L'auteur : brague spirit
La course : Esclapa l'Oeil Trail
Date : 16/6/2012
Lieu : Cipieres (Alpes-Maritimes)
Affichage : 1247 vues
Distance : 62km
Objectif : Pas d'objectif
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En ces longues journées de juin,il fait déjà presque jour,quand il est 5 heures et que débute,l'émission entre chien et loup,de Laurence Garcia sur Inter.Je suis sur la route,ou disparaissait,il y aura 26 ans dans quelques jours,l'inimitable Coluche.
5h30,j'arrive à Cipières et gare mon véhicule,à quelques encablures du départ.Petit moment de stress pour retirer mon dossard.Je ne trouve pas ma licence.Aller retour à la voiture.Ce sera l'échauffement.Pour rien,car mes papiers,se trouvaient bien dans mon sac.J'en termine,en récupérant l'eco tasse,plus un bon pour la biere et le soupe au pistou,pour terminer le circuit.
Retrouvailles rapide avant le départ,avec de nombreuses tetes connues,dont les kikous Frewelnath et Aoniken.Il faut dire que le peloton est plutot intimiste.103 partants.
Rapide brefing de François,et à 6H15,nous voiçi partis,pour "La Grande Coursasse".Un petit tour du village,en compagnie du G.O.,puis première monotrace descendante,pour nous amener sur les berges du Loup.Lorque nous arrivons sur celles çi,après avoir traversé la route et un pont,la pente va s'inverser pour une certaine durée,1300M de D+.
Un bon premier raidar,ou je retrouve Tonio,qui filme.Ce premier "bout",nous met dans le bain pour la suite.Traversée du village de Gréolières,encore endormi.Passage devant les ruines de l'ancien village,et poursuite de l'ascension dans des odeurs de genets,thym et autres essences.
Peu après une croix qui se trouve sur le chemin,le 1er relayeur,me rattrape,et s'envole tel une abeille.Ils ont démaré 15mn derrière nous.Suivent d'autres,mais les écarts sont déjà conséquents.Reconnaissable,au fait qu'ils courent plus que moi.
Arrive une bifurcation,ou nous laissons le GR,pour emprunter une trace,qui va nous mener au point haut de l'épreuve.A ce moment,nous sommes encore groupés,de plus la vue est dégagée,car peu de végétation.Terrain plutot minéral pour un long moment.
Après un dernier effort,une équipe de bénévoles,nous acceuille,pour un pointage-poinçonage du dossard.J'aurai pensé que celui çi aurait lieu à la table d'orientation,ce qui n'est pas le cas.Je fais le détour,car j'aime ce repère.En hiver,on peut voir l'Ile de Beauté.Pas ce jour,car déjà trop brumeux.
C'est reparti,pour la traversée des cretes de la station de Gréolières les Neiges.Successions de "mounta-cala",pour arriver au dernier"tire-fesses",le Jérusalem.Cela fait un beau voyage.Ensuite c'est toujours en crete,mais plus sauvage.Passage à la Croix de Verse,et une sente de berger pas très évidente pour courir.On profite de la vue,tout en oubliant pas de regarder ou l'on pose les pieds.je ne connaissais pas cette draille,mais je m'en souviendrais.On arrive sur une balise CG06,et là,je connais ce sentier qui va nous mener à Coursegoules.Sur ce tronçon,j'aurai droit à une figure que je redoute.Raison pour laquelle,je n'utilise pas les batons en descente.S'entraver"les pinceaux",figure,réalisée par un kikou,sans dommage.LudoH,au dire de Nath.Les cloches sonnent neuf heures lorsque j'arrive en vue du village.Petit coup de cul final,pour le 1er ravito.Deux verres de coca,les encouragements des relayeurs,je ne remplis pas la poche,car après 2h50,j'ai du boire à peine 1/2L.
Une traversée dans les ruelles du village,un tout petit bout de bitume,puis une piste herbeuse,qui vous chatouillent les mollets.Franchissement d'un pont qui permet d'enjamber La Cagne,pour nous diriger vers St Barnabé.Après une montée ombragée,j'arrive sur le plateau,et je resent les premiers effets de mon manque de carburant.Je grignote ma "Mulbar",et essaye de boire un peu plus.A la fin de la traversée,nous retrouvons le GR,qui offre de belles vues sur les gorges du Loup et au delà la Meditérranée.
Nous retrouvons un bénévole qui nous indique le chemin à suivre.Nous allons éffectués une boucle sur le domaine des Courmettes.C'est un peu plus loin que Yves,parti en 2eme relayeur me rattrape.Nous effectuons ensemble,cette verticale montée,qui nous mène au Pic.Au sommet un panorama magnifique,avec en sus,une équipe de bénévoles sympa qui ont meme gonflés des ballons,donnant à l'endroit un air encore plus festif.Une pose photo,pointage,et c'est parti,pour la descente,pas "piquer des vers".Je reste au contact de Yves,mais lorsque nous retrouvons la piste sur le domaine,celui çi s'échapppe.Cette partie me parait longue.Pourtant,c'est un tronçon que je connais.Retour sur le signaleur,pour retrouver le GR qui nous conduit à Courmes,2eme ravito.Les 12 coups de midi sonnent.Je bois du coca,mais n'arrive pas à manger.Je profite de la fontaine pour me rafraichir, mouiller ma casquette,et remplir ma poche à eau,que je n'ai pas bu en totalité,pour presque 6 heures,chercher l'erreur.
Environ 2km de bitume,sous un chaud soleil,c'est pas l'endroit revé,mais cela ne va pas durer.Des signaleurs,nous invitent à retrouver le GR.Nouvelle traversée de chaussée,puis le sentier,pour franchir Le Loup,sur une passerelle en béton,assez impressionante.On aurait presque envie de plonger pour se rafraichir.
Après c'est un mur.Heureusementpas trop haut.nous allons longer à l'ombre,le canal d'alimentation du Foulon.1er tunnel,ca passe,sans la lampe.Pour le deuxieme et par sécurité,il vaut mieux sortir la lampe.On coupe,une fois la route,puis cela se poursuit,avec à cet endroit des ruines et un peu plus loin,une passerelle pour franchir un canyon à sec.
Fin de la récréation.Sur le papier,on nous avait promis le Paradis,mais non ce sera l'enfer.Suite à un refus des autorités d'emprunter tous les tunnels,le G.O.,aurait pu choisir la facilité.Nous faire rejoindre Gourdon par la route.Afin,que nous en ayons pour notre argent,il a préféré,pimenté,par un passage,baptisé,trace du sanglier.Faute de tunnels ouvragés,nous aurons à passer,un long tunnel végétal.Avec la découverte,si ce n'est le panneau en bordure de route,la source parfumée de Gourdon.Un court bout de bitume,et une dernière trace dans la "jungle",avant de retrouver le grand pré,à l'entrée du village,ainsi que Aoniken,quelque peu en galère.
Pointage.Coca.Je repart avec Pascale,qui vient de nous rejoindre.Mais avant cela,j'encourage Aoniken,à ne pas lacher,après son premier stop,à Blausasc,quelques semaines auparavant.Et ca continue encore,à monter dans la chaleur et sur un terrain minéral,plein sud.J'essaye de rester au contact de Pasale.je décroche,un peu avant le col de Cavillore Est.je reviens au bénéfice d'une petite descente.Sur le plateau,nous avons la chance d'apercevoir une biche,et non pas une gazelle,comme me le souffle Pascale.Peu avant le dernier tronçon montant,un ravito Miko est annoncé.Je demande une glace,mais ce point "sauvage" m'offrira un verre d'eau fraiche.Geste sympa.20MN,nous annoncent ces bénévoles pour franchir le dernier point haut.Ils seront dans le vrai,et c'est bon pour le moral.
Nous arrivons donc au dernier pointage,avant de basculer sur la fameuse piste du gaz.C'est un beau toboggan,avec un revetement fuyant.J'en profite pour m'échapper.Au bas du mur,nous bifurquons à gauche pour emprunter une longue sente qui va me sembler interminable.Je me fais rejoindre,puis déposer par Pascale et deux autres concurent,dont un transalpin.
Après 9H31,je passe sous l'arche,content d'en finir.Juste derriere termine Nath,puis un peu plus loin Aoniken.
Au bilan,un peu deçu par le chrono,mais je sais à quoi cela est du.J'arrive pas à me corriger.
Un parcours de toute beauté qui se mérite.Ce trail organisé par le comité des fetes de Cipieres,présente la particularité,d'etre,une épreuve GRATUITE.La seule chose demandée est d'apporter un plat maison.Après les podiums,avec des trophées uniques,l'apéro,la soupe au pistou.C'est l'auberge espagnole.On partage,et goutons tous ce qui a été cuisiné.Pour les noctambules,cela se termine en musique.
Un grand clap,pour cette organisation,sans fausses notes.
J'ai engrangé deux points pour l'UTMB,mais je pense que je reviendrais à Cipieres avant de monter à Cham.
1 commentaire
Commentaire de Japhy posté le 18-06-2012 à 21:45:37
Toi monter à Cham? Naaaaaaaan, j'y crois pas!
Bon, hé, il ne faut plus que tu vides l'air de ta poche à eau, comme ça, ça fera un glouglou infernal et tu te souviendras de boire.
Je regrette moins de ne pas avoir été là, un peu trop chaud pour moi.
Bravo à tous les 3, et aussi à Pascale, qui a fait, comment dire, de sacrés progrès!!!!!!
A samedi!
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