Récit de la course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise 2010, par olivrine

L'auteur : olivrine

La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise

Date : 4/7/2010

Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)

Affichage : 2113 vues

Distance : 72km

Objectif : Pas d'objectif

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TGV 2010

 

 

 

 

 Samedi 5 juillet : départ de Bazoches à 6 h, nous voilà enfin partis pour passer un bon week-end .

14 h : arrivée sur Pralognan. Nous allons au retrait des dossards et le RDV est pris pour le briefing de 18 H ,petit détour par l'office du tourisme pour voir les prévisions météo,elles ne sont pas terribles. Hélas je pense à 2008 où la course avait été annulée à cause du mauvais temps.Détour par notre gîte pour déposer les affaires puis départ pour le briefing. Phillipe Delachenal nous confirme que la course aura bien lieu, ouf les orages sont prévus pour la fin d'après -midi !!! De retour au gîte nous prenons notre repas en compagnie d'autres coureurs et le petit dej est fixé au petit matin à 3 h30. La nuit va être courte...Un bisous à toute ma petite famille et oui tout le monde est là pour m'encourager .Claudine est là, fidèle supportrice, déjà là en 2008 !
Dimanche 4 Juillet : il est 4 h 30 et nous sommes prêts à partir , dernier briefing et voilà c'est parti pour le Tour des Glaciers de la Vanoise, un circuit de 72 km et 3800 m D+.
Départ de Pralo 1410 mLa première partie  est une côte longue de 7 km qui va nous emmener au col de la Vanoise en passant par le Lac des Vaches, un endroit magnifique surtout quand le soleil se lève.Nous arrivons donc au col qui se trouve à 2517 m et nous voilà au premier ravitaillement. Je connaissais cette partie pour l'avoir descendue avec Angelica en 2008.La deuxième partie est a priori plus simple, un petit chemin de balcon avec quelques névés. Pour moi la première ascension a été difficile, arrivé à 15 mn de la barrière horaire, il va falloir accélérer un peu. Les jambes sont là mais moi je n'y suis pas : Pierre-Louis vient d'abandonner car très malade, je me retrouve tout seul pour faire la course.
Premier passage enneigé avec des CRS et une main courante pour nous aider, puis un pierrier où l'on doit se guider avec des cairns ( petits tas de cailloux, hi ! hi !).Le chemin attendu commence et là on en prend plein les yeux. Pour moi cela est très dur, je ne suis pas bien, chaud-froid, la tête me tourne .Pierre-Louis m'appelle pour me dire qu'il est en bas. Pour moi c'est l'arrivée au deuxième refuge tant attendu : le refuge de L'Arpon à 2309 m.
Après m'être bien ravitaillé je repars car je ne veux pas perdre de temps même si je suis mieux pour les barrière horaires.Vient une légère descente et de nouveau une grimpette avec des traversées de torrents et une vue magnifique.Je commence à me sentir mieux, je m'alimente régulièrement mais c'est du salé, gâteaux apéro avec de l'eau.Mon téléphone sonne, ma p'tite famille est réveillée, je les rassure et leur explique que je retrouve de bonnes sensations. Je commence à courir plutôt que marcher et commence à remonter sur des petits groupes.
 Me voilà au refuge de Plan Sec à 2310 m dans la commune d'Aussois. Je suis à mi-parcours, je me sens bien.Après avoir répondu à Stéphane qui me demandait comment se passait la course et où je me trouvais, me voilà reparti.Le point de vue est super, on aperçoit le col de Barbier où on doit passer mais avant il faut contourner le lac et le barrage d'Aussois.Je rejoins un petit groupe avec qui je resterai jusqu'au col du Barbier. Petite pensée pour Angelica. Nous sommes dans le parc de la Vanoise, il n'y a donc pas de balisage, notre repère est un gros sapin isolé au milieu des alpages.Une grande descente dans les sapins , la première grande descente de la course, me fait du bien car je ne suis pas habitué à courir à plus de 2000 m et le souffle est un peu dur .
Me voilà arrivé au refuge de L'Orgère à 1965 m. Dans la descente je consulte mes messages. Angelica et Isabelle m'encouragent, merci à vous, ça fait plaisir. Un coup de fil à Séverine et me voilà reparti pour le col de Chavière 2796 m. Le gars du refuge me dit "attention vas-y tranquille, elle est très dure cette ascension".Effectivement la route va être longue. Dès le début on monte dans les sapins, des pourcentages des plus importants et puis la route redevient plus douce et au détour d'un chemin je croise une marmotte.A la sortie de la forêt, je retrouve un chemin de balcon assez difficile avec des cailloux, la tête dans le guidon euh, non dans les bâtons (!!!), je me retrouve nez à nez avec un bouquetin. Et bien là, ça surprend !A mi-parcours je vois enfin le col avec de la neige, beaucoup de neige. Je me fixe des objectifs et rattrape un petit groupe.Il commence à faire froid, je m'arrête pour me couvrir, il y a du vent, du brouillard, de la neige. Les cairns sont recouverts de neige, le parcours est donc matérialisé par des petits drapeaux rouges que les CRS ont installés avec une corde pour les derniers mètres.J'ai eu la bonne idée de mettre des guêtres pour les cailloux, et bien elles sont efficaces contre la neige, mais au bout d'un moment je commence à avoir froid au pied et ce col ne se termine pas.Arrivé en haut j'aurai bouclé les dix kilomètres en 2h, quel record, certains passent sous les 35 mn, et bien moi c'est sous les 2 h, chacun son truc !C'est parti pour une descente de 12 km.Pour ma part, la première partie s'est effectuée sur les fesses dans la neige. Après j'ai retrouvé un petit chemin pour me rendre au refuge de Péclet Polset à 2450 m, dernier ravitaillement,et une descente sur un chemin large avec encore quelques cailloux.J'aperçois les premières maisons du hameau des Prioux et j'espère retrouver les gens qui m'accompagnent ; oui j'aperçois Claudine qui attend au bord du chemin, il y a Séverine qui arrive avec Marine et avec ma grosse mère. Quelle joie de retrouver des gens que l'on connaît, elles m'annoncent qu'il me reste 5 km et le tour est bouclé.Me voilà remotivé car je ne pouvais plus les joindre, il n'y avait pas de réseau.
Arrivé dans la grande rue de Pralognan j'aperçois Claudine... Je repense au CCC, je l'imagine à Chamonix car elle était là aussi, merci et encore merci, cela fait vraiment plaisir. Dire que c'est avec elle que j'ai commencé à courir et avec qui j'ai fini mon premier marathon.Après ce fut magique, Séverine était là avec mes deux pépettes, qui ont fini avec moi.Encore merci à vous tous pour vos encouragements .Et merci à Séverine car l'entraînement est long et cela prend beaucoup de temps.
La prochaine étape sera l'UTMB...
 

 

 

 

 

1 commentaire

Commentaire de jepipote posté le 24-07-2010 à 08:24:00

félicitations oliv pour ce tgv, tu es parti prudemment et ça paye. par contre tu pourrai écrire plus gros c'est dur à lire pour des yeux fatigué le matin-)) bonne récup.

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