Le trail du petit ballon
Nous voilà dimanche 19 mars, le grand jour est enfin arrivé, je suis a Rouffach plus moyen de faire marche arrière.
Encore hier, je m’interrogeai si j’allais vraiment y participer. Les grosses chutes de neige tombées sur le massif vosgien m’inquiétais un peu.
Je n’étais pas vraiment bien équipé pour participer a ce trail, des chaussures que j’ai du acheté en urgence le mercredi. Néanmoins, je possédai déjà un camelback que j’avais déjà utilisé pour le trail des roches a Saint- Dié (88).
Même si j’avais prévu cet objectif en fin d’année, plus le jour approchait plus je me remettait en question.
De plus en cette date du 19 mars, ce n’était pas les courses qui manquaient et surtout des semi marathons, distance que j’aime vraiment bien et qui me permet un peu de situer mon degré de forme en ce début de saison.
Mais bon, tant pis, je me suis inscrit. Même en étant pas vraiment sure de faire ce trail, je décidai de suivre un meilleur équilibre alimentaire que d’habitude durant la semaine précédent la course.
Le réveil sonna très tôt le matin dans les 5heures, il me reste 1 heure avant de prendre la route donc j’en ai profité pour faire les derniers préparatifs, vérifier mon camalback, les barres et le gel énergétique qui d’ailleurs m’ont été favorables durant l’épreuve. Une fois tout vérifié je mis ma tenue et je partais prendre la route du Val d’Ajol jusqu'en Alsace.
Me voilà arrivé à Rouffach accompagné de mes parents Garer a coté des inscriptions je trouvais ainsi plus facilement les lieux pour pouvoir valider mon inscription et retirer mon dossard.
Déjà sur les coups de 8 heure, les coureurs (euses) affluaient a proximité du bâtiment servant au retrait des dossard et de la remise des coupes.
Apres avoir regardé mon nom ainsi que mon numéro de dossard sur le tableau des pré-inscrits, plus qu’a récupérer mon dossard ainsi qu’un cornet avec une bouteille de vin d’alsace offert, et quelques prospectus des prochaines courses.
Une fois terminé, je m’élançais faire une reconnaissance du lieu de départ, assez commun car l’année dernière je m’étais déjà rendu a ce lieu pour participer au semi-marathon de Rouffach.
Le temps défilait a vue d’œil il été déjà 8h45, plus de temps a perdre il est temps que j’aille regagner la voiture ! pour me changer.
Une tenue assez complète mais légère par ce temps froid et neigeux, il ne faudra pas faire l’impasse sur un collant, un haut a manche longue et une paire de gant. Plus qu’a installer mon camelback sur mon dos et mes chaussure de trail et me voilà parti en marchant vers le lieu de départ.
Devant le départ, une foule s’était déjà amassée, en pouvait apercevoir déjà la banderole départ et arrivé qui se trouvait approximativement au même endroit de plus un petit stand spécial trail était sûrement prévu en cas ou les participant avait oublier quelque chose.
Sur la ligne un départ commun avec les participant du circuits des grands crus et ceux du fameux trail du petit ballon.
A 9h30, le départ est donné, c’est parti pour 44.5 km.
Le parcours a été légèrement modifié car la montée jusqu’au sommet du petit ballon aurait été trop dangereuse.
Je m’élance en ayant pour objectif de faire la première partie jusqu’au kilomètre 12 très tranquillement où s’effectue la jonction entre les deux parcours. De plus, une première portion de neige nous attends à partir du 15eme kilomètres et ceux pendant 10 kilomètres. Il faudra donc garder des forces jusqu'à la.
La première partie est agréable, nous traversons les vignes pour sortir de Rouffach. Des Ulm attirent le regard de nombreux joggeurs y compris moi. C’est plaisant et le soleil est de la partie, une vrai journée printaniere.
Tout va bien en ce début de course, a part une petite douleur dans le dos certainement car je ne cours que très rarement avec le camelback ou alors des douleurs restantes du boulot. Etant jardinier le dos souffre lol.
Je pensai que les premiers kilomètres seraient pas trop difficiles et bien ce fut tout le contraire. Les premières pentes se dessinaient déjà entre les vignes. Ca monte déjà bien si bien que beaucoup de monde marche moi je m’obstine a courir , nous sommes qu’au début !
Apres 12 kilomètres de course, je rejoins Osenbach endroit ou mes proches m’attendais sur le bord de la route. Je gère bien la course et ne ressent encore pas trop la fatigue.
Progressivement, les chemins forestiers se blanchissent, les appuis sont moins bons et là pas trop moyen de profiter de la vue, il faut regarder la ou on mets ses pieds.
La neige est tassée par les premiers coureurs et nous restons tous a l’intérieur des ornières de tracteur. On va un peu plus vite que dans la neige fraîche mais prudence ça glisse.
La montée du Firstplan est difficile, la buée dans les lunettes et la sueur dans les yeux me perturbe un petit peu. 2ème passage devant ma famille, ça fait du bien et ça me relance un peu.
Après un bref moment de répit suit un autre col, nous descendons un chemin très neigeux jusqu'à une table de ravitaillement. Ici se dresse un cul de sac ou allons nous ensuite ? je comprends vite qu’il faut reprendre le chemin en sens inverse. C’est pas terrible, nous croisons les coureurs qui descendent et c’est pas évident pour se serrer avec ces grosses ornières de tracteurs.
Suite a ce passage délicat, nous entamons une descente très étroites entre les arbres. La neige au sol ne rends pas la descente tranquille mais ça permet toute de même de récupérer un peu.
Au environ du 30eme, je ressens un petit passage a vide, ça va plus très bien les premières crampes se font sentir et je dois commencer a marcher dans les montées qui sont bien pentues.
J’en profite de ces moment de ralentis pour boire et avaler un tube de gel.
Nous retombons de nouveau a Osenback kilomètres 33 ou se dresse un autre ravitaillement. Beaucoup de trailers s’arrêtent , j’en profite de faire de même et de boire 2 gobelets d’eau et prendre des quartiers d’orange.
Mais, je repars très vite en marchant. Ces moments là sont difficiles, je souffre et en me voyant marcher ça me rends le moral a la baisse. J’aime pas marcher en course mais là pas moyen de faire autrement et ça remonte encore beaucoup.
Après quelques kilomètres, je reprends quelques forces qui me permette de marcher moins souvent.
J’arrive a 9 km de l’arrivée, il y a encore de belles petites montées sur des petits sentiers affleurent le vide.
Mon allure est meilleure mais les crampes reviennent par moment surtout quand j’essaye de faire les raidillons en courant.
A un moment, je devrais m’arrêter une dizaine de secondes tellement la douleur fut intense. Pas moyen de lever le genoux pour passer un petit passage en forme d’escaliers.
Contrairement a mes derniers trails les crampes se situeront pas au même endroit que d’habitude. Là, elle se situe a l’arrière de la cuisse.
Apres une descente très sinueuse, nous quittons le bois pour retrouver la vigne. Les derniers kilomètres arrivent. Un coureur me rattrape et me lance : plus qu’un kilomètre. Ca fait du bien d’entendre ça mais ce dernier avait sans doute optimiser la distance.
A ce moment là, et pour la première fois, je jetterai un coup d’œil sur mon chrono. Un peu moins de 5hoo.
Je franchis la ligne en 5h01:45s assez fatigué mais heureux d’avoir terminé ce trail du petit ballon.
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