Récit de la course : La Grimpée du Montoncel 2010, par Katarzina

L'auteur : Katarzina

La course : La Grimpée du Montoncel

Date : 25/7/2010

Lieu : Lavoine (Allier)

Affichage : 412 vues

Distance : 16km

Objectif : Faire un temps

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La grimpée du Montoncel


    Ce week-end nous sommes descendus sur Clermont-ferrand avec au programme repas entre amis, Vtt dans les monts d'Auvergne le samedi et la Grimpée du Montoncel hier matin... Qu'est ce que c'est? C'est un trail (un vrai) de 16km avec un dénivelé positif de 850m. Il s'est déroulé à Lavoine dans l'Allier, pas très loin de Clermont-ferrand donc. Nous arrivons à la station de ski de fond du Montoncel vers 9h, on récupère nos dossards, on se change, on assiste à la course des enfants (sympa) et puis c'est bientôt à nous de prendre le départ (fictif!) de 2km pour rejoindre le vrai départ. Vers 10h le départ est donné pour les coureurs du 16km (qui fait partie du challenge des courses montagnes) et du 10km. On a pu voir le profil du parcours et nous savons donc que le plus dur à faire se trouve dans la première grosse partie du trail, jusqu'au second ravito environ (au kilomètre 11 a priori).

      Mais à vrai dire je ne m'attendais pas à ce que cela soit si difficile, d'emblée nous devons grimper de longues montées pierreuses, impossible pour nous d'y courir (musculairement mais aussi par prudence car le risque de chutes ou d'entorses est fort car les pierres sont humides et j'en connais un rayon...) Mentalement il est difficile de se dire qu'on est en train de randonner alors qu'on devrait courir. Le peloton s'étire très rapidement, les différences sont énormes, les niveaux des coureurs très variés. Je sens que je n'ai pas les jambes et le manque d'entrainements y est pour quelque chose, j'ai voulu faire ce trail, j'essaie en course d'assumer ce choix, pas facile quand on a mal partout et que le temps semble long. Heureusement Slimane est à mes côtés pour me relancer et m'encourager après le premier ravito notamment puisque jusque là tout c'était plutôt bien passé.

      On accélère dans les descentes, entre ravines et fortes pentes avec racines, la technicité est là et la concentration est de rigueur, dur quand on sent la fatigue accumulée ces derniers jours refaire surface de plus en plus. On fait un bout de chemin avec quelques coureurs forts sympatiques puis arrivés au deuxième ravito, je bois beaucoup, mange un peu et nous repartons, encore un dernier effort, la montée n'est pas terminée, le moral remonte puisque nous savons qu'après ce dernier kilomètre il nous suffira de tout relacher pour les derniers kilomètres de descente jusqu'à la station. Mais je n'ai pas les jambes et je dois donc me contenter de garder un rythme moyen, en dessous de ce que j'aurais pu faire, mais je suis contente d'arriver au bout, sans bobo. Nous franchissons la ligne d'arrivée quasiment ensemble, Slimane se sentant définitivement mieux que moi dans les descentes! Je sens mon genou gauche mais rien d'insupportable!

       Le speaker me donne une minute pour donner mes impressions, je suis fatiguée, j'ai du mal à formuler mes phrases, mais je suis heureuse d'y être tout de même arrivé, en 1h56... Je pensais pouvoir passer sous la barre des 1h45 mais j'étais certainement trop optimiste! En tout cas un vrai trail, 100% nature, difficile , qui m'a de ce fait beaucoup appris, des gens très sympas, une bonne ambiance, une belle course...bref ... du bonheur!

 

 

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