La Ronde Stephanoise est ma première course de préparation pour le Marathon des Burons. Après la corrida d’Heillecourt, j’ai coupé 10 jours puis débuté, depuis une grosse semaine, un entraînement typé Trail. Les premières séances m’ont montré que j’avais encore pas mal de boulot pour retrouver mon meilleur niveau en montée et descente. La course du jour me permettra de voir si la vitesse acquise depuis le début de l’année est toujours présente et si je peux me concentrer sur le dénivelé.

 

Arrivé une heure avant la course, le temps est maussade et on prend une grosse averse peu avant le départ. Heureusement, ça se calme même si le vent reste présent et qu’il ne fait pas bien chaud pour un mois de mai. Le peloton n’est pas très fourni (environ 100 coureurs) et je peux donc viser un top 15, voire un top 10 si je n’ai pas perdu trop de vitesse depuis un mois.

Le départ est donné et après 300m de goudron, on prend un sentier dans la pinède. Le terrain est gras à cause des averses tombées ces dernières heures. Je passe au km1 en 3’56, environ quinzième. Je me dis que, vu les conditions (vent, terrain gras), garder un bon 15 à l’heure de moyenne sera déjà bien.

 

On reste sur des chemins pendant 3 km avant de reprendre un peu de route. L’ensemble est assez plat et peu technique mais nécessite quelques relances.  J’ai dépassé 2 coureurs, derrière plus personne à l’horizon et je garde un groupe de 5 (les candidats au top 10) à une quinzaine de secondes devant moi. Je ne veux pas faire l’effort tout de suite et me mettre dans le rouge, je vais attendre et voir si ça faiblit devant. Je passe à mi-course (km 5) en 19’35, avec toujours le groupe de 5 quinze secondes devant.

 

A partir de ce moment, le groupe de devant explose et je commence à revenir. J’en passe deux juste après le km6, puis 2 autres au km7. Je rejoins le plus rapide d’entre eux au km8. Je n’accélère pas mais c’est moi qui mène à un peu plus de 15 km/h et il s’accroche.

 

Le dernier kilomètre est un régal. On retrouve des sentiers et on va s’allumer à tour de rôle. Un coup lui, un coup moi. J’ai l’impression d’être un peu mieux mais il ne veut pas lâcher l’affaire… On finit au sprint et j’ai vraiment dû m’employer pour finir devant (le dernier kilo fait en 3’37).

 

Je termine finalement 8^ème (5^ème sénior) sur 103 en 38min 48s.

 

Bilan de la course : Le parcours fait bien 10 km, est plutôt agréable mais n’est pas assez roulant pour y envisager un record.

 

Bilan personnel : Très positif. La vitesse est toujours là. Il ne me reste qu’à faire du dénivelé et du long pour arriver bien le 20 juin aux Burons.

 

Prochaine course : le Trail de Sorède (66) le 30 mai.