L'auteur : freddo90
La course : Les Crêtes Vosgiennes
Date : 21/8/2011
Lieu : Markstein (Haut-Rhin)
Affichage : 1645 vues
Distance : 33km
Matos : Asics Trabucco 11
Porte bidon 0.6L
Objectif : Faire un temps
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Bon, et bien voilà, j'en ai fini avec ce trail des Crêtes Vosgiennes... et ce fut dur ! Au final, je pensais pouvoir viser entre 3h15 et 3h30... et je fini en 3h32, mais j'aurais difficilement pu mieux faire...
Je m'étais pourtant préparé, avec une étude du parcours : ça monte fort au bout d'1.5 km, puis au 6ème km, puis au 13ème km (Kastelbert + Honeck, le point culminant du parcours), ensuite redescente jusqu'au 21ème km (col de la Schlucht), puis remontée, parcours cassant au dessus (Gazon du Faing), et les 2-3 derniers km en descente jusqu'au Lac Blanc.
Côté matos, une demi-éponge dans chaque poche sur les côtés de ma casquette, pour vaincre la chaleur, plus ma gourde de 0.6L, et différents gels et une barre énergétique.
Préparation, échauffement, je croise un collègue qui me conseille de partir doux, les 12 derniers km après le col de la Schlucht sont très durs qu'il dit... comme les récits qu'on peut trouver sur Kikourou !
Bon, départ tranquille donc, et au bout d'1.5km, pof, on remonte sous un télésiège. Apparemment seul le 1er est passé en courant, sinon tout le monde marche. Et moi, je me rends compte que mes mollets sont pas au top aujourd'hui, argh, ça risque d'être dur dans ce cas !
On continue, un p'tit gel "antioxydant" avant le 1er ravitaillement, en espérant que ça m'évitera des crampes aux mollets. 6ème km, ça monte comme prévu, puis redescends, je me fait plaisir et double en jouant les cabris sur les pierres et les mottes de terre.
Les paysages sont superbes, à droite les vallées d'Alsace, à gauche les sommets des Vosges, génial ! Puis au 11ème km... montée, flûte je l'avais oubliée celle-là, et 2km après je sais que c'est la grosse montée pour aller au Honeck, alors j'essaie de gérer. Au Honeck, petite pause pour resserrer ma basket gauche, je sens que ça chauffe à l'avant du pied.
Je profite de la descente jusqu'à la Schlucht, toujours en mode cabri, mais prudent quand même, faudrait pas y laisser une cheville. J'attaque donc les 12 derniers km, ceux qui sont parait-il si terribles. Ca commence par une montée correcte, on peut courir... vi mais au bout d'un moment les kilomètres accumulés se font sentir, alors je repasse à la marche de temps en temps. Les mollets ne m'ont pas fait de vilaine blague, c'est cool !
Une fois arrivé vers le Gazon du Faing, dans ma tête c'était plat... ben pas sur le terrain : une succession de petites bosses qui cassent les pattes, et des pierres énormes sur le chemin ! Il faut bien lever ces jambes si lourdes pour passer au-dessus des pierres, entre celles-ci, etc... Je commence à attendre avec impatience la dernière partie descendante, en regardant mes chances de passer sous les 3h30 partir
Et quand ces derniers kilomètres descendant arrivent... toujours autant de pierres, la cheville part une fois assez sévère mais ça tient, heureusement que je n'ai jamais eu d'entorse ou de vieilles blessures. Bref pas moyen de tout donner dans le final, on fini d'ailleurs avec une petite montée de 50m qui me parait un effort immense, je la fais en courant au moral !
Au final, 3h32min20sec... mais une belle place de 276ème sur 850 à l'arrivée, je suis tout de même content !
Bizarrement, psychologiquement ça m'a paru plus dur que mon marathon, j'ai vraiment l'impression d'avoir plus souffert, mais musculairement je suis beaucoup mieux qu'après le marathon
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