L'auteur : patcastelnau
La course : La Galopade du Méjean
Date : 4/7/2010
Lieu : Lattes (Hérault)
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Distance : 10.3km
Objectif : Pas d'objectif
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Lattes ? Méjean ? Soleil ? Quoi de plus alléchant pour un dimanche matin de début d'été ? Nous étions donc Nicolas et moi sur la pelouse du stade de Lattes bien en avance en ce dimanche matin, bien décidés à profiter de cette belle matinée. Christian et Gilbert, les célèbres compères guide et malvoyant fidèles à cette course étaient là eux aussi, et cela faisait quelque temps que nous ne nous étions pas croisés. Pour moi, c'était une première et je croyais qu'il s'agissait d'une course de plat sur chemin autour de l'étang. La veille, le repas de quartier auquel j'avais participé avait été bien arrosé et je sentais dès les premiers hectomètres sous la chaleur que j'allais peiné dur pour guider Nicolas jusqu'à l'arrivée de ce 10.700 km. Après 3 km dont 1 le long d'un petit canal où ne manquait pas les racines et quelques monotraces, nous abordions une longue côte vers un plateau. Jusqu'à ce moment là de mon existence, je n'avais jamais remarqué qu'il y eût un quelconque plateau surmontant Lattes. Or, je fus bien obligé de me rendre à l'évidence, et les nombreux faux-plats montants me mirent à plat. Je buvais comme un chameau quand il boit à la moindre occasion, alors que le sobre Nicolas m'encourageai. La mairie de Lattes avait même disposé deux camions citernes sur le parcours pour permettre un salutaire arrosage. De plus, la présence nombreuse de la Protection Civile permit de prémunir les coureurs de coups de chaleur toujours possibles. Bref, revenus dans la plaine vers le km 7, je n'en pouvais plus et c'est mon coéquipier non-voyant qui m'encourageait : "Allez, ne lâche pas, reprend ton souffle ! Comment ça va ?". Invariablement ma réponse était : "Mal". Enfin, les derniers km furent là, longs et éprouvants sous la canicule commençante. Un coureur connut un malaise sur le final, rapidement secouru par la Protection Civile puis le Samu.
Nous prîmes une bouteille d'eau entière (fraîche qui plus est, quel bonheur, merci aux coureurs lattois, qui ont eu là une excellente initiative). Puis, nous nous étirâmes dans le gazon doux et moelleux, en attendant la remise des prix et le tirage au sort. L'ambiance était bon enfant et vers midi, tout le monde put rentrer ravi de l'accueil, malgré la chaleur éprouvante, qui fait presque penser qu'un départ à 9h serait encore mieux adapté en cette période.
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