Récit de la course : Trail du Salève - 38 km 2012, par marcus 39

L'auteur : marcus 39

La course : Trail du Salève - 38 km

Date : 13/5/2012

Lieu : Beaumont (Haute-Savoie)

Affichage : 1345 vues

Distance : 38km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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CR trail du Salève 38km 2012,

En 2011, le trail du Salève avait été une prise de contact avec cette montagne, qui me domine une bonne partie de l’année. Il faisait très chaud et l’unique ravito était arrivé à point nommé, peu avant la montée de la Grande Gorge qui avait tout de même été assez pénible.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, j’ai du faire une vingtaine de fois la grande gorge pour briser le signe indien, je reconnu le parcours dans tous les sens. Par contre, ma préparation à pied est un peu limite, après une grosse saison de ski.

Mais bon, ya pas à se faire de nœuds au cerveau : il faut courir ou en tout cas avancer.

 

Coup de bol, il fait bien moins chaud qu’en 2011. C’est même plutôt brouillard et vent sur les parties hautes.

Comme d’hab, l’échauffement est plus théorique que pratique. Comme en 2011, le premier faux plat permet de faire un petit écrémage. Et comme d’hab, je ne suis pas très à l’aise sur les premiers Km et sur la montée sur les sommets : Je transpire à grosses gouttes, pourtant, il me semble que mon équipement est adéquat : vivement qu’on sente un peu la brise pour se refroidir. Pas de bonnes sensations : mal aux jambes…sans doute les effets retardés des 2 séances de VMA de la semaine

Très vite, je mets les bâtons en action : ben oui, il faut que je m’y habitue et que je soulage un peu mes vieux genoux.

Tempo très tranquille jusqu’au sommet du Salève (la tour). Le  brouillard aidant, avec un petit groupe, on est à 2 doigts de repartir pour un tour (mais cette mésaventure à du arriver à qqun).

Début de la descente coté Croisette – la Muraz sur des jolis chemins bien caillouteux et pas mal glissants. Les bâtons sont bien utiles.

Je me retrouve assez vite avec un groupe de ‘traileurs du Môle’. On va rester ensemble un bon bout de temps, jusque dans la remontée vers la Croisette par grange Gaby…

Donc après 2.5h de course, je commence à me sentir bien : il est temps me direz vous…La fin de la montée se passe bien et je parviens à courir très longtemps.

Ravito au dessus de la croisette. Je commençais à en avoir besoin, n’ayant rien mangé depuis le départ (soit 3h50).

Descente tranquille car glissante de l’Orjobet, en se servant bien des bâtons. On commence à reprendre des gens qui sont dans le dur. Le bout de semi-plat qui mène au pied de la grande gorge annonce un chemin de croix pour certains. Un petit truc à manger, une gorgée d’eau et un relaçage : juste le temps de perdre le contact avec mon prédécesseur, dont j’aurais voulu suivre le tempo : je ne le reverrai plus.

Les bâtons sont très efficaces dans la montée. Au fur et à mesure, moi le grimpeur moyen, je reprends 8-10 coureurs. Je parviens même à accélérer sur la fin.

Pas mécontent pourtant de déboucher en haut pour démarrer la descente en courant. Mais elle est tout de même bien longue cette descente. Et les parties pentues commencent à faire mal aux cuisses. Bref, je pense à autre chose pour faire passer le temps, je fais ma liste de course, mon programme de la semaine suivante…Mon cerveau est tellement accaparé par ces réflexions que j’évite une très grosse chute de très peu…C’est un signe : il va falloir être attentifs sur la fin de la descente…

Ouf, enfin en bas après les secteurs d’escaliers qui font bien mal aux jambes.

Reste un petit km de plat, qui n’avait pas du tout été agréable en 2011. Je mets 200-300m à refaire comprendre à mes jambes comment courir au plat et c’est reparti.

La ligne est passée en 5h00’40, soit environ 27’ de moins que 2011. Différence sans doute en partie liée à la chaleur beaucoup plus supportable. Mon pote Gilles Rododo fini 2’ devant, comme d’hab on se tient à qques minutes. Je suis 96eme sur 169 partants. Pas mal pour un gars qui a fait les caves ouvertes de Genève la veille.

 

Un joli cadeau (75cl de bière du Salève, ça ne s’invente pas), un petit repas…et un petit tout en vélo le soir pour faire passer tout ça. Mais au final, j’ai eu plus de courbatures aux bras qu’aux jambes grâce/à cause des bâtons.

 

Bonne préparation pour la suite 2012.

2 commentaires

Commentaire de maï74 posté le 17-05-2012 à 19:23:35

Bravo Marc, près d'1/2h de gagnée, c'est cool !
Contente de t'avoir revu, même si à chaque fois c'est un peu à l'arrache...
Au plaisir, bises.

Commentaire de les machine-gônes posté le 24-10-2012 à 18:03:49

C'est bien ce qui nous semblait : une ré-éducation idéale à la sortie de la saison de ski de fond, de la bière à l'arrivée et les traileurs du môle pour faire passer tout ça (et vice versa).

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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