L'auteur : ThierryF
La course : La Foulée de Noël - 10.5 km
Date : 11/12/2010
Lieu : Oraison (Alpes-de-Haute-Provence)
Affichage : 1120 vues
Distance : 10.5km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
J'avais décidé de me faire une petite dernière course en « senior » pour le fun, avant de passer « vétéran » en 2011.
Avec mon ami coureur Stéphane, provisoirement Dignois, on avait pris rendez-vous pour la foulée d'Oraison, afin de terminer l'année en beauté avec cette course bien conviviale.
Dans la semaine précédent la course, forfait de Steph pour cause de mal au genou.
Pour ma part, j'hésite car mon tendon d'Achille est un peu douloureux suite à une sortie sur terrain enneigé.
Comme j'ai prévu de voir un autre copain après la course, je fais finalement le déplacement à Oraison.
La foulée de Noël d'Oraison a lieu le samedi matin, créneau inhabituel pour une course.
Cela n'empêche pas une forte participation (environ 180 coureurs et 'euses), d'autant plus qu'il fait une belle journée d'hiver (beau et froid).
Après l'inscription, qui se fait sans attente, je discute tranquillement avec des coureurs du 04, du 05.
Du coup, l'échauffement dans les rues de la cité est un peu moins long qu'il ne faudrait.
Je ressens quelques tensions dans la cheville gauche : Rien d'alarmant, mais je préfère ne pas faire d'accélérations.
A 10h30, c'est parti !
Je pars tranquillement, sans me laisser griser par le faux plat descendant du premier kilomètre.
Puis je remonte peu à peu, jusqu'à rejoindre les coureurs de mon niveau entre le km1 et le km2.
Au km2, passage en 7'35, c'est pas lent...
Je progresse alors quelques hectomètres avec Lucas, que j'ai cotoyé à Manosque en 2002-2003 et que je revois avec plaisir lorsque je me rends sur les courses bas-alpines.
Je grimpe la côte du 3ème kilomètre sur la réserve, ce qui me permet de relancer dans la descente qui suit.
Je suis alors à l'avant-poste d'un « chapelet » de coureurs, et avec un écart important à combler sur le coureur isolé qui me précède.
En fait, les positions sont déjà assez bien établies.
Le retour vers Oraison se fait par des chemins agricoles, avec de longues lignes droites avec léger vent de face.
Dans ces conditions, il faut trouver le bon rythme sans trop s'épuiser.
2 coureurs reviennent sur moi de l'arrière, j'en profite alors pour me caler à l'abri du plus véloce, alors que l'autre flanche un peu.
Au bout d'un moment, je prend un relais, mais mon compagnon de route faiblit à son tour.
Je reste isolé un bon kilomètre avant de subir le retour d'un autre coureur, le parrain de l'épreuve, le triathlète vétéran Gérard Honnorat, ancien champion de France et vainqueur de l'Embrunman, excusez du peu !
Je réussit à m'accrocher à ses basques, pour terminer avec lui sans chercher à faire le sprint.
Le temps est correct (43'03'), la place aussi (28ème), et le bonhomme n'est pas fatigué et surtout pas cassé.
Par contre, je ressens très vite le froid sur moi, et je suis contraint d'aller me changer sans profiter du ravito d'arrivée.
Cette petite course est suivie d'un petit repas bien sympa à Oraison.
Voilà qui clôture de façon bien agréable une décennie de courses dans la catégorie senior...
Aucun commentaire
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.