Il faisait frais hier matin, il fallait gratter les autos le matin à Buis les Baronnies.

On arrive à Buis les baronnies à 7 h 20..il ne fait que 3c° !

On prend les dossards, deux bananes et le départ est donné à 8 h 30, le soleil arrive sur le village....on part pour une course de 40 km et 2000 m de dénivellé....c'est pas le genre de profil que l'on rencontre à Paris.

Les pentes sont trop pendus pour courrir, il faut monter en marchant (rapidement).

Le soleil est discret, nous sommes à flanc de montagne...on monte de 600 m en quelque km, ça use mais ça sélectionne aussi.

Plus on monte plus il fait frais !

le premier ravitaillement est au 9 km sur une crete ou on a une vue sur 360 c° (le Ventou enneigé est brumeux) cela fait du bien après dejà 1 h 30 de course.

On repart après un demi litre d'eau et 3 tranches de pain d'épices...on discute avec les concurrents que l'on dépassent ou qui nous dépassent.

On redescend avant d'attaquer une nouvelle montée ensoleillée, le second ravitaillement au 16 km se profile dans le seul village traversé, il est ensoleillé, perché, isolé et fleuri....un peu d'eau, du pain d'épices et des pates de fruits.

On repart, dans une vallée de lavandes avec des oliviers surveillée par le Ventoux.

On va maintenant attaquer la principale difficultée avec le point culminant à 1 300 m, il fait frais, le vent léger n'est pas chaud, la montée est trop longue et difficile dans les herbes (genre alpage), c'est dur, tout le monde marche continuellement...le mental soutient les jambes défaillantes, par contre un fois arrivé là haut c'est magnifique ! le Ventoux est dégagé et nous domine.

On en protite un peu avant de redescendre le long de la crête, c'est tecnique, on ne peut pas aller vite....c'est le 24 km !

On passe dans une vallée baignée de soleil, il fait chaud, on récupère un peu, on se réhydrate, on mange, on échange.

Arrive le dernier ravitaillement, c'est le 28è km ! On se ravitaille avec des croquants (spécialitée du coin) et de l'eau !

On attaque la dernière bosse, il reste un peu plus d'une heure de course, on monte en marchant pour digérer le ravitaillement, on relance un peu la machine, les jambes sont lourdes, mais on discute un peu en courrant tant qu'on peu.

Le décor est féérique !

Le sommet est passé, il reste approximativement 7 km de descente à faire, je coure depuis près de 4 h, il est midi passé.

Maintenant, la chaleur est là, les coups de soleil sont pas loin.

La descente est usante, normalement c'est un point fort, mais les jambes ne répondent pas comme d'habitude, j'ai peur de tomber, de me faire mal ou me tordre la cheville, je ne suis pas tout à fait lucide, je me fais dépasser sans arrêt, tant pis, les km sont bien plus long, on entend l'organisation dans le village, on approche, les concurrents avec moi ne sont pas frais, ça encourage, les prémices du village sont là, un peu de goudron, ouf ! La pente est moins importante (double ouf), je passe l'Ouvèze, et j'arrive sur l'arrivée en 5 h 30 min 58 sec.

Heureux d'être arrivé, je mange et je bois.

On se change après discutions...et on va tous piqueniquer sur les bords de l'Ouvèze sous le soleil, on met les pieds dans l'eau fraiche, c'est bon !

On mange Pizza, cake aux olives, salade de pates....un suisse (spécialité du coin) fait maison, gateau au chocolat.....et de l'eau, uniquement de l'eau !

Une bien belle sortie ...