Le Trail du Soleil à Sorède (66) est ma deuxième course de préparation pour le Marathon des Burons. Les sensations à l’entraînement sont bonnes : je retrouve progressivement de l’efficacité en montée et je sens que j’ai gardé la vitesse de base acquise sur le plat cet hiver.

 

La météo est bonne ce dimanche et le plateau semble assez relevé avec notamment la venue de quelques espagnols et de quelques bons traileurs du département.

 

Le profil de la course (que j’ai fait avec CartoExplorer après la course) donne approximativement ceci :

 

 

 

L’idée, c’est de gérer jusqu’au sommet du parcours, de limiter la casse dans la descente et de finir fort sur les derniers kilomètres roulants.

On est une centaine au départ ; j’aimerais bien finir dans les 15.

 

Le départ est donné et les premiers kilomètres sont roulants, d’abord sur route puis sur piste forestière. Je navigue aux alentours de la 25^ème place.

 

Au bout de 3-4 km, on attaque un sentier un peu plus raide où il faut marcher mais ça ne dure que quelques minutes avant qu’on reprenne la piste puis la route qui nous mène au pied de la grosse difficulté (après un peu plus d’une demi-heure de course).

 

La montée est très raide et se fait majoritairement en marchant même si, sur quelques courtes portions, il est possible de trottiner.

Je me sens plutôt bien et remonte quelques positions (dont le sympathique Arnalrun auteur de moins de 3h sur le marathon de Perpignan le dimanche précédent).

Au sommet, passé en un peu plus d’une heure, je passe en 19^ème position, ce qui me laisse augurer une bonne place à l’arrivée.

 

On reste alors quelques minutes sur les crêtes et le parcours devient assez technique. Je ne suis pas très à l’aise mais ceux qui me suivent ne semblent pas vouloir passer pour l’instant.

 

 

La descente est elle aussi technique et j’attends avec impatience la fin de course roulante. Je suis en compagnie d’un très bon coureur de plat (35 minutes aux 10 bornes et 1h17 sur semi) qui découvre le trail et je me dis que sa présence pourrait m’aider en fin de course. Mais en attendant, on galère tous les deux dans cette descente que je termine en 21^ème position.

 

Comme prévu, le coureur qui m’accompagne met les gaz dès le début de la partie roulante mais je suis surpris de constater que je parviens à suivre et je finis même par le distancer. Je me sens vraiment bien et je sais que je vais finir fort. J’ai toujours un ou deux coureurs en point de mire et je parviens à rattraper et doubler 5 concurrents (je suis 1 ou 2 km/h plus rapide qu’eux sur cette fin de course et ils n’essayent pas de s’accrocher).

 

Le dernier kilomètre est en faux plat montant. Plus personne en point de mire : je me contente de gérer jusqu’à l’arrivée.

 

Je termine 16^ème (11^ème sénior) sur 135 en 2h 00min 30s

 

Je reste un bon bout de temps à discuter avec les habitués des courses du coin avant de reprendre la voiture pour rentrer.

 

Bilan de la course : Un parcours très varié (roulant, technique, du dénivelé). De bons ravitaillements. Bref, une bonne organisation.

 

Bilan personnel : Je suis satisfait. Les sensations sont bonnes. Par contre, les quelques progrès effectués l’an dernier en descente technique semblent avoir disparu pendant l’hiver. Grrrrr… L’ensemble est tout de même de bonne augure avant les Burons.

 

Prochaine course : Le marathon des Burons (48) le 20 juin.