Récit de la course : 10 km Gapen'ville 2011, par ThierryF

L'auteur : ThierryF

La course : 10 km Gapen'ville

Date : 12/6/2011

Lieu : Gap (Hautes-Alpes)

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Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

4ème édition du Gapenville, qui s’est « pacsé » cette année avec une nouvelle course, « la montée des crêtes », pour former un joli couple, le « duo des Cîmes ».

Il fait très beau temps pour cette matinée du 12 juin. Une bonne fréquentation de la table d’inscription confirme la popularité de cette course très accessible.

Certains coureurs ont déjà escaladé la montagne de Charance la veille et s’interrogent sur leur état de fraicheur.

A 10h passées, la course n’est toujours pas lancée, le maire s’étant fait attendre.

Ça y est tout est en place…

Dans la foule du départ, tout le monde se concentre quand Manu, mon kiné, s’aperçoit tout à coup :« Lasfar n’est pas là ! ». Son cri est aussitôt relayé par les coureurs de la première ligne.

Il ne manque rien moins que le double vainqueur et tenant du titre ! Il arrive une demi minute plus tard et attache fébrilement sa puce sur une de ses chaussures.

Après ce contretemps, le départ est enfin donné.

Je pars sur un rythme élevé et le premier kilomètre est avalé en 3’30, bien aidé par la descente hyper roulante devant l’hôpital. J’ai de bonnes sensations d’emblée.

Le premier passage dans la rue Carnot se fait à vive allure et aux Cordeliers, je suis avec Didier et Manu, 2 bonnes locomotives du Club Gapençais.

 

Cela semble bien engagé, mais à l’issue de la première boucle (1,8 km !), je me sens déjà moins fringuant, malgré les encouragements des nombreux spectateurs, dont Jean-Mi et sa family.

A Porte-Colombe, je n’arrive plus à suivre Manu,  et me retrouve déjà isolé dès le 3ème kilomètre. J’aperçois Nath, Lily et Cloé postées sur le trottoir, et leurs encouragements me font énormément plaisir.

Sur la contre-allée, j’ai quand même un coureur de Salon en point de mire, une trentaine de mètres devant et, à défaut de le rattrapper, j’essaye de maintenir un écart constant et j’y arrive assez bien. Derrière, les écarts se sont aussi creusés.

NB : Ce coureur de Salon n’est pas un adepte du home trainer, mais un Salonnais venu à Gap en séjour !

Je passe en 19’30 environ au 5ème kilomètre, ce qui me laisse peu d’espoir de réaliser un bon résultat, vu que je continue à faiblir et que le plus dur reste à venir. Je vise désormais un temps entre 39′ et 40′.

Mon coureur de Salon a pris le large, et je suis vraiment tout seul.

Jean-Mi m’encourage encore pour le deuxième passage sur la ligne et je lui souffle que c’est dur.

La troisième boucle se fait avec un rythme encore un peu plus lent, mais je m’accroche quand même pour faire honneur à mon joli maillot vert fluo du Gap Trail Nature.

Au retour sur l’avenue Jean-Jaures, je me fais rattraper et la compagnie de ce coureur me redonne un peu de courage, même si nous n’échangeons pas un mot.

Dans la dernière montée de la rue Carnot, 2 coureurs nous dépassent et me permettent de relancer un peu pour terminer sur un rythme un peu meilleur dans un temps moyen de 39’53.

Même si je suis un peu déçu, car c’est mon moins bon chrono en 3 participations, je relativise car mon entrainement depuis Veynes a été très limité car perturbé par mes maux de genoux, et presque uniquement composé de petits footings.

De plus, je passe une super matinée en compagnie des copains et de ma famille.

Bilan après la course : les coureurs qui ont enchainé les 2 épreuves du duo des cîmes sont plutôt agréablement surpris de leur course : Ils ont bien digéré l’effort de la veille et n’ont noté qu’un relatif manque de jus, mais pas de jambes vraiment lourdes.

C ’est finalement Lasfar qui s’est imposé, au terme d’une belle bagarre avec Chaperon et Rouillon. Heureusement qu’il a pu s’élancer à temps !

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