L'auteur : leptitmichel
La course : O'Castor - Parcours A
Date : 16/11/2008
Lieu : Les Essarts Le Roi (Yvelines)
Affichage : 1739 vues
Distance : 22.3km
Objectif : Se dépenser
Partager : Tweet
Introduction
Septième édition pour cette O'Castor organisée par le club de CO de Guyancourt. Ce sera ma sixième participation.
Il s’agit d’une CO longue distance (type raid) puisque le circuit A (long) sur lequel je me suis inscrit est donné pour une distance postes à postes (à vol d'oiseau) d'environ 23 km (pas loin de 29 km en réel). A titre de comparaison, un circuit A en CO classique fait environ 10 km
Plusieurs autres circuits sont proposés (entre 8 et 22 km) permettant ainsi aux marcheurs et coureurs de tous niveaux de participer
Pas d'objectif spécifique cette année. C'est juste une sortie pour le plaisir de refaire un peu de CO.
Vous pouvez retrouver ici la carte (250ko) avec le parcours tracé dessus, ainsi que ma feuille de temps, et quelques autres résultats de la course ;-)
Le CR de la course
Température clémente, risque de bruine et terrain gadouilleux. Voilà ce qui nous attend ce dimanche 16 Novembre pour la 7ème édition de l’O Castor.
J’arrive aux Essart le Roi (site de départ et d’arrivée de la course) avec un peu d’avance ce qui me permet de régler tranquillement les formalité administratives et d’aller ensuite me préparer
Côté tenue et équipement, ce sera :
-Maillot technique Akammak
-Maillot de CO club par dessus (pas nécessaire coté température mais pratique à cause de la végétation)
-Collant long
-Sur-pantalon spécial CO
-Manchons Booster
-Chaussettes
-Chaussures trail
-Guêtres CO
-Poche a eau Camelbag avec 1,2 L de boisson énergétique
-1 barre de céréales
-Boussole
That’s all…
Sur place je retrouve comme souvent pas mal de connaissances dont Domi le Gros Camion, Le mammouth Rose, Pascal Nael, Dominique Sergeant, Atomik JF…
Par contre aucune trace du Papy qui avait annoncé sa venue et qui devrait courir sur le Circuit A (comme moi)
9h35, on se dirige vers l’aire de départ située à 800m de l’accueil. Briefing des organisateurs qui annoncent un petit goulet d’étranglement un peu après le départ. Pas grave je suis dans les premières lignes et même si je n’aime pas partir vite, cela m’évitera de piétiner. Il faut dire qu’il y a près de 900 personnes d’inscrites aujourd’hui .
10h05 top départ… Ca part vite mais bon, j’ai pas vu passer le goulet d’étranglement.
Les cartes vont être, comme d’habitude, distribuées plusieurs centaines de mètres après le départ. Il s’agit de carte plastifiées avec les définitions indiquées dessus et le parcours bien évidemment reporté. On utilise cette année la carte des Vaux de Cernay, au 1/15.000
Petit bout de chemin puis on attaque un longguueeeeeeee ligne droite sur une piste cyclable sur laquelle vont être distribuées les cartes. Ca commence par les circuits F puis 150m plus loin les circuits E… Et les circuits A ne seront distribués pratiquement qu’au niveau de la balise de départ (marquée par un triangle rouge sur la carte).
Quelques instants pour me positionner et je décide de partir rapidement vers le poste 1
Poste 1 : Falaise pied sud – 9’45 – Tracé en bleu
Le temps de course peut paraître élevé pour une si courte distance, mais en fait il s’agit du temps pris depuis le vrai départ et pas depuis le triangle rouge.
Petit bout de piste cyclable, puis je rentre dans le bois par un sentier qui mène au bord du dénivelé. Pas trop de risque de se perdre, car comme souvent lors de départs en masse, les premières balises sont faite un peu à la queue leu leu.
J’essaie cependant de ne pas trop rester suiveur et je conserve ma lecture de carte pour éviter la mésaventure de l’an dernier (un PM au poste 2 pour cause de pointage de mauvaise balise)
Descente très raide pour aller chercher la balise. Mais ça passe.
Poste 2 : Extrémité du fossé – 12’16 – Tracé en bleu
Des la sortie du poste 1 une question se pose… Remonter chercher le chemin et attaquer le poste par le haut ou bien passer en bas.
Perso j’opte pour le second choix. Le premier sera probablement plus rapide, mais comme je suis parti un peu vite j’ai besoin de me mettre à mon allure et la progression sur ce sentier sans trop de D+ va me permettre de dérouler tranquillement.
Arrivé au croisement au bout du sentier, je trouve le chemin qui monte dans la pente. C’est raide (de toutes façons il fallait remonter) !
Une fois en haut je continue un petit sentier qui serpente puis je trouve le chemin rectiligne sur ma droite. Je l’emprunte sur 150m avant de rentrer chercher la balise à l’azimut. Pas de soucis.
Poste 3 – Rocher côté sud – 3’56 – Tracé en bleu
Pas trop de choix sur celui là en dehors d’un bel azimut
Je pars au cap dans une forêt pas super facile jusqu’à retrouver le chemin. Là je me recale par rapport au coude du chemin pour savoir à quel endroit attaquer la descente.
C’est bien bien raide et avec les pierres sous les feuilles, il faut faire gaffe aux chevilles.
Poste 4 – Coude de la levée de terre – 4’17 – Tracé en bleu
Partant de la 3 je trouve le sentier qui descend vers le pont. Une fois passé celui-ci il y a deux choix. Soit couper à droite, mais ca oblige a prendre du D+ pour passer la colline, soit aller tout droit ce qui est plus long mais bien praticable. Je prend cette dernière option, puis arrivé avant la route, je prend le sentier sur la droite qui me mène sur le poste. Pas de soucis de toutes façons c’est une balise destinée à nous faire traverser la route a cet endroit précis !
Poste 5 – Sommet de la colline – 20’35 - Tracé en bleu
Je traverse la route, prend mon azimut et part dans la montée.
Alors là, sur la carte, il y a en orange pointillé ce que je pensais faire (dans ma tête de linotte) et en bleu ce que j’ai fait.
Je me plante de chemin (mais bon ca arrive) sauf qu’une fois au bout je vais chercher la balise au mauvais endroit. Le pire c’est que certains points pourraient ressembler à ce que je cherche et d’autres non. Au lieu de me recaler, je persiste à fouiller, tourner en rond, bref je jardine de chez jardine lamentablement.
A force de jardiner je trouve une balise…Ah ! Ah ! Ah ! c’est la 106 (la balise 6 sur mon parcours)… Bon avec ça comme repère ça va rouler. Ah une colline juste derrière… Je grimpe… et M… Arrivé en haut on est plusieurs à chercher mais pas de balise (grrrrrrrrrrrrrrr) Par contre il y a un énorme rocher. Je regarde la carte et identifie la colline où je me trouve réellement (à 90° par rapport à là où j’aurais du aller). De là il est plus facile de reprendre un cap précis et aller chercher enfin cette balise. Et ce coup ci ça fonctionne…mais j’ai les boules de chez les boules. J’avais pris un départ pas trop mauvais et là j’ai laissé toute mon énergie (et mon chrono) sur cette pµt@/n de balise…
Poste 6 – Rentrant – 2’04 – Tracé en rouge
Sur ce coup là j’ai mis moins de temps que Dominique Sergeant (2’17) … c’est pour dire comment j’ai assuré ;o)
Bon OK… En grenouillant sur la balise précédente, j’ai trouvé ce poste donc y retourner n’a pas été trop compliqué !
Poste 7 – Mare bord nord – 5’04 – Tracé en rouge
Je dois avouer être un peu dans le rouge a ce moment là et j’attaque une belle montée qui ne me permet pas vraiment de récupérer… Une fois en haut, arrivé à une intersection, je trouve un sentier qui mène dans le bois puis je fini mon approche à l’azimut.
Poste 8 – Intersection de fossés – 8’17 – Tracé en bleu
En sortie de poste je rejoint le Castor Junior, tout étonné de me voir ici, et surpris de me voir " à la fois tout rouge et l’air pâle " . Je lui explique ma mésaventure et c’est vrai qu’à ce moment là je ne suis pas frais frais quand même. Lui est plutôt bien. Il progresse à son allure mais sans erreur d’orientation depuis le départ (pas la peine de se moquer, hein !!!)
On repart ensemble sur le grand chemin, restant dessus jusqu’à un carrefour puis on décide de suivre le double fossé. C’est bien praticable mais lors de cette progression, je perd le castor junior (ben l’es passé où lui ?).
Ce fossé suivi jusqu’à une intersection de chemins me permet d’assurer l’azimut final qui me mène bien sur la balise.
Les résultats montreront que le CJ a mis 9’31 (par rapport à mes 8’17), alors qu’il avait poinçonné le poste précédent avec 15’’ d’avance. Cédric, faudra que tu m’explique, surtout que le tracé était plutôt roulant là !!!
Poste 9 – Souche côté sud-est – 4’10 – Tracé en bleu
Je quitte le poste par un azimut appuyé sur ma droite pour rejoindre le grand chemin au plus près de l’intersection avec le sentier que je dois prendre ensuite. Je tape un poil trop à droite mais j’arrive a me recaler.
Là j’attaque le sentier suivant sur 300m , je crois Atomik JF qui ressort de ce même poste (il a de l’avance le bougre) puis je rentre à l’azimut en direction de la balise sans trop de soucis
Poste 10 – Petite dépression – 12’40 – Tracé en bleu
Long inter-postes. Sortie de poste pour rejoindre un sentier plein nord puis un large chemin vers l’Est. Arrivé au grand carrefour je choisi l’option du chemin sur ma droite car ensuite il y a un sentier qui sera trop court mais dont l’axe est exactement dans celui de la balise.
La descente dans ce dernier sentier est raide et la remontée en face ne l’est pas moins. Une fois en haut je continue ma progression bien en ligne et trouve la dépression
Poste 11 – Limite de végétation – 9’55 –Tracé en bleu
Encore un long inter-postes.
Je choisi l’option de contournement par le sud car elle a l‘avantage de rester sur le plateau. Et le choix semble bon. Même si la liaison est longue, c’est plutôt praticable et la progression jusqu’au point d’attaque se fait bien.
Arrivé à l’intersection après la seconde zone grillagée, je tape à l’azimut tout en me décalant vers l’est pour éviter une zone de végétation basse assez dense.
Poste 12 – Rentrant - 11’14 Tracé en bleu
Cette fois plutôt que de remonter prendre la suite du chemin précédent, je décide de choisir le sentier qui semble progresser à flanc au nord du poste. Cela va être un fort mauvais choix puisque non seulement le sentier est parfois peu visible (mais bon ça va quand même) mais surtout ce sont des montagnes russes sur lesquelles la progression est très très ralentie. Du coup j’y laisse plusieurs minutes, le Castor mettant 2mn de moins que moi ici !!!
Ma progression me mène bien sur le poste (heureusement) mais j’y laisse pas mal de jus
Poste 13 – Rentrant – 6’34 – Tracé en bleu
Bon, on ne va pas faire 2 fois de suite la même boulette. Donc ce coup là je remonte sur le grand chemin au sud du poste, chemin que je vais suivre jusqu’à l’intersection qui va me servir de point d’attaque.
Là je ne me pose pas trop de questions et descend à l’azimut sur le poste. Et du coup je vais mettre presque 2 fois moins de temps que pour la balise précédente !!!
Poste 14 – Coude de la levée de terre – 2’34 – Tracé en bleu
Pas de problème avec ce poste. Il est là pour assurer la traversée de la route par un point sécurisé. Je fais une descente en direct vers la balise, et… passe a côté sans la voir… Oups ! demi tour pour pointer avant de traverser la route
Poste 15 – Eperon – 15’00 – Tracé en bleu
L’ inter-postes commence par un tracé sans choix pour traverser la zone marécageuse. S’en suit une belle montée toujours aussi raide avant de sortir dans une zone de falaises. J’ai trop dévié sur ma gauche en montant. Je dois contourner une grande dépression pour me recaler correctement grâce à une mare. De là je choisi de ne pas chercher à couper, mais je prends le sentier qui mène à la carrière. J’ai un peu de mal à trouver mes appuis ici, mais je descends quand même dans le fond et essaie d’aller vers la zone où je pense trouver l’éperon. Ca fonctionne (des fois un peu chance ça aide aussi) La balise me semble être d’avantage sur une sorte de crète plutot qu’un éperon, mais bon elle est là c’est ce qui compte.
Poste 16 – Rentrant – 9’10 – Tracé en bleu
Plusieurs choix d’itinéraires ici. Je choisi celui le plus au nord. Je termine la traversée de la carrière, remonte une fois au bout pour rejoindre le parking et le large chemin. De là je trouve facilement l’amorce du sentier qui passe à l’ouest du poste. Fin de la progression au cap par rapport au relief du terrain
Poste 17 – Falaise côté Est – 8’24 – Tracé en bleu
Je quitte la 16 en longeant le relief sur ma gauche mais j’ai du mal a trouver des points de repères car de nombreux sentiers visibles sur le terrain ne figurent pas sur la carte. Arrivé au bout (ou à ce que je pense être le bout) je remonte pour rejoindre la large piste que je vais suivre un peu. Je rate également mes points d’attaque (sentiers) et je dois me caler avec 2 autres coureurs sur le relief avant d’attaquer la descente. Finalement ça passe mais c’est pas ce que j’appelle une progression très propre
Poste 18 – Charbonnière – 5’22 – Tracé en bleu
Il est pas mal cet inter-postes. Il faut progresser dans une zone difficile en essayant de rester sur les mêmes courbes de niveaux… Et c’est long ces quelques centaines de mètres dans les rochers les branches et les fougères !!!
Finalement la balise sera un peu plus loin que ce que je pensais.
Poste 19 – Houx – 16’47 – Tracé en orange
Celui là, il est bien long. Je commence par remonter droit dans la pente pour rejoindre le grand chemin. J’essaie de progresser au maximum par ces chemins praticables jusqu’à mon point d’attaque situé à une intersection entre un chemin et un fossé, qui même si il est trop court part droit en direction de la balise. Je trouve le bon fossé (pas facile y’en a 4 ou 5 à cet endroit là) et une fois au bout je termine par un azimut et tombe droit dessus
Poste 20 – Coude du fossé – 2’42 – Tracé en bleu
Ce poste là ne laisse pas trop de choix. On peut aller … tout droit à la boussole ou tout droit … à la boussole.
La le truc consiste à conserver son azimut le plus juste possible et ça se passe bien.
Je crois que c’est à peu près à ce moment là que j’ai rejoint Atomik JF. J’ai refait mon retard sur lui mais ne suis pas assez frais pour essayer de le lâcher (heu… et il est V3 le bougre !)
En fait sur le poste suivant on va être à la même allure et ensuite l’idée de terminer ce parcours ensemble va se mettre en place toute seule sans qu’on ai besoin d’en parler…
Poste 21 – Jonction de fossés – 9’31 – Pas de tracé
Ben oui pas de tracé… Je suis totalement incapable de vous dire par où je suis passé. C’est assez rare chez moi pour de la CO… Peut-être ai-je suivi JF, je ne sais plus… je n’arrive même pas à revoir le terrain ! Un grand moment d’absence… Désolé !
Poste 22 – Rocher – 6’35 – Tracé en bleu
Alors que certains concurrents attaquent au plus court dans les lignes de dénivelé, je propose à JF de prendre l’option contournement sans D+…Un beau chemin en bordure de champ et pas trop dur à suivre. Arrivé au bout de ce chemin, il nous suffit de continuer à l’azimut pour arriver sur la balise
Poste 23 – Jonction de fossés – 8’23 – Tracé en bleu
Une petite remontée raide, puis une progression sur un large chemin qui nous fait croiser la piste cyclable puis un autre chemin.
Là on décide de nous appuyer sur la rigole. On est un peu attirés à l’écart par un couple de coureurs qui a pris l’option tout droit dans la foret, mais on préfère se recaler, d’autant que sur cette rigole il y a un petit pont qui va nous servir de point d’arrêt. De là on part droit vers la balise sans soucis
Poste 24 – Mare – 8’29 – Tracé en rouge
On sort de la zone par l’ouest pour rejoindre un sentier, on retraverse le chemin et la piste cyclable qu’on emprunte quelques centaines de mètres puis on coupe dans le bois pour retrouver un autre chemin (et contourner au passage la carrière où se trouvait la balise 15). La fin se fait par un sentier qui va droit vers la zone de la balise
Poste 25 – Sommet de la colline – 8’31 – Tracé en rouge
Cette progression ne pose pas de soucis en choix d’itinéraires les zones hachurées étant interdites hors sentiers ? On descend donc jusqu’à la limite de propriété puis à 90° on remonte. C’est marrant car je reconnais là un des passages du trail de Chevreuse où j’avais souffert. On croise des coureurs qui redescendent car ils n’ont pas trouvé la balise en haut. On continue, on arrive en haut et la balise est juste quelques mètre plus loin bien visible
Poste 26 – Charbonnière – 9’51 – Tracé en rouge
Là avec JF on se pose la question de savoir par ou passer. Après quelques hésitations on opte pour le circuit le moins cassant , l’expérience des sentiers à flanc m’ayant servi de leçon tout à l’heure. On progresse donc vers la piste cyclable, on l’emprunte (promis on la rendra) et au niveau de la première zone grillagée, je laisse JF couper dans le dénivelé alors que je reste sur la piste cyclable… Finalement j’arrive au bout du petit détours avant lui, et sans avoir trop consommé de jus.
Seul hic à ce moment là, je viens de terminer ma poche à eau… Et comme j’ai eu quelques alertes crampes, il va falloir gérer le final doucement. JF est d’ailleurs dans le même état que moi côté crampes, sauf que lui a encore de la réserve dans ses bidons !
On continue donc notre progression jusqu’à l’intersection où on trouve le sentier qui descend vers la balise.
Poste 27 – Souche – 20’02 – Tracé en rouge
Encore un long inter-postes amplifié par la fatigue. Sortie de poste à travers bois puis par un large chemin qui nous fait remonter sur le plateau. Là on pousse jusqu’à la piste cyclable qu’on emprunte à nouveau (ça devient une habitude). On choisi l’option Piste cyclable plutôt que chemin car même si elle serpente un peu elle est beaucoup plus facile pour courir… (enfin trottiner…). 100m après le dernier croisement, on prend un layon qui rentre dans le bois puis on s’appuie sur un cours d’eau pour aller chercher le bon fossé qui va nous mener sur la balise. JF hésite un peu trouvant le fossé trop près de la route. Moi ca me semble bon, d’autant qu’il est bien visible et que je ne vois pas le cartographe oublier celui là. On se lance le long du fossé et bingo, on trouve la balise
Poste 28 – Clairière – 7’12 – Tracé en rouge
Peut-être que si on avait été frais on aurait coupé… peut être ! Mais là on contourne espérant refaire le coup de la " rigole " pour couper un peu. Là pas de chance, la rigole est totalement impraticable. Du coup on termine de contourner la zone avant d’attaquer la balise à l’azimut
Poste 29 – Dépression – 13’31 – Tracé en rouge
Allez, un dernier effort pour rejoindre la zone des 3 balises finales. On sort du bois pour reprendre la piste cyclable de l’aller là où étaient distribuées les cartes. Elle est longue cette ligne droite à travers champs. Les crampes reviennent et JF me propose un peu de son thé froid… J’ai un peu peur que ça ne passe pas, mais si, ça va …
On continue jusqu’à la lisère du bois puis on pousse jusqu’au premier chemin qui rentre dedans.
Là on attaque notre premier azimut. En étant précis on trouve le poste assez facilement !
Poste 30 – Dépression – 2’45 – Tracé en rouge
On ne change pas de technique quand ça fonctionne… Azimut et droit dans la foret… Ca passe pas trop mal et l’avant dernière balise est poinçonnée.
Poste 31 – Butte – Arrivée – 3’29 – Tracé en rouge
Pareil pour le poste 31… Un peu d’azimut pour sortir du bois puis on devine la rubalise qui jalonne le tracé entre la dernière balise et l’arrivée chrono.
Pas de prise de temps sur la balise 31 (pb de taille de mémoire du doigt électronique) mais un temps pour l’enchaînement jusqu’à l’arrivée.
Là on décide de poinçonner notre arrivée en même temps avec JF. 1, 2, 3 top … c’est fini…
P*t@/n, je suis lessivé de chez lessivé…
On souffle une minute, petite photo sous la banderole d’arrivée (JF a du en faire plusieurs dizaines pendant la course) puis on retourne au centre ville pour aller chercher nos temps de passage et nous changer.
Une fois au PC course on vide nos doigts et… La vache, JF termine 1 seconde avant moi… Pas top notre synchro, à moins que le système informatique ne souhaite pas enregistrer d’ex æquo.
A peine arrivé je me jette sur une bouteille d’eau, croise quelques connaissances puis file me changer avant d’aller voir dans la salle polyvalente qui est encore là.
Visiblement les pros sont déjà repartis, quand aux autres ils sont… encore dans les bois. Je vais quand même voir arriver le Castor Junior et Nadine Weiss, mais pas de news du papy que j’ai loupé au départ et dont le Mammouth rose m’avait confirmé la présence.
J’attends encore un peu puis je décide de rentrer.
J’apprendrai à la lecture des résultats que la Papy a bien terminé mais près d’1h25 après moi… J’ai du partir une petite demi-heure avant son arrivée effective !
Voilà… 6ème participation sur 7 éditions. Une édition pour laquelle je n’arrive pas à me dire si elle était plus difficile ou pas que les autres. A quelques exceptions près les postes n’étaient pas très méchants, par contre le profil de parcours obligeait à s’engager un peu physiquement.
Je pense que l’impression de difficulté cette année vient de mon absence de forme physique.
Un bon départ (un peu rapide) je me mets dans le rouge (au sens propre, demandez au castor Junior) et je me vautre à la 5ème balise. Et là, je m’énerve. Incapable de me recaler calmement… J’oublie toute idée de perf (relative convenons en !) et me décide a continuer juste pour jouer. Par contre je n’aurais pas de retour de forme. Même si entre les postes 10 et 20 je vais un peu mieux ça ne durera pas très longtemps et je vais piocher beaucoup, heureusement sans jardiner désormais…
Bref, dans la famille " je veux me mettre minable sur une CO " j’ai eu toute la famille en une seule donne.
Reste maintenant à bien récupérer en prévision de la SilvaNight samedi prochain en équipe avec l’hippocampe
Merci à Atomik JF de m’avoir accompagné (et photographié) sur le dernier tiers de course !!!
Et merci à l'organisation pour les photos de ce récit (en attendant celles de JF)
Aucun commentaire
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.