La Transmontagne 2013

Ce matin, départ en bus pour Pont de Pany pour prendre le départ de la Transmontagne 2013 qui relie cette ville à Chenôve via la belle forêt Bourguigonne.  Il fait frais et humide mais la pluie nous épargnera pendant le parcours. J’échange avec un coureur dans le bus et nous nous apercevons que nous courrons  les Templiers ensemble en octobre 2013.

Le départ est donné à 9h45mn et quelques consignes nous sont données : attention aux cailloux, aux branches et à la boue…en effet le parcours sera particulièrement ardu avec des appuis peu stables.

La première partie est une montée et les écarts se font très vite entre les 149 concurrents partis pour les 29 KM. Toujours difficile de commencer par une belle pente sans réel échauffement pour la quasi-totalité des coureurs. Ensuite, on enchaîne avec un single très étroit et particulièrement technique et glissant. Nous sommes obligés de marcher…bon cela ne dure pas longtemps et nous pouvons très vite reprendre notre foulée naturelle.

Après quelques KM, je sais que ce ne sera pas le jour…après une semaine allégée pour cause de fatigue, les sensations ne sont pas là et  je sens que cela va être difficile.

Après un départ plutôt lent, je réussis tout de même à recoller aux pelotons de coureurs qui me précédaient…mais que ce fut long…presque 15 mn pour rattraper 150 mètres.

Dans une montée assez longue et pentue qui oblige la plupart des coureurs à marcher, je suis dépassé par des excellents marcheurs à grandes jambes. Il me faudra refaire l’effort ensuite pour les reprendre. Pour ce faire, je profite de longue descente pour carburer un peu et je saute les ravitaillements inutiles pour moi puisque je me suis équipé dans camel bag.

Vers le 20^ème km, je suis dans le dur alors qu’habituellement c’est à ce moment-là que je suis le mieux. Quatre coureurs vont me dépasser sans que je puisse réagir. Les sols sont particulièrement boueux et nécessitent une attention  de tous les instants et génèrent des glissades épuisantes.

Je vais m’accrocher jusqu’au 25^ème km et enfin sur la fin de course je retrouve un semblant de forme. Je m’éclate enfin et je dépasse quelques concurrents à bout de force. Dans les dernières montées, je marche comme tout le monde, et j’ai la chance de me faire dépasser par un coureur qui se remet à courir juste devant moi…là trop c’est trop…j’emboite son pas et le suis sur 500 mètres et prends ensuite le large. Je peux lui dire merci, car je suis relancé et je finis très fort ce trail en reprenant 3 ou 4 runners se demandant sans doute qui était cet énergumène qui finissait comme s’il avait le diable aux trousses.

Bon globalement, c’est quand même pas terrible et j’espérais beaucoup mieux…aucun regret car c’était un jour sans et puis j’ai quand même pris du plaisir sur les 6 derniers km.