L'auteur : leptitmichel
La course : Trail des Caracoles
Date : 11/5/2008
Lieu : Namur (Belgique)
Affichage : 741 vues
Distance : 60km
Objectif : Se dépenser
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Introduction
5ème édition du Trail des Caracoles cette année. Avec 56km et 1500 D+ ca reste un morceau sympathique à avaler pour un trail assez vallonné et qui mélange tous types de terrains (route chemin piste sentier, foret, champs…)
Une particularité cette année, la présence des Caracoles Célestes. Mais pourquoi Caracoles Célestes" me direz-vous? Et bien simplement parce que chaque année, les Coureurs Célestes organisent le jour de la Pentecôte une épreuve de 100 kms ou de 100 miles et que cette année, ils ont décidé d'en confier l'organisation au RC Namur. Ce seront donc 2 courses qui se dérouleront ce même jour. Le trail des Caracoles (56km) et les Caracoles Célestes (101km)
Le CR de la course
Comment commencer autrement le CR qu'avec cette photo… Les Caracoles (en fait ça veut dire "escargot") c'est une course, mais c'est aussi une bière ambrée à déguster avec modération (surtout avant la course !).
Après un peu plus de 3 heures de route, nous arrivons avec Bottle (Christian) à l'école hôtelière de Namur. La situation de ce site est exceptionnelle, car elle est située sur une colline au dessus de la citadelle et offre une vue l'impressionnante sur Namur et la vallée de la Meuse.
Une chose est sûre, si jamais l'arrivée se fait ici, on terminera la course par une sacrée montée !
La salle de restaurant qui va servir de PC pendant ces 2 jours est déjà bien fréquentée (normal c'est l'heure de l'apéro) et après s'être soumis aux lourdes contraintes administratives des courses belges ;-) gérées de main de maître par l'Empereur (Alain) , nous retrouvons le groupe des Ufos attablés avec quelques coureurs Célestes autour de bouteilles de bière des Caracoles
Pour le moment il y a là Paulo, Isa, Ysolo, et Xav… Les discussions vont bon train et devinez de quoi ça parle ???
J'en profite pour faire connaissance avec pas mal de nouvelles têtes dont Wouter. Attention, sous son air un peu hirsute se cache un sacré coureur qui a (entre autre) remporté l'Eco Trail de Paris. Le plus amusant c'est qu'en arrivant nous avons réussi à le doubler en côte. Bon d'accord, lui était en vélo et nous en voiture, mais si on doit s'arrêter aux détails !
Histoire de ne pas avoir mauvaise réputation, les organisateurs nous ont prévu une petite pasta party, et comme nous sommes polis, nous acceptons l'invitation !
Attention, la pasta c'est comme la course en Belgique on ne fait pas ça sur un réchaud dans un coin du gymnase… Non, Non, Non… on utilise directement la cuisine de l'école
Pour le repas nous avons été rejoint par Irving mais également par l'Instit qui fut en 2001 la féminine de notre équipe lors de notre première participation au Raid28. Rassurez vous, les deux grands caïds de la course ne sont pas en restes.
Bref vous l'aurez compris, une avant course fastidieuse, où pendant que certains, comme L'aveugle Saur, peaufine le parcours du lendemain d'autres usent et abusent parfois du ravitaillement local !
Tiens ! Justement, en parlant du parcours, c'est vrai qu'on en connais pas grand choses.
Cette année en fait il y a deux courses. Le traditionnel Trail des Caracoles avec 56km et 1600m de D+, mais la course est jumelée avec les Caracoles Célestes qui va se dérouler sur 101km pour 2900m de D+. Les deux courses vont utiliser le même parcours, les Caracoles se courant sur les 56 derniers km du parcours des Caracoles Célestes.
C'est à peu près tout ce qu'on en connaît, l'organisation ayant souhaité conserver le parcours secret. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il faut une frontale (et sur le 56km c'est pas à cause de la nuit) et que nous n'aurons qu'un seul ravito au Km 30. Par contre vu la météo estivale annoncée, 4 points d'eau ont été ajoutés aux km 12, 21, 39 et 45.
Le parcours en fait c'est ça (récupéré après l'épreuve).
Par contre pour le profil là on a été prévenu… c'est pas tout plat !
Allez direction dodo maintenant. On s'installe dans le gymnase de l'école qui va servir de dortoir pour ce soir car le départ du 100km est prévu à 5h00 depuis l'école hôtelière, alors que pour le 56km on nous amènera en bus au départ prévu à 9h00.
Après une bonne nuit, juste un peu courte, lever à 4h15 pour aller prendre le petit déjeuner avec les coureurs du 100km. Il faut dire que je suis le seul du groupe à faire le 56, mais bon ca fait déjà un beau bout de course et je devrais moins souffrir que sur le 100. Petit briefing puis à 5h15 les 170 coureurs des Caracoles Célestes sont lâchés. Normalement je devrais en revoir certains plus tard dans la journée lorsque les premiers me doubleront.
J'en profite pour aller me recoucher pendant 1h30 dans un gymnase bien calme (il n'y a plus que moi). Debout à 7h00, je me met en tenue. Il va faire chaud, très chaud, aussi j'ai décidé de partir en configuration légère (c.f. fiche équipement) . Chaussures de trail, booster, cuissard, maillot manches courtes et buff. Pour le ravito je suis encore plus light. De toutes façons je ne mange pas en course, alors j'ai juste sur moi de quoi palier à une petite hypo avec 2 gels et 2 barres, c'est tout. J'ai aussi 100g de maxim neutre pour recharger la poche à eau et la mini frontale (obligatoire). C'est tout. Côté sac j'ai aussi fait mini. Un camelbag, 2L avec poche à eau 1,5L. Une fois rempli sur le dos on ne le sent même pas.
Petite virée en bus pour rejoindre le départ situé au km 45 du circuit de 100km. La cinquantaine de coureurs se regroupe sous les ordre de l'Empereur starter et à 9h07 cla course est lancée. La grosse question pendant ce transfert était de savoir quand et combien de coureurs du 100km vont nous doubler ?
On se lance donc pour quelques centaines de mètres sur le plat et des qu'on quitte la route rapidement ça commence à grimper. Ce n'est pas parti très vite et du coup je me retrouve dans un groupe de 8 coureurs aux avants postes. Pas trop good tout ça, alors dès cette première montée je décide de me mettre à mon allure "gros diesel" ce qui va permettre a quelques coureurs de me passer et aux autres de recoller !
Arrivés en haut on traverse un village et là première erreur collective, on loupe une rubalise. Demi tour pour trouver le bon chemin, mais le groupe qui était derrière nous en a profité pour passer devant… Ah maintenant je suis toujours dans le groupe des 8 mais des 8 derniers cette fois ci !!!
Bon en fait ca ne me dérange pas plus que ça puisque je veux courir à mon rythme et que comme ça je serai moins perturbé (et j'aime bien courir tout seul).
Le circuit se présente comme varié et très agréable. Alternance de chemins sentiers, sections de bitume lors des traversées de village… Le beau temps est de la partie, et la fraîcheur matinale nous fait oublier un peu le cagnard attendu pour l'après midi.
Passage au ravito km5. Il est fermé car réservé aux coureurs du 100km. De toutes façons j'ai de quoi tenir jusqu'au km20…
Les kilomètres suivants vont se faire tranquillement, tout au train. Ma situation semble à peu près stabilisée. Je ne double personne mais je ne suis plus doublé non plus (bon y'a plus grand monde derrière non plus.
On se fait un bout de plat le long de la meuse (?) avec passage d'une écluse, et je me dis que les coureurs du 100 qui passeront plus tard dans la journée risquent de souffrir car c'est bien dégagé et que le soleil va taper fort ici.
Ensuite au niveau de Houx on attaque une jolie montée qui passe encore bien en marchant à un bon rythme
Passage dans Evrehailles au km 12 où un point d'eau a été organisé. Je passe sans m'arrêter car j'ai encore de la réserve
Un peu plus loin on se fait une longue descente sur route dominant une ancienne voie ferrée. En regardant j'y vois des coureurs. Pas de doute on va passer dessus et je vois aussi au loin la raison de la frontale dans le matériel obligatoire… Une jolie entrée de tunnel.
Je continue ma descente et arrivé à Yvoir, au pied de la voie ferrée, je tombe sur un coureur arrêté. Il a la cheville aussi grosse qu'une balle de tennis… ca sent la belle entorse. Je reste avec lui le temps que les organisateurs arrivent puis je repars pour aller jouer au train. La montée sur la ligne se fait par une échelle et là commence la recherche d'une technique "au moins mal" pour progresser. L'option "je marche sur les traverses" s'avère vite être mauvaise tant celles-ci sont abîmées. Du coup je vais au maximum essayer de passer sur les bordures en béton de chaques côtés du pont.
J'approche enfin de l'entrée du tunnel. Je ne sais pas quelle heure il est (je vous ai dit que je n'avais jamais regardé la montre… il faut suivre !) mais ça tape dur dehors… Et l'entrée dans le tunnel fait un drole d'effet. C'est noir (normal) c'est frais (super) mais ça semble long. On voit la sortie tout au bout, mais franchement elle doit être au moins à un bon kilomètre. Allez. Petite pause le temps de sortir la frontale et c'est parti. Je suis encore en forme et j'aime bien ce genre de passages.
Bon en fait ma progression va s'avérer plus fastidieuse que prévue. D'abord il y a la lumière extérieure qui m'empêche de voir quelque chose dans cette pénombre. Mes yeux n'arrivent pas à s'habituer. Ensuite comme je l'ai joué light, ma frontale éclaire pas beaucoup, et même sur les premières centaines de mètres elle ne me sert à rien. J'avance donc presque à tâtons, me basant sur le rail pour ne pas faire d'écart. Cela ne m'empêchera pas de mettre plusieurs fois le pied dans une flaque, mais heureusement il y a peu de cailloux pour gêner la progression.
Il fait super frais ici. Plus je m'enfonce plus mes yeux commencent à s'habituer mais hélas pas assez pour courir. Je vais donc faire toute la progression en marchant. Un poil rageant mais bon je me rattraperai plus tard. Finalement j'arrive enfin au bout du tunnel (c'est le cas de le dire) ou m'attend un photographe qui m'annonce une super mega côte des la sortie… Ha Ha Ha.. On nous fait croire qu'on passe sous la colline et ensuite on nous la fait grimper quand même !
Et effectivement ca grimpe raide mais pas très longtemps. Je m'attendais à pire et cette montée c'est bien passée
On attaque de nouveau une section forestière. A une intersection je fais une première erreur, je prends un sentier et après plusieurs centaines de mètres je me retrouve dans un cul de sac. Même si le balisage n'est pas très intense, il est quand même efficace et surtout il est placé à chaque fois qu'un doute est possible. Je décide donc de faire demi tour et une fois revenu sur le chemin précédent, je vois un coureur qui passe dans un champ. C'est là que j'aurais du passer , j'ai juste loupé une balise Grrrrrrrrrr ! et en plus je me suis fait rattrapé par un des rares qui étaient derrière moi !!!
Je repars dans son sillage en essayant de ne pas m'emporter et vouloir rattraper le retard pris. Qu'est-ce donc que ces 5-6mn sur une course de 8 heures ?
On continue ensemble cette section et quelques kilomètres plus loin rebelote. On tombe dans une ferme ou une personne nous indique qu'on est sur la mauvaise route. Il y avait bien un chemin à gauche juste avant mais on a pas vu de balise. On coupe à travers champ pour rejoindre ce chemin, on monte sec pour arriver à une intersection en haut mais toujours pas de balisage. Pas glop. Je propose alors de faire marche arrière jusqu'à la dernière balise trouvée. On finira bien par retomber dessus. Et c'est ce qu'il se passe. On trouve un petit sentier avec une rubalise qu'on avait pas vu (manque d'attention… Allez 6-7 mn de perdues encore et on s'est fait reprendre par un troisième coureur…
C'est dans une montée un peu plus loin que je vais me faire doubler par les 3 premiers du 100 km. Wouter passe en tête courant dans cette montée suivi par deux autres qui alternent marche et course. Je n'essaie même pas de les suivre alors qu'ils ont 45km de plus que moi dans les pattes.
Depuis un moment je guette le ravito du 21km. Mais rien de rien, et franchement j'ai bien l'impression d'avoir fait plus de 9 km depuis le dernier point d'eau. Par sécurité je décide de passer en mode "rationnement" au cas où je ne trouverais rien avant le 30ème km. D'ailleurs mes deux compagnons de course se posent la même question, comme quoi ce n'est peut-être pas qu'une impression…
Les kilomètres s'enchaînent et heureusement que de nombreuses sections sont couvertes en foret car des qu'on sort, le soleil tape fort.
Au bout d'un moment dans une descente alors que j'essaie de boire, je sens une résistance… Ca y est ma poche à eau est vide … Et là coup de chance, au virage suivant un panneau indique "ravitaillement à 200m". Et bien il était temps. Une dernière montée un poil raide et nous voilà au ravito du Crupet ou on m'indique qu'il s'agit de celui du km 31… Bonne nouvelle c'est toujours ça de fait… La moins bonne c'est que j'ai zappé le point d'eau du 21, mais bon il est temps de récupérer un peu et de refaire le plein
Le ravito est installé dans un jardin super sympa. Herbe verte, tables et parasols, bassin, douche et ravito… Tout ce qu'il faut pour se refaire une santé
Un petit quart d'heure de pause (je sais d'habitude j'aime pas m'arrêter mais là c'est ma première pause depuis le départ) puis je relance la machine…
Si le départ est en descente, rapidement je me retrouve sur une longue montée, pas très raide mais en plein champs, c'est à dire sans ombre. J'essaie de gérer au mieux pour ne pas y laisser trop de jus, et ça passe, entre autre grâce au ravito qui a ramené un peu d'énergie.
Chose intéressante à partir de maintenant je ne vais plus me faire reprendre par des coureurs mais au contraire je vais commencer à en remonter progressivement.
Cela va être flagrant vers le 37-38ème kilomètre ou dans une belle côte je remonte 5 ou 6 coureurs dont un perclus de crampes. Une pause le temps de s'assurer qu'il ne va pas trop mal puis c'est reparti. Je monte à mon allure habituelle et je passe devant le groupe. Un peu avant le haut de la montée je rejoins un coureur qui est à 2 à l'heure et qui titube légèrement. Je me porte a sa hauteur et lui demande si ça va ? Là surprise, il s'agit de Wouter… Et il n'a pas l'air au mieux
La réponse "mouais" n'est pas super encourageante. Je décide de rester un peu avec lui au cas où… Après tout c'est pas tout les jours que j'aurais l'occasion de faire un bout de chemin avec lui et surtout ca ne me semble pas trop sur de le laisser tout seul.
Finalement on arrive en haut de la montée ensemble. Là il fait un peu plus frais grace à la foret et Wouter décide de se poser un petit moment . Bonne idée ! Je m'assure que tout va bien (si on peut dire) et je repars sur le chemin en forêt
Je suis à la recherche du point d'eau du km39 mais je ne vois rien et je me dis que ça va peut-être faire comme pour le 21.
La suite de la progression se fait sans gros soucis. Le parcours reste toujours agréable, alternant toujours les terrains de jeux. Après encore quelques temps j'arrive dans une montée à un point ou une femme nous attends avec des bouteilles. Je me dis que c'est l'occasion de refaire les niveaux. Là elle me dit qu'on est au km 44 au ravitaillement du cimetière. Bonne nouvelle j'ai gagné 5km !!!
L'eau est fraîche mais pas trop. Je bois un grand coup, refais le niveau de la poche. Là avec 1,5l j'ai de quoi aller au bout maintenant.
Après le cimetière il reste un petite montée, puis le circuit redevient vallonné en foret jusqu'à un moment où quittant la zone couverte on découvre une vue sur Namur et surtout sur la citadelle et même l'école hôtelière. On y voit même le bâtiment d'arrivée. Bon il reste 7 ou 8 km pour y arriver mais le simple fait de voir l'arrivée me redonne un coup de fouet.
Je repars de plus belle, continuant de-ci de-là à remonter quelques coureurs. Une belle et longue descente et me voilà dans les environs de Namur. Bon je suis encore du mauvais côté de la Meuse mais ça va bientôt se régler. Après avoir passé 2 coureurs et traversé une partie de la ville j'arrive au niveau de l'écluse qui doit permettre de traverser, et là, je suis l'objet de toute la traîtrise belge à l'encontre de nous autres pauvres petits français.
En effet au moment où je dois traverser, une péniche (belge) décide de passer l'écluse qui s'ouvre juste devant moi… Et me voilà bloqué, ce qui fait la part belle au coureur belge que j'ai dépassé un peu avant et qui en profite pour me rattraper ;-) ;-)
Il faudra une rude négociation avec le chef éclusier pour qu'il accepte de mettre ce concurrent à l'amende en lui infligeant une retenue supplémentaire de 10 secondes (na !)…
La suite du parcours se fait sur les quais de la Meuse avec en point de mire la sévère montée qui nous attend pour le final. L'arrivée est proche mais elle est… là haut ! (gaps !)
Quelques traversée de rues plus tard je suis au pied de cette dernière difficulté. Je suis pas trop mal alors quoi qu'il arrive je décide de la faire d'une seul tenant en marchant régulier sans m'arrêter. C'est parfois raide, parfois pas très roulant mais j'arrive malgré tout à tenir mon allure et surtout à ne pas faire de pause. Je suis trop près de l'arrivée pour ça !
Arrivé en haut je tombe sur 2 supporters qui m'annoncent l'arrivée à 6-700m. Je relance la machine tranquillement jusqu'au moment ou je vois derrière un coureur qui remonte doucement. Bon faire la route à deux ou trois est une chose mais se faire remonter sur les derniers hectomètres, pas question.
Pour une fois que j'ai encore un peu de jus en fin de course, je décide de ne rien céder, et je relance à chaque passage. J'arrive ainsi à l'entrée du campus de l'école, j'attaque à fond la dernière descente et j'arrive enfin devant le l'arche d'arrivée. là on me dit que l'arrivée se juge dans la salle de restaurant au premier étage. Je monte l'escalier en courant, enfile le dernier petit bout de couloir et là, 2m avant la ligne je suis pris d'une terrible crampe au mollet qui me fait tomber par terre. Impossible de me relever, et c'est sur les fesses que je passe la ligne alors que des âmes charitables viennent tirer sur ma jambe pour faire passer cette foutue crampe… quel final d'exception !!!
Enfin, cela fait 7h45 que je suis parti, et je pointe en 20ème position au général ce qui veut dire que j'ai effectivement remonté pas mal de monde depuis le ravito du 30ème km.
Vu ma gestion de course et mon état physique (sauf cette pµt@/n de crampe finale) je suis assez content du résultat. Tout a été couru aux sensations et ça s'est bien passé. Pas une fois j'ai regardé la montre.
Je me ravitaille, récupère un peu puis je vais prendre ma douche et me changer. Ca fait tout drôle d'être dans les premiers arrivants et d'avoir de la place… Je me change puis remonte à l'arrivée boire ma "Caracole"… Obligé ! Je prends des nouvelles de Christian qui à ma grande surprise m'annonce être au km 91… Ben c'est qu'il a bougrement gazé le bonhomme !
Je me fais masser (encore une fois il n'y a personne) puis je vais aller l'attendre à l'arrivée extérieure où il franchis la ligne après environ 13h30, ce qui pour un 100 bornes avec 2800m de D+ est quand même un super temps
Voilà c'en est terminé de cette édition. Tout le monde se change, puis on profite d'un repas de fin de course en compagnie de celles et ceux qui sont déjà arrivés, puis on reprend la route en direction de Paris laissant l'Empereur faire une petite pause "sauvage" en attendant les arrivées qui vont encore se prolonger dans la nuit
Petite pointe de tristesse 2 jours après la course en lisant un texte de Pierre qui se termine par ces mots : "Ma plus belle récompense restera assurément tous vos sourires, tous vos mercis, tous vos yeux embués, tous vos petits mots, et sans doute votre déception à lire ce texte. Cette édition des Caracoles était la dernière. Peut-être la plus belle, parce que la plus dure, la plus humaine, la plus longue...Une autre édition de la course serait sans doute celle en trop. A bientôt, j'espère, au détour d'une balise..."
Effectivement cette 5ème édition devrait être la dernière (mais on ne sait jamais, ils sont tellement étranges ces Belges). Dommage d'avoir découvert cette épreuve aussi tard, mais en tous cas, un grand merci à vous toutes et tous !
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