Récit de la course : Marathon de Paris 2006, par Tomawaky
Premier essai
Nan, oui tout de même, je me suis fais plaisir.
Mais bon 4h22 ce n'est pas rien....Alors évidemment, j'ai rempli mon contrat : terminer.
C'était mon premier. Et évidemment l'objectif lorsque l'on part à l'aventure comme ça, c'est de rallier la ligne d'arrivée.
Mais lors de mon inscription je rêvais, tout doucement, de passer sous la barre des 4 heures. J'avais pris de bonnes résolutions et optimiste je me suis lancé dans les entraînements. Pas autant que je voulais évidemment mais assez régulièrement quand même. Il faut croire que ce n'était pas suffisant et c'est au semi le mois dernier que je m'en suis rendu compte.
Terminé en 1h50, mais surtout dans un état lamentable avec comme des débuts de crampes à partir du 16ème. A ce moment la, on doute et on se demande pourquoi on c'est inscrit.
Un mois a passé et ce matin je suis heureux d'être place de l'étoile. Pas sur d'être à l'arrivé, mais au moins sur la ligne de départ. Et puis le temps est avec nous alors....
J'ai pas bien dormi. Enfin si mais pas longtemps. J'ouvre les yeux il est 3h15 je laisse passer les minutes et me lève à 5h15. Dernière assiette Jambon/Pates et puis Faut y aller on se prepare et 6h20 c'est parti. Le train est à 6h38. Arrivée au champs vers 7h30. Je parle avec un gars jusqu'aux vestiaires.
Pas d'entrainement prévu, je ne vais tout de même pas me fatiguer avant le départ :-), je marche tranquillement le long des champs jusquà 8h30 ou je rentre dans les sas. On attend tous le Top Départ. Manque de Bol mon chrono m'a laché hier. Je règle ma montre sur Midi et attend la ligne de depart pour la mettre en service. Je sens déjà mes cuisses contractées c'est pas bon signe.
Je démarre tranquille, le but est vraiment de terminer et de ne pas me faire mal. 42 km, je n’aurais jamais pensé pouvoir courir autant mais aujourd'hui il va falloir essayer.
Jusqu'à l'hôtel de ville je cours plus ou moins dans le sillage d'un Antony. Un British petit et trapu avec le fanion de l’Union Jack dans le dos qui depuis la concorde, reprend à tue-tête une rengaine qui doit être célèbre dans de nombreux pubs… Certains pensent qu’il a déjà bien ravitaillé avant le début de la course, d’autre essayent de reprendre le refrain avec lui. En tout cas il assure l’ambiance de ce départ à lui seul et c’est dans cette humeur bonne enfant que débute mon premier marathon. (je ne sais pas combien de temps il a tenu à ce rythme, si d’autres l’ont croisé et peuvent me donner de ces nouvelles…)
Au bout du 14-15ème déjà, je ressens cette douleur derrière les cuisses. Comme si ça se durcissait, j’n’ose pas forcer plus et tiens comme ça jusqu'au 21ème tant bien que mal, mais ça fait vraiment chier.
Ravitaillement, c’est décidé j’arrête…. Enfin je marche, prend le temps de m’alimenter et surtout j’essaye de m’étirer ces 2 bouts de bois qui me servent de cuisses.
Bien m’en fait, je passe les 21 km et on est tout proche de notre ancien appart rue de Wattignies les gens sur les cotés sont chaleureux, ça fait du bien, je me ressource, la douleur s’en va petit à petit. Merci le Douzième, vraiment merci.
C’est donc reparti et depuis le 21ème et surtout du 25ème au 35ème je prends mon pied. C’est la patate et j’ai de bonnes sensations. De plus, je me dis que ce qui est pris n’est plus à prendre, j’en ai trop chié au début pour ne pas me lâcher un peu. A chaque ravitaillement je marche et prend bien soin de me ravitailler et je repars de plus belle, j’ai l’impression de doubler tout le monde. Le bord de Seine est fantastique et à ce moment je me dis que je peux encore accrocher les 4h10.
Au ravitaillement du 35ème la reprise est beaucoup plus dure, mais a ce niveau de la course il n’est plus question d’abandonner, il y en a trop dernière nous. Tant pis je vais me faire mal jusqu’ à la fin mais je poserais mes pieds sur la ligne. En plus ça monte c’est le calvaire.
42.195 km : J’y suis, j’ai du mal à trouver le sourire mais intérieurement je suis fier de moi. A priori j’arrive encore à tenir debout mais heureusement qu’il n’y a pas trop de vent.
Voila c’est fait. Mon premier Marathon est terminé.
Y a plus qu'à Métro.
Vivement le Dodo.
Demain c'est Boulot.
Merci à tous : les organisateurs, les coureurs, les bénévoles, les supporters sans qui je n’aurais jamais pu finir. Merci à tous et peut être à l’année prochaine.
L'objectif des 4 heures est toujours présent dans un coin de ma tête.
8 commentaires
Commentaire de juju66 posté le 10-04-2006 à 07:24:00
Félicitations pour ton premier marathon Tomawaky
le prochain tu descendras sous les 4 heures
salut bonne continuation
Commentaire de juju66 posté le 10-04-2006 à 07:25:00
Félicitations pour ton premier marathon Tomawaky
le prochain tu descendras sous les 4 heures
salut bonne continuation
Commentaire de calimero posté le 10-04-2006 à 10:33:00
Félicitation!!!!
Peu importe le temps pour ton premier marathon,aujourd'hui tu peux dire je suis Marathonien.
Respect!
Commentaire de djemjy posté le 10-04-2006 à 11:23:00
bienvenue dans notre grande famille
Commentaire de dave76 posté le 10-04-2006 à 16:26:00
bravo a toi tomawaky .
et je suis sur que haujourdhui tu te rend compte que tu as fait un grand truc .
encore bravo et tres beau cr .
a+davydd
Commentaire de Lémurien posté le 11-04-2006 à 11:37:00
Bravo à toi!!
Le 1er marathon, c'est telllement grisant et stressant en même temps!
J'y étais pour la 4 ème fois, et je peux te dire, le trac est toujours présent au départ.
Félicitations et à l'an prochain...
Commentaire de dom1789 posté le 11-04-2006 à 14:40:00
Félicitations Tomawaky-le-marathonien !
Je te souhaite de renouveler l'exploit une prochaine fois, en moins de 4h.
Dominique
Commentaire de Halffy posté le 11-04-2006 à 22:40:00
Félicitations Tomawaky /
Tu as pris le départ, tu as couru, et tu as fini! C'est ça le plus important; le temps est toujours "secondaire", l'important est de se faire plaisir / Puis avec ce temps de base, tu auras largement le temps de l'améliorer avec un entrainement plus adapté. Bonne continuation.
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