Fait !
Pendant plus d'un an et demi, 17-25 km/jour, 5-7 fois par semaine.
Belle progression évidemment. On est vite à l'aise en compèt'.
Mais plus de 100 km/semaine, ça prend du temps et quand on préfère la quantité à la qualité, ça laisse des traces. Pourtant j'avais beau savoir que les gars overbookés par la famille et le boulot (ce qui n'est pas mon cas) sont bien meilleurs que moi quand ils gèrent en qualité.
Le problème de trop de quantité, c'est que j'ai fini par perdre en sensation. Courir est devenu une seconde nature mais une fatigue insidieuse s'est installé et j'ai fini par plafonner en vitesse à 15-16 km/h sur semi et 10 kil', puis en 2o17 à plutôt 14-15. Je surveillais ma cadence (175pps +/-) mais ma foulée a fini par se recroqueviller et je suis devenu de plus en plus incapable d'aller très vite malgré une bonne vitesse de croisière, donc. Bon. Faut dire que je ne fais jamais de fractionnés. Parfois plutôt une espèce de variante perso' du fartlek.
Donc : 2 séances en quantité ? Pourquoi pas pour prendre confiance, pour s'aérer au max. Mais quels types de séances ?
Au final, des blessures m'ont forcé, comme tant d'autres, à varier les plaisirs. Par exemple, je fais 2 séances en ce moment, tous les jours, pour préparer le Run in Mars. 1h à 11km/h<+ tôt le matin pour aller au boulot puis 30' de corde à sauter (à 175pps) avant de rentrer en petite foulée (10').
Grace à ma foulure de juin et avec ma sciatique de septembre, j'ai fais pas mal de vélo pour repérer de nouveaux endroits de ma ville et ça a beaucoup participé au plaisir de courir dès la reprise.
Va z'y donc au feeling mais repère les détails pour changer tes options. Quand on court 2 fois par jour, rater une séance devient vite douloureux et on se retrouve tic-toqué à névroser pour chaque entrainement raté. Le piège de l'addiction et du sur-entrainement.
Mais je trouve que c'est un passage obligé quand on est accro. Il faut y avoir goûté