest et le choix entre les circuits de 60 et 80 kms.
*80kms , c'est bien par là !
*Bache à déchets de la Corima : belle initiative
*La Corima va bien passé par là demain
*Ravito Corima et Rando Crest au même endroit (Marsanne)
*Marsanne est en vue avec l'église Saint-Félix, après 24kms
Ravitaillement dans les locaux de la Mairie, arrêt rapide.. avant de plonger dans la plaine du Roubion traversé par la ligne TGV.
Marsanne
http://www.marsanne.info/ma.php
Comme un vaste éventail étalé au pied de ses collines, Marsanne se découvre de loin.
La silhouette blanche de l'église Saint-Félix (XIIe) indique le chemin.
Niché dans les forêts, couronné par une falaise majestueuse. Des sentiers pédestres balisés permettent d'accéder à ses crêtes vers un exceptionnel panorama.
Plaine du Roubion : pas la partie la plus intéressante, mais ca permet de faire tourner les jambes vers Labégude de Mazenc
*Souspierre : fini la plaine, on va reprendre de la hauteur
L'église Saint-Sébastien avec son clocher lombard (XVIIe)
*Primevères et autres fleurs : c'est bien le début du printemps
*Laisser libre cours à votre imagination !!
Pour moi j'hésite entre une cantatrice, un cheval...
*Eyzahut : village perché au pied de montagnes avec des falaises
http://www.paysdedieulefit.eu
A 500m d'altitude, Eyzahut, petit village protégé au sud par sa montagne, abrite 135 habitants. Il domine à l'Ouest la vallée du Rhône et au-delà les Cévennes et l'Ardèche. Plusieurs circuits de randonnées démarrent de la Mairie. La commune Eyzahutienne est située sur le GRP du Pays de Dieulefit, parcours recherché par les randonneurs, les cyclistes et les cavaliers.
En Juillet-Août, la piscine municipale, accessible aux handicapés, constitués de trois bassins alimentés en eau de source, attire les estivants ; le camping municipal, flanqué de ses châtaigniers centenaires, accueille tentes, caravanes, et camping-cars.
Le court de tennis jouxtant un village miniature, la table de ping-pong, le terrain de badminton/volley ball ainsi que des aires de pique-nique, face au tennis et près de la piscine complètent les activités de loisirs.
Ainsi, le secret du charme d'Eyzahut réside dans son calme bucolique, sa nature luxuriante et l'accueil chaleureux qu'offrent les habitants aux touristes de passage.
A partir d'Eyzahut et pour les 30 derniers kms petite pluie fine pas trop génante
*Discuté quelques minutes avec ce cycliste couché, qui pratique le vélo avec ce type de monture depuis 10 ans, après une hernie discale.
*Ravitaillement de Rochebaudin en vue (56 kms)
Petit village du Xe siècle, Rochebaudin se situe sur la D 328 entre Manas et Félines-sur-Rimandoule.
Petite commune de 120 habitants, essentiellement agricole, elle se trouve dans une vallée orientée ouest-est dont les flancs se relèvent au nord sur la montagne et le serre de Briesse et au sud sur les collines d'Eyzahut et jusqu'aux falaises de Poët-Laval.
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Cette vallée est brusquement interrompue au centre de la commune par une barre rocheuse orientée nord-sud au flanc de laquelle s'est implanté le vieux village. Cette cluse de Rochebaudin fait tout l'intérêt du village, avec sa route percée directement dans le rocher, ainsi que le ravin de la Malle sur les rives duquel se sont établies les constructions les plus anciennes.
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Son église Notre Dame de Sénisse, vestige d'une abbaye cistercienne (XIIe siècle).
Le bourg est implanté sur les deux rives de la Malle.
La chapelle N.D de Sénisse, le vieux pont, l'ancienne église paroissiale N.D, le rempart médiéval.
*Après avoir traversé le Roubion, Saoû est en vue avec les rochers « Le Château » et « Les Aiguilles »
http://www.valleedeladrome-tourisme.com/vallee-d-histoire/villagesperches/saou
Village perché, village blotti, Saoû est au pied du plus haut synclinal perché d’Europe…L’histoire de l’occupation humaine remonte à environ 6.000 ans avec les premiers agriculteurs sédentaires. Non loin du village, des vestiges de cabanes ont été retrouvés (au Pas de Lestang), un camp gaulois a été identifié (sur la colline de Sissac) et de riches villas gallo-romaine au cœur des meilleures terres agricoles dans la Plaine du Roubion et vers les collines du bassin de Vèbre.
Saoû, un village perché ? En voilà un qui cache bien son jeu ! Aujourd’hui on le dit « Déperché ». Pourtant au Moyen-Age, véritable nid d’aigle, le village se campe bel et bien avec son château, tout en haut du Roc. Plus bas se développe autour de l’Abbaye fortifiée Saint-Pierre, fondée au IX siècle par les Augustins. C’est à ces moines que l’on doit les moulins sur la Vèbre et les nombreux canaux du réseau d’irrigation.
C’est au cours du Moyen Age et de l’ancien régime que le village que l’on connaît aujourd’hui se dessine petit à petit. Il se composait de trois quartiers : le village perché situé au pied et au sud du Roc, le Bourg de l’Oume et le Bourg des Eglises s’étendaient plus bas, de part et d’autre de Vèbre.
Saoû victime des guerres de religion et des bombardements de la seconde guerre mondiale garde aujourd’hui quelques témoignages de ce passé tumultueux.
*Agréable de rouler avec un groupe de cyclistes après Saoû..
*Le Pas de Lauzun à partir de Saoû se fait en pente douce... à part le dernier km... où quelques cyclistes prennent quelques mètres d'avance sur moi, plus frais.. et meilleurs grimpeurs.
*Y'a plus qu'à se faufiler dans les gorges du Pas de Lauzun, puis 2kms de plat dans la vallée de la Drôme pour rejoindre Crest et son gymnase après 82kms en 3h. 36' 30''
(Photo : http://gerard.betton.over-blog.com/article-velo-saou-en-fin-de-journee-89741650.html )
*Ravitaillement final
Crest : belle petite ville dans laquelle il est agréable de se balader dans ses petites ruelles au pied de sa Tour
Crest, ville culturelle, sportive et festive, au cœur de la Vallée de la Drôme, est une porte d’entrée du Vercors. La cité médiévale s’est construite en forme d’amphithéâtre au pied d’une crête rocheuse, surplombée par la Tour. C’est de cette crête que la ville tient son nom. Au fil des rues sinueuses et des calades, vous découvrirez l’histoire mouvementée de la cité.
Un brin d'histoire :
Crest s’est développé le long d’un ancien axe romain. On ne connaît pas la période exacte de l’origine du village. Crest est mentionnée pour la première fois en 1120, dans une lettre écrite par le pape Calixte II, de passage à Crest, sous le nom de « Crista Arnaudorum », crête des Arnaud.
La ville est fondée par la famille Arnaud à la fin du 10e siècle. Ils bâtissent une forteresse sur la crête rocheuse. En 1145, la ville de Crest passe aux mains des évêques de Die en tant que don de la part des Arnaud. Plus tard, les Poitiers, Comte de Valentinois, arrivent dans la région et veulent concurrencer le pouvoir épiscopal. Ils construisent alors un second château en contrebas du premier et offrent aux habitants une « Charte des Libertés » en 1188. Pendant plus d’un siècle et demi, la ville connut la guerre dite « des épiscopaux » qui opposait les Comtes de Valentinois aux évêques de Die. En 1356, le traité de Lyon établit la victoire des Poitiers, qui disposent dès lors de Crest.
Au 15e siècle, le dernier Comte de Valentinois meurt sans héritier : la ville de Crest devient propriété royale. Elle sera cédée à différentes familles dont les Grimaldi, (Princes de Monaco), en 1642.
Au 16e siècle, lors des guerres de religion les protestants vont tenter de s’emparer de la forteresse.
Au 17e siècle, Louis XIII de passage à Crest,décide, sur conseil du Cardinal de Richelieu, de démanteler la citadelle. Le donjon est conservé sur demande des notables et de la population, mais surtout en raison du coût trop important de la destruction.
À partir de ce moment, la tour sert de prison. La ville sort ruinée des guerres de religion.
À la fin du 17e siècle, Crest connaît une période de prospérité avec le développement industriel des fabriques de coton, de drap, de laine et de soie.
Au 19e siècle, la ville sera marquée par le coup d’État de Napoléon III, la tour jouera alors pleinement son rôle de prison, puisque 400 paysans insurgés y seront enfermés. À cette même époque la ville continue de prospérer avec la construction de nouvelles fabriques dont il reste encore des vestiges.
Les noms des rues de la vieille ville et des quartiers évoquent toujours ce riche passé.
Et de nos jours :
La Ville de Crest garde de nombreux vestiges de ces illustres heures passées
Pièce maîtresse de la fortification de l'ensemble castral médiéval, le donjon est la base des opérations militaires et sert de refuge en cas d'attaque. La Tour de Crest demeure une parfaite illustration de ce système architectural de défense, avec ses dimensions impressionnantes : 32 mètres de long sur 20 mètres de large et une hauteur qui culmine à 52 mètres. Elle nous révèle encore aujourd’hui toutes les techniques stratégiques utilisées contre l’ennemi : herses, bretèches, mâchicoulis, meurtrières jalonnent un parcours où le Moyen Âge a laissé son empreinte.
Résidence temporaire du seigneur, le donjon symbolise aussi la puissance seigneuriale. Ses 15 salles sont ainsi autant d’espaces de découverte de la vie et de la société au Moyen Âge.
Tout au long du Moyen Âge, la Tour est au cœur des luttes entre deux seigneurs qui se disputent sa possession. À partir de 1419, elle devient propriété des Rois de France qui la concèdent à différentes familles dont les Grimaldi, princes de Monaco.
Mais en 1633, Louis XIII ordonne le démantèlement de cette forteresse dont la puissance pourrait se révéler dangereuse pour la royauté. Seul le donjon échappe à la destruction.
La Tour sert alors de prison jusqu’au 19e siècle. Réputée pour sa puissance, elle s’impose dès lors tristement comme un lieu de répression. Lieu de mémoire de la persécution des protestants dans la Drôme, elle a accueilli des détenus politiques ou des fils de bonnes familles enfermés par lettre de cachet, mais aussi des prisonniers de droit commun. Gardienne de l’ordre établi par l’arbitraire royal, la Tour est plusieurs fois dénommée « Bastille du Sud » au XVIIIe siècle. En 1851, les opposants au coup d’État de Napoléon III sont les derniers prisonniers à y être enfermés.
De cet héritage historique, la Tour de Crest garde les traces: des centaines de graffiti couvrent ses murs, témoignages encore vivants des souffrances ou des espoirs des prisonniers. Signatures, dates, dessins, textes s'entravèrent depuis le XVIIe siècle pour donner parole à la mémoire.
En 1877, le donjon est classé au titre des Monuments Historiques. L'année suivante Maurice Chabrières, lors de la vente aux enchères, se porte acquéreur du donjon. Ce bien restera dans cette famille jusqu'en 1988, date à laquelle la ville de Crest achète "sa tour".
La Tour de Crest promet aux visiteurs curieux une plongée dans l'histoire. La muséographie avec ses maquettes et documents d'archives permet à chacun une visite libre du donjon.
Au sommet, une vue panoramique exceptionnelle sur la Vallée de la Drôme, les contreforts du Vercors, les pré alpes du Diois, la vallée du Rhône et les montagnes Ardéchoises (tables d'orientation).
Et pour les amateurs de sensations, la descente en rappel de la façade Est de la Tour.
*temps nuageux, puis petite pluie à partir d'Eyzahut
=> Petit résumé sur le parcours sur mon carnet d'entrainement : http://www.kikourou.net/entrainement/modifier.php?idmodif=206751
=> Circuit sur openrunner N° 2333740
***temps nuageux, puis petite pluie à partir d'Eyzahut
*roulé assez souvent seul
*parti à 13h05
*retour 17h.
=> Découverte : Autichamp - Marsanne - Eyzahut
*Parcours sur Openrunner N°2333740
*Rando organisé par les cyclo de Crest : http://www.usc-cyclo.org/
Et voilà "Ma saison Cyclo a commencé ici ! " de manière très agréable.... en 2 actes pour un total
de 152 kms, 6h57'30 » et 229m. De D+, avec un début de journée poussif, et une fin de journée qui s'est mieux passée …
2 commentaires
Commentaire de phildeval posté le 05-04-2013 à 22:39:45
Belle petite balade, demain normalement, première rando pour moi avec le rallye des violettes organisé par les cyclos bourcains, si le temps est de la partie.
Commentaire de philkikou posté le 06-04-2013 à 06:19:18
demain grand bleu, aujourd'hui grand gris... bonne balade demain ;-)
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