Récit de la course : Marathon de Clermont-Ferrand 2008, par Velveteethol

L'auteur : Velveteethol

La course : Marathon de Clermont-Ferrand

Date : 30/3/2008

Lieu : Clermont Ferrand (Puy-de-Dôme)

Affichage : 1335 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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1er marathon des oubliés des vacances.

Malgré une nuit difficile à cause du changement d'heure, tout avait bien commencé : Passage au 10 en 46 min avec 5 minutes d'avance sur le temps du marathon de toulouse au 15 en 1H07 4 minutes d'avance sur le marathon de Toulouse. Biensûr je suis parti trop vite, donc point de coté. Mais en rallentissant l'allure, j'espère gérer et repartir sur des bases solides, malgré le vent qui est de plus en plus présent dés qu'on sort de la ville.

Je passe au semi (un peu avant d'arriver à l'ENITA) en 1h40 ce qui est mon temps du marathon de Toulouse. Tout est a peu près revenu dans l'ordre c'est là que le vent de face devient intolérable. Les deux lignes droites de 4km autour (et dans) de l'aéroport d'Aulnat sont interminables. Je pense même abandonner un moment, passer le rond point lorsrq'on rentre l'aéroport. Heureusement y'a un cycliste bénévole qui prends ma bouteille durant ce moment et qui me soutient en restant à mes cotés. Aux alentours de midi il s'en va, mais je sais que j'irai au bout parce qu'il est trop tard pour abandonner, même si j'ai les pieds qui chauffent. 2h00 au 25 km c'est encore honnête.

Ensuite ce n'est plus qu'un long calvaire, je vois des trains de gens qui en veulent plus ou qui ont su gérer le départ, me dépasser et me décrocher du wagon. Le pire arrive entre Aulnat et Malintrat. Au loin, il y a un grand nuage de terre, emporté par le vent qui se charge de la terre non fixée. J'y rentre de plein fouet comme tous les courreurs. Les grains de loess me criblent et gifflent de toute part. Moi qui voulait m'arrêter pour marcher je reporte l'arrêt à plus tard. Au bout de 30 secondes, les baskets sont remplies de terre.
Les 7 derniers kilomètres ne sont plus qu'une succession de marche, et de course allure 100 km. De toute façon avec le vent pas moyen de tenir une foulée qui est touté décalée par l'inflammation demon pied là ou je me suis opéré de l'aponovrose. J'arrive quand même en 3h 49 min 51 seconde.

Il s'en suit un bon petit repas au cours duquel je discute avec tous les gens qui m'ont dépassé à une allure d'escargot et qui m'ont encouragé à finir.  Des traileurs, des 100 bornards qui ont l'habitude de se faire mal.
Bilan un bon souvenir quand même si je suis pas rassuré sur mon aponévrose gauche sur un 100 km. Elle a encore bien gonflé et j'ai peur qu'elle ne parte en lambeau à Belvès. Par contre le 100 km de Belvés, même si çà l'air facile. A priori c'est du costaud !

Coté organisation c'est minimal, mais y'a assez à bouffer (pas de ravitaillement en eau tous les 2,5 km Toulouse par exemple), mais ravito tous les 5 et 2 ravitaillements supplémentaires sur la fin. Rien d'exotique aux ravitaillements et deux ou trois barres de céréales je pense.

2 commentaires

Commentaire de Baobab posté le 10-04-2008 à 14:09:00

Effectivement on a du se croiser, je ne sais pas où mais certainement vers le 25ème.

Je te souhaite un bon rétablissement et que tes projets de courses à venir se passeront au mieux.

A bientôt, eut être sur une course auvergnate !

Commentaire de Velveteethol posté le 10-04-2008 à 14:22:00

Yep avec plaisir.
Ca se remets pas assez vite pour m'attaquer au 100 km de Belvés je pense. Peut-être le 50, même si ca m'embête d'aller là-bas, juste pour le 50.
Enfin on verra. Prochaine course auvergnate, le 10 de Clermont (ca c'est sur), et peut-être Le marathon d'Avermes, le 15 du Puy et les 10 de la vallée de la Borne...
Wait And See

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