Récit de la course : La Foulée de la Marquise 2013, par Badajoz

L'auteur : Badajoz

La course : La Foulée de la Marquise

Date : 28/7/2013

Lieu : Grignan (Drôme)

Affichage : 459 vues

Distance : 10.8km

Matos : Wave Precision + Casquette

Objectif : Se dépenser

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Dans la fournaise

Quelle galère les étés dans la Drôme, fait vraiment trop chaud, impossible de courir et de s'entrainer correctement.

Pour me motiver, je m'inscris à la foulée de la marquise, un 10 bornes au sud de la Drôme. Grignan je connaissais pas mais c'est une ville (village) magnifique qui vaut vraiment le détour.

 

 

Malgré ça impossible de m'entrainer, la chaleur en ce mois de juillet est vraiment accablante : 30°C à 20 heures à l'ombre! J'aurais mieux fait de rester en Normandie, le climat me convenait mieux.

Dimanche matin je prends quand même ma voiture pour essayer de m'exprimer sur cette course. Musique à fond, c'est bon pour ma motivation.

Avant la course, je reconnais un peu le parcours mais il fait trop chaud, c'est un calvaire. J'attends donc le départ à l'ombre, ma casquette vissée sur la tête.

 

 

 

Bon faut partir, je démarre assez vite, plus tôt ce sera finit, mieux ca vaudra. Le parcours ne présente pas de grand intérêt au début, on longe une route, on passe sur les bas côtés. Je suis juste derrière la première féminine, une Danoise. Je la double dans une descente, elle crie "ScHEEIITTE!!!" ou un truc comme ça. Ca doit vouloir dire m.... en danois. Je me retourne pour voir pourquoi elle beugle, j'ai l'impression qu'elle s'est tordu la cheville mais elle continue à courir. Elle semble hors d'haleine (déjà?).

Je continue mon petit bonhomme de chemin mais au bout de 4-5 km, c'est le coup de bambou, je ralentis inexorablement. J'avance plus. Et bien sur, tout le monde en profite pour me doubler! Même la danoise est revenue! Non ça c'est pas possible, voulant défendre mon honneur et celui de ma patrie, j'accélère pour l'empêcher de me doubler. Cet effort louable et patriotique sera malheureusement vain et je m'avouerai vaincu au détour d'une côte assassine.

 

La danoise en plein effort et moi, 50 m derrière

La fin de la course est plus agréable avec une splendide vue sur les fortifications de Grignan. Je reprends un peu de poil de la bête et accélère mollement sur le dernier kilomètre. RRaaa enfin l'arrivée et la fin de cette torture. J'ai du perdre 5 litres d'eau. Je bois verre après verre sans m'interrompre.

Au final, la course aurait pu être agréable s'il n'y avait eu cette chaleur insupportable. Maintenant que je suis drômois, je vais devoir m'entrainer à courir par 35°.

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