La Ronde de l’Etang à Salses est ma première course de préparation pour les 10 km Feriascapade de Dax. Après 10 jours de coupure suite au Marathon des Burons, j’ai repris un entraînement varié alternant sorties route (10 bornes à 14 à l’heure environ), entraînements trail (entre 400 et 700m de dénivelé par sortie : la majorité des membres du club prépare en effet le Championnat du Canigou) et sorties vélo (30-40 bornes). J’ai l’impression d’être en forme mais la course du jour me permettra de mieux savoir où j’en suis.

 

Le parcours de 10 km est annoncé plat, sur route, il longe en partie l’étang de Salses. Le départ est prévu à 18h30 (c’est donc à la Radio que je suis la victoire de Chavanel dans l’étape du Tour qui arrive dans le Jura…). Il fait encore très très chaud (un bon 30°). Une grosse centaine de concurrents au départ. Je vais donc viser une place dans les quinze et pour le chrono : sous les 40 minutes voire un peu mieux si la chaleur ne nous entame pas trop.

 

Le départ est donné et ça part assez vite, ce que confirme mon temps de passage au KM1 : 3’36, moi qui pensait être à un bon 15 à l’heure, je vois que je suis peut-être parti en surrégime, mais je ne dois pas être le seul car il y a une bonne trentaine de coureurs devant moi à cet instant. Je lève donc un peu le pied, mais les autres aussi puisque je remonte déjà quelques places. Il fait très chaud et la course va être dure. Passage au KM2 : 7’26. Voila qui est plus sage.

 

Je continue de remonter un peu, bois un peu d’eau au ravito du km 2,5 (beurk, elle est chaude) et m’arrose un peu la tête de manière préventive. Il y a un très léger vent : pas désagréable de face, par contre ça devient vite étouffant quand on ne le sens plus. Passage au KM3 : 11’21. Je suis encore bien et ce rythme légèrement supérieur à 15 à l’heure me convient. Je continue à remonter un peu mais je ne me fais pas beaucoup d’illusions pour le classement. KM4 : 15’19. On est maintenant à l’intérieur des terres. Le goudron nous renvoie bien la chaleur. Bref, on  ne rigole pas. J’ai deux coureurs qui me suivent et on double un autre paquet de 4-5 coureurs avant d’arriver au KM5 : 19’15.

 

Je suis déjà satisfait de ma course car je sais que passerai facilement sous les 40 minutes, mais je me dis qu’il y a quelques places à aller chercher. Il y a 3 coureurs à moins d’une minute devant moi. C’est loin mais pourquoi pas ? Derrière, ce qui étaient avec moi ont décroché et je passe au KM6 : 23’13. Sur les 3 de devant, un explose complètement, je le passe rapidement et arrive au KM7 : 27’07. Il en reste 2 : un qui ne faiblit pas et que je ne pourrais pas aller chercher et l’autre qui faiblit mais peu et les 30 secondes qui me séparent de lui seront difficiles à combler.

 

Je me résigne un peu et passe au KM8 : 31’11. Moins de 15 à l’heure sur le dernier kilo, je m’endors… Pas le courage de m’employer plus. Je passe au KM9 : 35’09. Celui de devant est trop loin, il me manquera une quinzaine de secondes. Je finis bien le dernier kilo pour faire bonne figure.

 

Je franchis la ligne 10^ème (2^ème sénior) sur 131 en 38’56. Sitôt la ligne franchie, une bénévole m’annonce mon classement. Je suis surpris, je pensais être aux alentours de la 20^ème place mais la chaleur a dû causer quelques abandons. Je reste à la remise des prix pour récupérer ma coupe (ça fait toujours plaisir !) puis rentre tranquillou à la maison.

 

Bilan de la course : Bonne organisation, ravitaillements en eau réguliers (heureusement vu la chaleur). Le parcours, assez agréable, est propice à la performance…. par temps frais ! Le classement des 10 premiers montre à la fois le bon niveau des vétérans dans le département et le peu de séniors parvenant à suivre (le vainqueur est sénior, les 8 suivants V1 ou V2, et après c’est moi !)

 

Bilan personnel : la forme est bonne. Le chrono est encourageant compte-tenu des conditions. L’objectif de battre mon record (37’19) sur 10 bornes dans un mois semble accessible.

 

Prochaine course : Le Running Summer Tour au Barcarès (66) le 28 juillet.