Récit de la course : L'Envolée Nordique 2013, par marcus 39

L'auteur : marcus 39

La course : L'Envolée Nordique

Date : 27/1/2013

Lieu : Chapelle Des Bois (Doubs)

Affichage : 990 vues

Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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Envollée de bois vert

Comme le titre du CR l’indique, l’envolée nordique 2013 ne s’est pas passée comme prévu…Mais vous en découvrirez bien assez tot la raison..

Aprés un millésime 2012 pas trop mal avec le Pierra, on se dit qu’on va remettre ça en 2013. Alors on se prepare, chacun à sa manière :

            -Moi, je fait pas mal de ski-roue et puis pas mal de ski,

            -Pierra s’échine à poursuivre son fameux RDRS : le régime dissocié Rouge-Saucisson…à Paris, sans faire trop de sport.

On skie un peu ensemble pendant les vacances de Noel, et hop, l’inscription est partie.

 

La suite de l’aventure prend place devant un verre de Pont’ la veille de la course, pour savoir ce qu’il faut farter…moments choisis :

-Marco : ‘ ils s’annoncent au gros réchauffement dans la nuit’

-Pa : ‘popop! À Chapelle, zont au moins toujours 3j de retard’

-Marco : 'ben alors faut farter quoi?’

-Pa : ‘J’sais pas! T’as quoi?’

-Marco :’ J’ai tout, ou presque’

Et là, c’est le drâme : pas de HF 8 (et je parle même pas de cera).

-Pa :’ Bah, j’va mettre du LF8 alors…’

-Marco ‘Ya que le HF qui va, alors je met du HF10, ça ira bien pour la fin de course…’

Commence alors un moment de concentration intense, fait de mouvements lents et réguliers, de regards concentrés, de sons de raclette sur les semelles fretillantes et de langoureux coups de brosse laissant apparaitre de magnifiques structures… de la poésie quoi!

Sûrs de notre fait, nous nous attablons lestement devant un bon couscous… la suite n’est que pécadille…

 

Le lendemain, 9h à Chapelle. Les mangeurs de couscous ont laissé place aux mangeurs de Km, aux casseurs de batons, aux racleurs de virage, aux négationistes du ravito : que des purs et durs, le couteau entre les dents. Ça va chier…

Les consignes d’avant course sont claires: on part à fond, on skie ensemble, et au pire on se retrouve avant la traversée de route. Pis ensuite on accelère et on finit au taquet. Yapluka

Cette année, départ en deuxième ligne : merci aux bénévoles du SC Mont Noir (notre club) de nous avoir généreusement octroyer le droit de ne pas partir avec l’équipe cassoulet de 2012.

Et pan : le depart est plutot fluide. Je pensais rester derrière le Pierra mais ma légendaire double poussée me permettra de passer devant… et de skier fort sur 2km. Je me retourne sans voir le Pierra, alors je me cale dans les skis des féminines (galenterie oblige) dans les belles montées de la piste des mortes, que l’on fait à l’envers. Toujours pas de Pierra,,,Je skie tranquille mais Pierra est pris dans le trafic : trop fair play?

C’est assez désagréable et habituel de se laisser volontairement doubler…Je mets tout de meme 2-3 coups de collier dans les montées, pour voir.

Au dessus de la cote du coté des Mortes, j’attends mon alcoolite, 1’….2’….3’…4’…Ah le voilà, il a pas l’air trop mal, mais il me dit que la glisse est moyenne. La mienne, liée au carré de mon inertie est bonne.…On y fout alors!

Traversée de route et c’est partie pour l’enfilade chapelle / combe des cives. Le 1 temps marche bien, ma glisse est bonne et je peine à skier avec le Pierra. Au ravito de chez Fanfan, au village, je me mets sur le coté pour attendre le Pierra qui en profite pour chipper un verre de thé. Puis on s’engage dans la memorable combe des cives…c’est beau, nais c’est long, et c’est pas si plat que ça…Je peine toujours à ski avec le Pierra alors je fais de la poussée dans les rails. On attaque la Célestine. Mon duo, comme à son habitude monte bien et je suis obligé de me bouger pour le suivre. Avant le sommet, je le harangue (comme le poisson) et le qualifie de Jean-Pierre Northug…il accélère un coup et moi aussi, tel le frelon (ou le bourdon, c’est selon…).

Ravito de Prés Poncet. J’attends Pierra sur la passerelle, le temps qu’il refasse les niveaux, puis on s’engage ventre à terre dans les bois. On adore cette section, surtout PA qui coule une bielle tout les ans dans la Chalet Pin. Et 2013 ne fera pas exception. Dés les premières montées et relance, il est dans le dur et commence à grimacer. Il ne répond même pas à mes blagues, ce qui n’est pas bon signe (ou alors elles ne sont pas/plus drôles,,,). Et la chalet Pin sur la retenue, c’est pas trés drôle…On se fait pas mal doubler. Aprés la bifurcation 21/42km, on se sent un peu seuls. Je conseille au PA de manger et boire, mais il me dit qu’il a envie de vomir…bon, j’insiste pas…Il skie comme une patate, alors je lui conseille de faire glisser au max pour s’économiser. Do not disturb…

Je continue à faire de la poussée, mais meme dans les montées, je vais trop vite.

On poursuit notre petit bonhomme de chemin. J’éspèrais que le passage assez relaxe au dessus de Foncine redonnerait du pep’s au Pierra, mais au lieu de ça, il se laisse glisser bras balland (et pourtant…) dans les plats descendants…

Mais le fougeux en gardait pour la fin : ça commence à aller mieux et on arrive un peu à bien skier sur le retour…On se fait tout de même enrhumer pas 2-3 ancêtres…Pour m’occuper, je bois et je fous des petés en poussée dans les montées, à tel point que je sens poindre l’hypo…mais non, c’était juste les odeurs de fumier vers Beauregard qui m’ont indisposé.

On arrive sur la fin, je propose au PA de foutre une dernière petée dans la montée. Ce que je fais, mais mon fidèle Sancho reste un peu en retrait. Je m’arrete et il en profite pour me mettre un beau vent, que je m’efforcerai de combler avant la ligne…Ah les copains!

Pas loin de 3h, une belle ballade, 10’ de plus que l’an dernier. Une bonne séance pour moi, moins pour PA, à tel point que ça le dissuadera de faire la Transju...

Un vin chaud plus tard (oui, en hiver, dans le Jura, l’unité de temps est le vin chaud), nous sommes sur la route du retour pour faire un enième anniversaire surprise au PA pour ses 30ans.

 

En conclusion, il fait pas bon venir vieux.

 

2 commentaires

Commentaire de les machine-gônes posté le 11-02-2013 à 21:28:55

La mallette à fart, c'est un peu la boîte de Pandore, y a tout dedans mais quand on l'ouvre, toutes les bonnes choses restent au fond et y a que du mauvais qui sort...
Enfin, c'est sûr aussi qui vaut mieux voir vingt ans que vin jaune, faut s'dire que ça ira mieux l'an prochain quand vous aurez rôder le team !
PS : ça vous ôterait la pellichule argentique de la bouche de mettre un peu des photos pour valoriser le jura ???

Commentaire de marcus 39 posté le 12-02-2013 à 18:29:01

Bah, pas encore trouvé le mode d'emploi de la voiture pour m'emmener en ville pour acheter l'appareil photo dont il faudra que je lise le mode d'emploi avant d'aller skier en retirant mes gants quitte à me geler la peau de merou.
Et pis c'est pas des machines-gones à la quenelle qui vont me dire comment je dois valoriser mon jura, non mais, nom d'une pipe en bois.
Et pour Valoriser le Jura, y fallait y voir ce WE...ou j'ai eu l'honneur timide de rencontrer la musaraigne, reconnue grâce à vos photos à vous, de vos CR...Un plaisir éphémère...
A plus dans le raftrac.

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