Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2010, par marc_72

L'auteur : marc_72

La course : Marathon du Mont-Blanc

Date : 27/6/2010

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 3179 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Balade

2 commentaires

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Que c'est la beau la montagne !

Samedi  26 5h du mat’ le réveil sonne et c’est parti le we marathon Mont blanc commence. Ce samedi ca sera tout d’abord un marathon ferroviaire de ma banlieue parisienne jusqu’à Chamonix. Premier train à 5h30 et arrivée à 14h10… J’espère que demain je mettrais moins de temps !

 

Direction le centre sportif pour le retrait des dossards. On croise des arrivants du Cross. Ils ont eu chaud apparemment ! Après retour au centre UCPA pour une petite sieste en attendant la pasta party. Comme d’habitude à l’UCPA il y a suffisamment à manger et plein de choix (rien que pour les pates 3 sauces différentes !). Un petit verre de rouge pour aller avec le fromage. Préparation du sac et dodo.

 

Dimanche encore levé à 5h du mat (Vivement la semaine ) mais bon ce n’est pas tous les jours que je me lève avec vue sur le Mont Blanc. Pas très faim mais bon ne pas négliger le petit déj. Vers 6h30 on part tous sur la ligne de départ. Il fait beau et il y a une bonne ambiance.

 

7h00, c’est parti. Allure peut-être un peu trop rapide mais je me sens super bien. Après un peu de goudron on attaque les sentiers c’est tout de suite mieux. Le ravito d’Argentière est vite passé. Un verre de coca pour la forme mais je ne m’arrête pas vraiment.

Dernière cote avant le col des montets puis la descente sur Vallorcine un coureur m’appelle et me donne un morceau de l’un de mes bâtons télescopiques. Malheureusement je n’ai pas perdu un bout mais 2 . Je retourne légèrement en arrière mais rien. Tant pis je ferais la course avec 1 seul bâton et la prochaine fois je les accrocherai avec la pointe vers le haut. La pointe était en bas car j’avais peur de me la prendre dans la nuque en cas de chute…

Pente assez douce pour descendre jusqu’au ravito d’Argentière. Je déroule et j’arrive en un peu moins de 2h. Toujours en pleine forme. J’attends pour repartir avec un copain qui arrive 1mn après.

 

9h00 et des brouettes. Début de l’ascension du col des posettes. Le public est nombreux sur le début de l’ascension et très encourageant (Tout le long le public sera super). Le rythme de mon copain me semble un peu rapide alors je lui dis de partir devant et  que j’irais à ma vitesse avec ma musique dans les oreilles (ce n’est pas très sociable mais je ne mets pas le son trop fort). Un vrai dopant cette musique (Madonna, U2 et d’autres trucs qui bougent ) je ‘fonce’ et arrive au col en 1h environ. Paysage sur le Mont Blanc toujours aussi beau. Mais pourquoi les coureurs continuent à monter ? Je croyais qu’après le col on redescend… Mais non encore 200m D+ pour arriver à l’aiguillette… La prochaine fois je prendrais le roadbook avec moi.

 

Et c’est parti pour la descente… A ma part mes pieds et le dos des personnes devant moi je n’ai pas vu grand chose. C’est vraiment pentu, ça fait mal aux cuisses et on mange de la poussière. Bref, j’aime pas les descentes… Arrivé au Tour je m’attends à voir le ravito (il faudrait vraiment que je prenne le roadbook) mais une gentille bénévole me dit que je dois encore courir 1/4 h… Vivement que ça arrive car j’ai un peu peur de manquer d’eau et il faudrait peut-être que je mange.

 

A 11h05 environ voilà le ravito de Tré le champs. Je bois un peu de coca et mange des oranges mais rien d’autres. Je remplis la gourde d’eau mais n’ajoute ni sucre ni sel : manque certain de lucidité. Je repars trop tôt mais je me sens bien. Les 2-3 premiers km sont un peu casse pate et puis vient la montée dans les bois. C’est le coup de fringale . Je me sens fatigué et je n’ai plus rien à manger pour me donner un coup de fouet. J’avance toujours mais c’est pas terrible , on sort des bois pour faire un bout de chemin sur les cailloux jusqu’à Flégére. Avec le coup de barre que j’ai ca paraît long et pas très beau tout ces cailloux.

 

A Flégére : 3 verres de coca, des oranges et une barre de céréales. Toujours pas de sel et c’est une erreur qu’il ne faudra pas que je refasse sur la CCC. Me voilà requinqué pour repartir et tout va mieux. Vers le 38ème je vois Dawa Sherpa qui fait le trajet en sens inverse et encourage les coureurs. Ca fait au moins 2h qu’il a terminé à la plus mauvaise place (4ème). Le pur esprit trail !

 

Encore une grosse cote, qq virages et c’est l’arrivée. Les derniers 100m c’est de folie avec tout le public autour.

Après un peu moins de 6h30 je franchis la ligne et vais rapidement vers la bière du finisher . Heureux et prêt à repartir l’an prochain.

Redescente en téléphérique (ça fait moins mal aux cuisses), massage par une charmante étudiante marseillaise, repas puis retour vers la gare pour aller prendre un train couchette !

 

Lors du massage la jambe gauche est beaucoup plus contractée que la droite. C’est certainement dû au fait que je n’avais qu’un bâton que je tenais de la main droite.

 

Ce marathon fut donc plein d’enseignement. Les bâtons, ma gestion de la course (J’ai déjà recouru 2 fois 1h depuis donc c’est parfait), la montagne et les ravitos. Pour la CCC ca sera dur mais c’est une autre histoire !

 

Un grand merci à l’organisation. Jamais vu aussi bien  ! Et bravo à tous .

 

2 commentaires

Commentaire de raspoutine 05 posté le 02-07-2010 à 00:14:00

Ben , super course !
bon courage pour la CCC !

Commentaire de Schtroumpfette74 posté le 02-07-2010 à 09:15:00

Félicitations pour ta course ! en te souhaitant de profiter encore pleinement des paysages sur la CCC. Bonne récup et bonne prépa pour ton prochain objectif.

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