Récit de la course : La Ronde des Fedas 2016, par Coureur du 34

L'auteur : Coureur du 34

La course : La Ronde des Fedas

Date : 28/8/2016

Lieu : L'Hospitalet Du Larzac (Aveyron)

Affichage : 367 vues

Distance : 12.8km

Objectif : Pas d'objectif

Partager :

Ronde des Fedas saison 2

Voilà, tout comme en 2015, la Ronde des Fedas marque mon retour aux affaires après un été chaud et beau, à moins que ce ne soit le contraire… beau et chaud.

Pour ceux qui auraient raté la saison 1, cette course discrète (autour de 60 participants lorsque les planètes sont alignées) a lieu à L'Hospitalet Du Larzac, le tout premier village aveyronnais quand on quitte l’Hérault par l’A75… autant dire que c’est la porte à côté de Montpellier. Le temps magnifique cette année booste un peu l’affluence (76 sur la course en individuel).

Dans un sens, ce n’est pas plus mal d’être en comité restreint, ça fera plus de fromage pour les participants. Parce que, outre les décors larzacissimes que traverse la Ronde comme une bergerie « en activité », de sombres couloirs de buis, des paysages de calcaire jurassique mais sans les dinosaures ou encore José Bové en chair et en moustache au ravitaillement, à moins qu’il ne s’agisse de son sosie, les organisateurs ont eu l’idée sympa d’offrir aux arrivants un plateau (du Larzac) d’une trilogie de fromages locaux. En termes de géographie, L’Hopitalet du Larzac se trouve à une 20aine de kms de Roquefort, autant dire qu’ils en connaissent un sacré tome sur la chose, voire une tomme.

Mais revenons à nos moutons, fedas en occitan : la course.

C’est donc à 10 heures bêlantes que le coup de fusil donne son départ de la place du village. Et c’est pourquoi je pars comme une balle.

Comme en 2015, le long faux-plat descente des premiers kms appelle à ne pas compter les cardabelles en chemin. Je me laisse donc emporter tout en sachant que mes poumons ou mon cœur ou les deux sortiront bientôt le drapeau blanc. Langue tirée

Passage sous l’autoroute, chemins de garrigue, traversée de la bergerie, grands champs, première montée en sous-bois… ah voilà, ça se corse, c’est le moment de la bosse avec un B majuscule et comme prévu, je paie mon départ sur les chapeaux de roue. Je ralentis bien et me fais décrocher par une paire de coureurs à qui je tenais compagnie jusque-là. Mais c’est court, ce n’est pas l’UTMB quand même, alors je peux relancer dès que le plat revient et c’est déjà le retour très roulant vers le village.

Je termine 11ème en 59’12 ‘’et si j’ai perdu quelques secondes par rapport à l’an passé, je gagne 3 places, pas de quoi en faire un fromage quand même !


Voilà une course toujours aussi agréable pour son organisation cool, le bol d'air pris, les paysages du Causse et sa récompense finale bien sûr. Clin d'œil

Aucun commentaire

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran