L'auteur : Corne de chamois
La course : 3 jours de Chartreuse - Trail des 2 Soms
Date : 19/5/2012
Lieu : St Pierre De Chartreuse (Isère)
Affichage : 2772 vues
Distance : 21km
Matos : Salomon XT du didier pas cher
Objectif : Terminer
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3 mois jour pour jour que j’ai attaqué ce sport de malade et c’est déjà la 6ème course. On part sous la pluie à 3 de Chambéry : Mathieu le beau-frère, 1er trail pour lui, mais coureur d’expérience, 4 fois vainqueur du cross du collège de Tournon et plusieurs fois vainqueur du cross départemental et bien évidemment Mardouk LE BOUK, fidèle au poste, que l’on ne présente plus tant son palmarès est impressionnant.
On arrive au départ, sous le soleil (alors qu’1 heure plus tôt, il pleuvait) dans la charmante petite station de SPC : St Pierre de Chartreuse (900 m). Et on se dit tout de suite que le niveau risque d’être élevé, et oui nous sommes dans la 1ère station de trail en France.
Direction le sas de départ, c’est cool car on n’est pas nombreux, un peu plus de 200, on reconnait Benoit LAVAL, grand champion de trail et patron de la marque Raidlight. LE BOUK nous présente aussi un de ses nombreux amis traileurs : Serge dit le Kényan Blanc.
Et c’est parti pour 19 km pour 1500 de D+. Ça attaque directe par une belle montée de 2 km et au moins 400 de D+, comme à son habitude LE BOUC reste en retrait au démarrage, je me met donc dans le pas de Mathieu, mais à peine 1 km de montée, que ce dernier m’abandonne, je suis déjà dans le rouge. Je termine la bosse tant bien que mal, pour une petite descente (2 km) pas très pentu. Au début de la descente Serge le Kényan Blanc me rattrape, puis arrivée en bas c’est LE BOUC qui comme d’habitude est encore frais comme un gardon. On traverse la route du Cucheron ensemble, puis on enchaine 1 km de plat au milieu des bois, je me mets dans la trace zigzagante du bouc et on rattrape un peu de monde. Puis là c’est parti, un panneau annonce le sommet du Grand Som dans 4 km, on va donc se taper 900 D+ en 4 bornes. Direct, on se met en mode marche rapide car ça grimpe dur et je relance dès que ça monte moins. Je lâche alors LE BOUK qui opte pour moins de relances et une meilleure fraicheur sur la fin du parcours. Peu de temps après je me fais doubler par un mec habillé en orange qui court (encore 1 qui a dû prendre le départ en retard). Je tente alors de le suivre et ça marche, le parcours est moins dru et mes jambes sont enfin chaudes (à force de les avoir frottées à la peau de lapin, Einh Didier Fan club). On arrive alors au Col des Aures (1650 m, il nous reste 1 km mais 400 D+) et qui est là en bas de la falaise, Mathieu qui semble bien fatigué, on part donc ensemble pour cette partie d’escalade, on traverse une mini mer de glace, puis on débouche sur le final, un champ comme je les déteste (Montée de la Sarra au LUT, ou le champ à mi montée au MSM). On arrive alors ensemble en haut, mais Mathieu n’en peux plus, il veut faire une pause, je reste 20 secondes avec lui et je pars donc tout seul pour une descente très périlleuse (2 km et 400 D-), sans trop de chemin, avec de la neige, des cordes pour faciliter la descente et des branches de sapin, j’en profite par la même occasion d’en mettre une en pleine gueule (pas fait exprès) de la gagnante du km vertical de la veille : « Et bien c’est la 1ère fois qu’on me fait cela ». On arrive sur un dernier mur de neige que je prends à grandes enjambées pendant que les autres galèrent sur un semblant de chemin glissant plein de boue. Et voilà le col de Bovinant (1600 m) et ses grandes prairies, je mets donc la vitesse supérieure car je me dis que LE BOUK n’est pas loin et tout le monde connait ses qualités de descendeur. On passe ensuite dans un single plus technique en forêts pour ensuite arriver sur un chemin de 4*4 le long du ruisseau St Bruno. Un mec en rouge me rattrape et je prends donc son rythme sur cette grande ligne droite descendante qui nous fais passer devant le Monastère des Chartreux, on a un bon rythme car on double pleins de type, y’en a même du 49 km. Il me dit qu’on fait du 15 km/ h depuis déjà 3 bornes, on arrive ensemble au ravito, un verre d’eau et ¼ d’orange, il ne reste plus que 5 bornes. La descente continue encore 1 km. On récupère alors la route de la montée de SPC, on traverse la rambarde et on file directe vers la rivière qu’on traverse, le chemin se divise en 2 : à droite c’est pour les barjots du 49 km et à gauche c’est pour les enfants du 19 km. Le chemin monte un peu et on retraverse la route de la montée de SPC, il nous reste 3 km, et on part sur la gauche dans un chemin bien pentu et bien boueux, là je ne suis pas bien, les jambes sont lourdes, 2 types me rattrapent. On bascule sur une légère descente et on arrive à La Diat (800 m), il nous reste moins 1 km et 100 D+, je suis toujours avec ces 2 types, mais j’ai du mal à les suivre car le chemin est bien pentu, une 3ème personne nous rattrape : La copine de celle qui a pris la branche de sapin en pleine poire. Je la suis elle me ramène sur les 2 types. Il reste plus grand-chose et je n’ai plus de jambes, les 3 partent ensemble, je fini donc la course juste derrière la 2ème féminine en 3 h 01 à la 67ème place.
Mathieu arrive 15 minutes plus tard, belle perf pour son 1er trail et quel trail.
LE BOUK arrive 5 minutes après Mathieu, un peu marqué quand même, ce n’était pas la grande forme pour lui.
On termine ce samedi ensoleillé à la terrasse d’un restaurant ou on refait la course autour d’une bon Monaco.
2 commentaires
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 20-05-2012 à 11:32:11
Je crois que l'on ne retiendra qu'une seule chose... Le MONACO !!
Bien joué une fois encore ! Je me sens bien mal engagé pour remporter cette saison 2012 !!
Commentaire de Jean-Phi posté le 20-05-2012 à 15:38:12
Bravo, belle course ! C'était pas facile, pour sûr. Il faut assurer sur ce genre de parcours !
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