bubulle a écrit:Et pourtant, j'ai l'impression que l'Ecotrail est moins crade que ce qui est décrit ici. Or, ça m'étonnerait que ce soit parce que les "parisiens" (qui sont quand même un peu la majorité sur l'Ecotrail) sont plus "propres" (de toute façon, ce genre de généralisation ne vaut pas un pet de lapin).
Par contre, je me souviens très bien que une bonne partie de la comm' de l'Ecotrail est axée sur la côté "nature" et que la gestion des déchets est bien mise en avant. Et je me souviens avoir reçu l'an dernier une petite poche à déchet qui, depuis, ne me quitte plus.
Je ne pense pas que ce soit avec de grandes déclarations sur "les gens sont crades, ceux de la route sont ci, ceux du trail sont ça" qu'on peut changer quelque chose mais, à grand renfort de comm', faire petit à petit que celui ou celle qui consomme son gel pense à ce qu'il|elle va en faire après. Ça ne viendra pas tout de suite, mais il est sûrement possible de faire progresser les choses.
Je me demandais si quelques photos bien mises en avant sur le site de la Sainté, de l'état des chemins *après* n'aiderait pas à une certaine prise de conscience aussi.
Tu as surement raison à plus d'un titre. Tout d'abord sur toutes les généralisations quelles qu'elle soit.
Et ensuite la comm'. En prenant un peu de recul par rapport à ma propre attitude, je réalise que sur les courses sur route, j'ai toujours balancé les gobelets sur le coté après les ravitos (en dehors des rares courses qui positionnent des poubelles adéquats dans la foulée des ravitos). Sur les courses sur route, les organisateurs effectuent un ramassage (heureusement ). Sur les trails, même typés saintelyon, j'imagine aisément que c'est très difficile pour ne pas dire quasi-impossible: les coureurs transportent leur propre ravito tout le long du parcours.
Peut être que bon nombre de coureurs de la Sainté s'imaginent qu'il y a de tels ramassages et avec un peu de comm', y'aurait surement moyen de réduire le phénomène.