L'auteur : ThierryF
La course : La Foulée du Ski Club
Date : 19/9/2010
Lieu : Gap (Hautes-Alpes)
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Distance : 12km
Objectif : Pas d'objectif
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Depuis mon IRM rassurante début août, j’ai repris petit à petit la course à pied, avec des petits footings sur terrains souples et peu accidentés.
J’ai aussi fait quelques sorties à vélo, assez bénéfiques pour l’endurance.
Comme mon tendon d’achille gauche me laisse relativement tranquille, j’ai décidé de participer à la foulée du ski-club de Bayard le dimanche 19 septembre.
Cette course est idéale pour une reprise car :
- c’est pas trop long (12km), avec une boucle de 6 km à parcourir 2 fois (je peux éventuellement m’arrêter au bout de 6km si j’ai mal au tendon)
- c’est sur terrain souple mais pas technique
- c’est ni trop roulant, ni trop accidenté
A l’arrivée sur le site, première constatation : il y a du brouillard !
Deuxième constatation : il fait froid !
Troisième constatation : il est 8h30, je suis bien en avance pour un départ à 10h !
Inscription, pipi, attente dans la voiture, re-pipi, retrouvailles avec amis coureurs, re-re-pipi, échauffement, re-re-re-pipi (faut dire que je me suis vachement hydraté)… et pendant ce temps le brouillard se dissipe petit à petit sous l’effet de la bise, c’est pas dommage.
Enfin, le soleil est au rendez vous à l’heure du départ.
Premier tour :
Comme décidé d’un commun accord avec moi-même, je pars prudemment mais pas trop, car je veux quand même que cette course de reprise soit aussi un test.
Dans les 2 premiers kilomètres, ça se décante et au sommet de la première côte, je me retrouve déjà isolé, mais pas trop loin de mes repères habituels : Guy est juste devant, à une trentaine de mètres.
Je ne cherche pas à faire l’effort de le rejoindre, car cela pourrait s’avérer désastreux.
J’essaye juste de trouver un bon rythme sans me griller.
A ce stade de la course, je réalise que je n’ai pas fait une seule sortie de plus de treize kilomètres depuis un an, et je m’interroge sur mes capacités à tenir la distance sur ce 12 bornes.
Au bout de la descente située à mi-parcours, un petit coup d’œil derrière m’informe qu’il y a un gros écart avec le concurrent suivant. Bigre ! Il faudra pas compter sur du renfort venu de l’arrière.
Sur la partie vallonnée qui suit, je dépasse 2 coureurs, sans doute partis un peu trop fort. Ils ne peuvent accrocher, ce qui fait que je suis à nouveau esseulé.
Devant, Guy a pris le large, et je n’aperçois plus que le n°56 (mon copain Léo) et le n°5 (un jeune fondeur du ski-club de Bayard me semble t-il), qui progressent ensemble et me précèdent d’une petite centaine de mètres.
Vers la fin du premier tour, on m’annonce en 23ème position.
Deuxième tour :
Les kilomètres défilent et je suis plutôt bien, pas de douleur ni signe de faiblissement.
Je savoure l’instant présent, le simple fait d’être à nouveau dans la course…
En haut de la première montée du circuit, je peux encore relancer et je constate que je me rapproche sensiblement du n°5 et du n°56, toujours groupés.
En haut de la descente située à mi-parcours, je ne suis plus trop loin d’eux et ils ont rejoint le n°7.
Je décide alors d’accélérer dans cette partie qui m’est normalement favorable et de tenter une jonction (Si ça ne marche pas je n’aurai plus qu’à rentrer tranquillement, car personne ne menace ma position).
En fin de compte, je parviens à rentrer sur ce groupe plutôt facilement et nous progressons à 4, puis à 3 lorsque le n°5 lâche prise dans la partie vallonnée.
Dans la partie roulante qui nous ramène vers l’arrivée, nous menons tour à tour avec un rythme élevé.
Pour le dernier petit coup de cul, je choisis de prendre la tête du trio pour être devant sur le sentier monotrace du dernier kilomètre et ne pas être enfermé.
Derrière ça s’accroche, et le n°7 va me dépasser à l’entame du petit tour de l’arrivée, visiblement plus frais.
Je termine finalement 21ème en 50’45" et je suis vraiment ravi du déroulement de ma course.
J’ai mis seulement 2’20" de plus qu’en 2008, ou j’étais alors en pleine bourre !
J’ai les mollets durs et douloureux à l’insertion des tendons d’Achille, mais ça reste logique vu l’effort effectué.
En tout cas, ce retour à la compétition m’a fait un bien fou, après une année de frustration…
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