L'auteur : pierrot34
La course : Le Tour du Nipalou - 18 km
Date : 30/10/2011
Lieu : Lorcieres (Cantal)
Affichage : 1890 vues
Distance : 18km
Objectif : Pas d'objectif
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Le principal objectif de ce retour dans le Cantal consistait à retrouver une super chambre d’hôte pour le week-end, en Margeride, de savourer l’automne, le vrai, avec ses couleurs, son feu de cheminée, sa paix, et éventuellement ….sa gastronomie locale ! Mais en arrivant samedi, Michel, l’hôte d’accueil, me demande si je cours « le Nipalou » ( pour lequel j’étais venu quelques années auparavant), qui se courait le lendemain dimanche. Ah zut alors ! Je n’avais pas contrôlé le calendrier, je manquais d’entraînement, je n’avais pas mon certificat médical et encore une fois, j’étais venu pour m’entraîner un peu, avec ma nouvelle compagne…..ma pompe à insuline, mais sans autre ambition que de retrouver la vraie belle nature automnale de la région.
Un petit aller-retour au village alors, l’après-midi, avec la prise de décision d’aller à Lorcières le lendemain matin pour assister au Nipalou, la possibilité de courir étant donc nulle. Quelques 4km le matin du changement d’heure, pour rejoindre en courant Lorcières. A la sortie du village, je croise des collègues qui s’échauffent. Bon signe. Ils ne sont pas partis. Le parking est bien rempli de voitures.
A la salle des fêtes je récolte tous les renseignements : 3 circuits proposés : 47km (ils sont partis à 9h) et le premier devrait mettre au moins 4h; 18 et 9 km, avec départ à 10h. 90 coureurs sont sur le 47, 150 sur le 18 et une trentaine sur le 9, que j’aurais bien aimé courir, d’autant plus que j’en aurais été je crois le seul V3. Un repas d’après course est prévu mais sur réservation et il n’y a plus de tickets à vendre. Bon, on se débrouillera le midi, dans cet espace rural d’altitude (1000m) aussi magnifique que déserté sauf par quelques fermes d’élevage et les vaches dans les estives. "Alors je ferai une petite bafouille pour Kikourou", dis-je à l'un de mes informateurs de l'organisation, qui ouvre de grands yeux, incrédule qu'il est puisque Kikourou, connait pas!!!Tiens, tiens!
Photo du départ des « 18 et 9km » à 10h donc, dans une brume qui s’éclaircit petit à petit.
Les tenues d’été sont rares. Les manches longues et collants sont plus nombreux !
Pas loin de 200 en tout.
Je partirai alors avec ma femme pour essayer de faire le 9km tranquillement, en marchant. Ma femme criera grâce en haut de la première grande montée en forêt qui suit le départ. Retour au départ alors, mais nous aurons volé une sacrée bonne bouffée d’automne à cette envoûtante nature de montagne. Au retour, les premiers du 9 sont arrivés, bien sûr. Reste à attendre ceux du 18. Ils arrivent à partir du moment où le chrono affiche 2h20, mais je crois qu’avec le changement d’heure, il fallait ôter une heure du temps affiché.
Les premiers arrivent, plutôt guillerets, en petites foulées légères et avec des jambes quelque peu boueuses. Le premier serait un des premiers du « Marathon de France » ( ????).
Pas étonnant alors.Les suivants, avec des écarts conséquents entre eux, sont un peu plus lourds mais sacrément courageux, quand on connaît ce parcours sans concession par monts et par vaux.
La première femme arrive une vingtaine de minutes après
Le soleil est là, joyeusement tiède. Les petites pommes rouges des jardins qui traînent par terre sont délicieuses. J’en ferai l’essentiel de mon repas du midi, celui du soir relevant du menu de Pantagruel !
La glycémie est correcte ( 0,89g). Pas besoin de « bolus » (injection supplémentaire d’insuline de la pompe). Pas de repas sur place donc. Retour au calme dans la campagne automnale du Cantal pour un nouveau petit circuit en marchant. Le Cantal, c’est beau. L’an prochain, ce Nipalou, je ne le raterai pas !
1 commentaire
Commentaire de Fredy posté le 01-11-2011 à 20:40:08
Ben oui c'est beau le Cantal ;-)
Merci pour ton récit.
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