Récit de la course : Lozere Trail - 45 km 2010, par trankilou

L'auteur : trankilou

La course : Lozere Trail - 45 km

Date : 23/5/2010

Lieu : Chanac (Lozère)

Affichage : 2841 vues

Distance : 45km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

Partager :

Le récit

 

Je me lance pour mon premier CR, et le lieu de cette première sera également une nouveauté pour moi le LOZERE TRAIL.


Je me suis inscrit à ce trail suite aux bons échos grappillés sur le net et pour faire de la distance en vue de préparer mes rendez-vous à venir.Et j'aime bien la LOZERE.

Je pars un peu dans l'inconnu, ma seule course de l'année étant le VENTOUX sur 22 km.


Arrivée le samedi à CHANAC, avec toute la smala, direction le village de gîtes où tout est centralisé, départ de la course quasi devant la porte.

On récupère les clefs auprès d'hôtesses très sympathiques et c'est le déchargement.

Les enfants enfourchent les vélos et c'est parti si vous avez croisé 3 loustics sur leur vélo, c'était eux.


Après le déchargement un petit tour dans le village, c'est calme. Ensuite c'est l'objectif de la fin d'aprem écouter le match. Des amis nous rejoignent, ils participeront à la rando du lendemain.


TOULOUSE est champion, çà s'arrose, à la Heineken bien sûr.


Dimanche matin direction la ligne de départ un peu à la bourre, je rentre dans le sas à l'envers c'est à dire avec tous les cadors. Bon d'accord je comprends très vite que je suis pas à la bonne place.

Je suis sûrement le moins affûté, et surtout le plus poilus des gambettes.

Je remonte le peloton en sens inverse et m'arrête au milieu.


Et c'est parti derrière un tracteur avec des musiciens, moi qui compter me chauffer sur le départ, c'est un peu rapé çà part un peu vite pour moi. Mais bon, je suis le flot.

Et on arrive au donjon, où c'est le gros bouchon. On patiente, certains moins qui bousculent un peu. Mais c'est bon enfant, surtout qu'un spectateur fait le show, c'est ainsi que je découvre M. BADGONE.

L'escalier est gravi et c'est reparti, sur de jolis chemins où je me sens bien, un peu trop sûrement. Arrive une belle descente technique avec une corde, et pour rejoindre le 1er ravito une descente dans un pierrier. Certains, plus malins coupent tout droit, ils finissent sur les fesses bien fait

Arrive le ravito, je suis vachement en avance sur mes prévisions. Soit j'ai été pessimiste sur mon temps, soit je suis parti trop vite, réponse dans quelques km.

Je bascule sur le 45 km, et c'est une bonne montée bien sèche. Et ensuite une large piste en faux plat, et là j'ai ma réponse plus rien dans les jambes, impossible de m'alimenter mis à part en liquide.

Je me mets en mode marche et course. Et puis de moins en moins course. Et il fait de plus en plus chaud. Je me fais doubler par un nombre important de coureurs.

Je me fixe comme objectif de passer la prochaine barrière horaire, surtout ne pas être arrêté par cette barrière.

Ce qui me motive, c'est que dès la piste s'élève et devient plus technique je récupère des concurrents et suis plus facile. Mais dès qu'il faut courir c'est la galère.

Et voilà le 2ème ravito solide enfin, j'arrive à manger de la banane et boire du coca, et çà passe, çà me rassure. Je ne m'éternise pas et repart, un gars emboîte mon pas, c'est une belle descente je lui demande s'il veut passer. Il me répond que mon rythme lui convient. Mine de rien çà me booste de sentir quelqu'un derrière, et surtout je me sens mieux.

Je rejoins le ravito 3, reprends mon régime banane coca. Je m'assoie un peu, arrose ma casquette et repart. Une belle descente encore avec des cordes, et voilà la dernière montée.


Je monte doucement, mais je rattrape quelques concurrents. Soudain le gars devant moi, se fige tétanisé par des crampes aux mollets. Je m'arrête lui file du sporténine, lui souhaite bon courage et repart.

Enfin, le sommet accueilli par des saltas au tam-tam et à la corne de brume.


Ensuite une descente vertigineuse, et là les crampes, je continue à descendre en serrant les dents, l'arrivée est proche. A la fin de la descente, je suis mort en plus je bute dans deux racines ce qui intensifient mes crampes.


Enfin le village,. Le gars à qui j'ai filé le sporténine me rattrape, il est acclamé. Je lui dit quelle star, il me répond qu'il fait partie d'un groupe de coureurs de Genève, et que c'était le seul à faire le 45. Et puis certains genevois se mettent à crier mon prénom, ce coup ci c'est sûr j'hallucine.


Mon gamin à vélo vient à ma hauteur, il me parle de sa course du matin, et me dit que c'est lui qui a donné mon prénom.


Et l'arrivée en 7h12, mon camarade helvète finit juste devant moi, il m'attend me serre la main.

Un bénévole arrive, récupère mon dossard me prend par le cou et m'accompagne au ravito. Et ma famille et mes amis m'entourent.

Rien que pour ces moments de convivialité à l'arrivée, je ne regrette pas cette journée, malgré la galère de la course. Et me promets de revenir, tout le monde étant enchanté du week end.


Un petit bilan, une super organisation, des bénévoles très enthousiastes.

Sur l'aspect sportif, éviter de fêter une victoire du Stade la veille d'une course, revoir un peu mon alimentation en course, partir moins vite, mieux gérer.

Pour le positif, j'ai fini, pas d'ampoules, et le mental a tenu.

 

 

 

3 commentaires

Commentaire de millénium posté le 28-05-2010 à 20:01:00

Ah ah ah...Je ne pouvais qu'être le premier à te féliciter et te remercier pour ce CR.
Bravo , ainsi que pour ta course , bien sûr !

Commentaire de Yvan11 posté le 28-05-2010 à 20:08:00

Bravo...pour avoir fini à peine 5 minutes derrière moi ! ;-)
Bonne récup !

Commentaire de domi81 posté le 28-05-2010 à 20:24:00

bienvenue chez les poilus !
c'est avec des épreuves comme celle-là que tu vas progresser.
t'as pas choisi la plus facile aussi toutes mes félicitations ! ;-)

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.03 sec