[Dossier] HYDRATATION, quelques billes.... LIRE MSG 1

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar dinococus » sa fiche K
» 25 Oct 2017, 10:13

perso j'ai arrêté tous ces mélanges et use de l'eau du robinet.

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 25 Oct 2017, 18:28

+1 pour de l'eau....ce serait bien d'arriver un jour à pondre une analyse sur le rapport entre les abandons et la nutrition/hydratation du traileur !!

Messagepar Vik » sa fiche K
» 25 Oct 2017, 20:14

chantrail a écrit:+1 pour de l'eau....ce serait bien d'arriver un jour à pondre une analyse sur le rapport entre les abandons et la nutrition/hydratation du traileur !!


100% des personnes que je connais qui ont pris de la bière pendant l'échappée belle sont finisher.

Messagepar didscott69 » sa fiche K
» 25 Oct 2017, 21:06

Vik a écrit:
chantrail a écrit:+1 pour de l'eau....ce serait bien d'arriver un jour à pondre une analyse sur le rapport entre les abandons et la nutrition/hydratation du traileur !!


100% des personnes que je connais qui ont pris de la bière pendant l'échappée belle sont finisher.


oui, essentiellement composé d'eau minérale de bonne qualité :mrgreen:

Messagepar Papy » sa fiche K
» 26 Oct 2017, 12:34

chantrail a écrit:+1 pour de l'eau....ce serait bien d'arriver un jour à pondre une analyse sur le rapport entre les abandons et la nutrition/hydratation du traileur !!



C'est énorme et encore plus sur les Ironmans.

Pour l'eau pure, si vous n'y ajouté par quelque chose, elle sera "pissé" et l'athlète pensera être hydraté, jusqu'à ce que... C'est vous qui voyez.

Sinon j'ai lu qu'une hydratation avec ravitos tous les 1h/1h15' pour une course de +5h suffisait ?!?!?

Voui, pour finir,mais dans quel état musculaire ?

Rappelez vous que l'hydratation continue est mère de la protection musculaire.
En buvant une gorgée tous les 2', p.e., vous réduirez drastiquement la casse musculaire, encore mieux si vous la conservé dans la bouche quelques instants.

L'Papy

Messagepar Vik » sa fiche K
» 26 Oct 2017, 13:23

Papy a écrit:Rappelez vous que l'hydratation continue est mère de la protection musculaire.
En buvant une gorgée tous les 2', p.e., vous réduirez drastiquement la casse musculaire, encore mieux si vous la conservé dans la bouche quelques instants.
L'Papy


Cette affirmation est soutenue par quelle(s) étude(s) ?

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 26 Oct 2017, 19:37

Pour moi, tout ce qui est autre que de l'eau n'est que business....Et moins je bois, mieux je me porte....Sur l'EB, je n'ai bu que de l'eau (pas mal de gazeuse, j'en conviens) : absolument aucun souci musculaire, pendant et après....par contre, je me suis bien gavé de verdures (oseille, orties, plantain,qu'on trouvait en dessous de 2000m) et pas mal de myrtilles aussi : tout ça pour dire que je fais plus confiance à un apport minéral brut, qu'il s'agit de ne pas trop diluer, en buvant le moins possible finalement !!

mais bon, après chacun est différent...(si ce n'est que les poudres du commerce entretiennent l'addiction au sucre)

Messagepar banditblue29 » sa fiche K
» 26 Oct 2017, 20:36

chantrail a écrit:...mais bon, après chacun est différent...(si ce n'est que les poudres du commerce entretiennent l'addiction au sucre)


Je suis en train d'en arriver aux mêmes conclusions :wink: .

Messagepar Papy » sa fiche K
» 26 Oct 2017, 23:39

Vik a écrit:
Papy a écrit:Rappelez vous que l'hydratation continue est mère de la protection musculaire.
En buvant une gorgée tous les 2', p.e., vous réduirez drastiquement la casse musculaire, encore mieux si vous la conservé dans la bouche quelques instants.
L'Papy


Cette affirmation est soutenue par quelle(s) étude(s) ?

Je sors des études quand je fais une découverte et que je n'ai que quelques retours, comme l'intérêt de garder la gorgée d'hydratation sous la langue pour mieux en profiter avec les études de Jeukendrup (ortho?)
La, cette problématique je l'ai étudiée avec mes premiers marathons en... 1983...
Depuis, avec les 100kms début 90 puis les 24h et ultra trail autour des années 2000 la question n'avait pas vraiment de réponse.
D'ailleurs malgré des descentes presque en marchant, beaucoup finissaient, sans comprendre, les muscles explosés.
Nous avions tenté l'hydratation avec bonheur et donc j'ai cherché les études.
Celles ci m'avaient donné que la rhabdomyolyse était effectivement une conséquence directe de la déshydratation. (jai failli en mourir en 2001 sur 24h )
Depuis, j'ai oublié ces études, mais j'ai eu des centaines, voire des milliers, de retour, encore au France des 24h , ou la prise de boisson régulière souvent (hydratation continue) permettait de prolonger la vie musculaire.
Jeukendrup a même prouvé que boire souvent par petite quantité était plus performant que se faire perfuser...

Maintenant, il n'y a pas qu'un chemin pour aller a Rome, et si l'on trouve son chemin ailleurs que dans la boisson énergétique, pourquoi pas...
J'en ai eu des cas difficile, certains arrêtant l'ultra.
J'aimerais quand même plus d'explication "logique" et démontrable, pour le tenter aussi.
Car le "j'ai fait cela alors cela marche" ne tient pas compte de l'environnement spécifique de l'athlète, ni de son biorythme.

Et des coureurs ayant réussis des ultras sans boire, en mangeant des aliments gras ou en jeûnant même avant, j'en ai eu, mais pas par dizaines. Plutôt des exceptions. Difficile d'en tirer des règles...

L'Papy

PS : pour l'addiction au sucre, je l'ai travaillé avec des personnes jusqu'à 2 ans en arrière comme l'addiction au drogues dans les années 80.
C'est la même addiction...
Mais, si vous ne buvez pas de soda, cola ou autres boissons sucrées en dehors de votre boisson énergétique, vous êtes très très loin des doses addictives.
Si vous privilégiez la malto, le risque est alors nul...
Beaucoup de sportifs, sans l'aide de boisson énergétique, se sont crus autorisés de boire ces sodas, colas en grande quantité car ils se depensaient.
Ils n'ont pas grossis... Mais ils ont fait du diabète!

Messagepar dinococus » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 08:22

Papy bonjour,

Tu te laisses aller:
"Jeukendrup a même prouvé que boire souvent par petite quantité était plus performant que se faire perfuser"

Ce sujet est général ou spécifique à l'ultra ?

Les records sur marathon sont fait par des sujets déshydratés ....

Messagepar jano » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 09:04

ouais, ils arrivent déshydratés sur un effort de 2h.
pas sûr que sur plus longtemps, ça soit tenable.
quand à boire que de l'eau...sans manger ?
parce que sinon, entre boire un verre d'eau avec une pâte de fruit et boire un vers de boisson sucrée...

Messagepar Papy » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 09:26

S'ils tenaient, cela ferait longtemps que sur ultra ces mêmes personnes gagneraient.
Il y en des des "second couteau" a moins de 2h10' sur marathon qui ont essayé... Car ailleurs qu'en France il y a des primes alléchantes.

Mais je ne referais pas tout l'argumentaire, il est dans le premier post.

L'Papy

Messagepar miniping » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 10:08

Salut,
Ici on peut lire:
Enfin, je vous ai parlé de mon mode d’alimentation au début de ce compte-rendu. Et bien je peux très précisément vous dire ce que j’ai avalé durant la course entre les ravitos : 4 gels (dont 2 entre le col des Montets et Vallorcine) et 2 barres (une en début de course et une au sommet du grand col Ferret). C’est tout. Pour l’hydratation, je tournais à l’eau plate.


Sur un UTMB. Un avis là dessus sachant que ça concerne pas seulement cet athlète mais d'autres aussi?

Messagepar jano » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 10:14

faudrait aussi savoir ce qu'il a mangé aux ravitos, pas que "entre".
mais je suis convaincu que sur ultra, on peut largement réduire les apports sucrés avec un travail en amont sur sa capacité à utiliser les graisses.
Benjamin a expérimenté le LCHF avec succès. Le blog de jp75018 sur sa conversion est aussi très intéressant.
j'avais lu qu'on peu passer de 70% d'utilisation glucidique à 30% pour un effort équivalent. Je me demande d'ailleurs si je ne l'ai pas ré-entendu dans une conférence de grégoire millet postée sur kikourou.

Messagepar Papy » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 10:22

Que c'est tout a fait plausible...

Je n'y inviterais pas de prime abord les athlètes a suivre cet exemple mais pour les 5% avec qui la méthode générale ne marche pas, cela peut être une piste... Comme il en existe des dizaines d'autres tout aussi marginales.

J'ai des athlètes qui ne tournent qu'au saucissons, d'autres qu'au miel ou encore qui vont boire jusqu'à 1,5l/h d'autres se suffire de 0,4l...

Chacun doit adapter ou pas, le canevas initial a ses caractéristiques.

Maintenant il y a des semi-constantes, CAd qui marchent pour 99% de la population, comme l'osmose, qu'il ne faut pas négliger, lire le premier post.
Semi constante car il existe des extra terrestres qui défient aussi ces lois.
Je ne rentrerais même pas dans le débat quantique ou un électron se trouve dans 2 endroits différents en même temps, mais il prouve qu'il n'y a pas qu'une vérité...

L'Papy

Messagepar Papy » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 12:04

Par Pascal PREVOST Docteur en Neurophysiologie et Biomécanique de la performance motrice.

Pourquoi boire, quoi boire et comment boire

Déshydratation

    La déshydratation apparaît dès lors que les pertes sont supérieures aux entrées.
    Toute baisse de la proportion d'eau corporelle entraînera inévitablement une chute de performance. Il existe une relation linéaire entre baisse de performance et déshydratation. On estime que 2 pour cent d'eau corporelle perdue correspond, en moyenne, une chute de performance de 20 %. A 5 % de pertes, on commence à voir apparaître les incidents liés à la déshydratation (coup de chaleur) et à 10 % de pertes on meurt. Ainsi, la déshydratation est plus néfaste que la mauvaise alimentation pour la performance.
    Plus l'activité physique est courte, moins on sera sujet à une déshydratation puisque les besoins seront suffisants pour palier à toutes déficiences.

Electrolytes

    Le problème est qu'il n'y a pas que l'eau qui soit perdue : des électrolytes l'accompagnent et participent au déséquilibre hydroélectrolytique global du corps. Ces sont essentiellement le sodium (Na+) et le chlore (Cl-) qui sont concernés, mais on pense que ces pertes électrolytiques n'ont que peu d'effets sur la performance.
    Les pertes sont plus faibles en ce concerne le potassium (K+) et le magnésium (Mg++). Mais dès lors que la sudation est plus abondante, celles-ci augmentent et, dans la mesure où ces deux électrolytes sont impliqués dans la contraction musculaire et la conduction de l'influx nerveux, la fatigue s'installera progressivement par altération des mécanismes du couplage excitation-contraction. Une alimentation équilibrée permet de prévenir ces pertes. La constitution des stocks peut se faire par exemple en mangeant des bananes.

Restauration des pertes hydriques

    Les mécanismes de déclenchement de la soif ne sont pas encore bien connus. On sait seulement qu'ils sont régulés par l'hypothalamus, celui même qui contrôle notre température corporelle.
    Il existe un certain délai entre leur apparition et le processus de déshydratation puisque ceux-ci sont fonctions des différences de pression osmotique qui règnent dans les compartiments liquidiens (lorsque ces compartiments contiennent plus de particules que d'eau par exemple).
    Une chose est sûre : lorsque l'on a soif, on est déjà déshydraté. Le sportif doit donc impérativement boire avant d'avoir soif pour anticiper en quelque sorte les pertes à venir. Il est important pour le sportif de se constituer un capital hydrique afin de parer à toutes éventualités. Ceci est d'autant plus vrai que le sportif pratique une activité de longue durée.
    Une bonne gestion de l'alimentation et une absorption de boissons en quantité suffisante dans la journée peut facilement palier à ce problème. La seule règle à suivre est que chaque calorie absorbée dans la journée doit être couverte par un millilitre d'eau.

Accélérer la vidange gastrique et apport énergétique

    Pour couvrir les besoins, il faut s'assurer que la prise de boissons soit la plus efficace possible.
    On sait que la sortie de l'eau de l'estomac (vidange gastrique) est fonction de la concentration de solutés particules en suspension dans l'eau). Plus elle est concentrée, plus la vidange est ralentie.
    On sait également que les exercices intenses ralentissent la vidange gastrique et, inversement, que les exercices de faibles intensité peuvent l'accélérer.
    Dans une épreuve de longue durée, il peut être intéressant d'avoir un apport énergétique régulier sous forme de glucose dilué dans de l'eau afin de ne pas trop puiser dans les réserves limitées de glycogène. Or, il s'avère qu'une concentration de glucose ne dépassant pas 200 mmol/l (moins de 2,5 g pour 100 ml d'eau) permet d'accélérer la vidange gastrique. Seuls le glucose et le fructose peuvent être utilisés car les autres glucides ralentissent ou arrêtent cette vidange (pas de sucre de table, de lait ou de miel !).
    Par contre, pour que l'apport en sucre puisse aussi servir au niveau énergétique, il faut que la concentration soit d'au moins 10 à 12 g pour 100 ml d'eau. A une telle concentration, l'eau va mettre très longtemps à être évacuer de l'estomac. Il faut alors trouver un compromis pour que l'eau puisse être vidangée et que l'apport en sucres soit suffisant pou servir à alimenter les muscles actifs, quitte à éprouver une sensation d'inconfort du fait de la présence d'eau dans l'estomac.
    Pour ces raisons, il est conseiller d'ajouter de 4 à 8 g de glucose pour 100 ml et de boire cette solution toutes les 15 à 30 min environ pour réduite le risque de déshydratation et apporter en même temps un supplément énergétique au cours de l'exercice physique. Le fait de fractionner la quantité d'eau absorbée permet d'éviter la sensation d'inconfort citée plus haut.
    Il est généralement conseillé d'absorber le liquide à une température d'au maximum 13°C afin que l'eau joue son rôle de capteur et d'évacuateur thermique grâce au gradient de température créé entre le noyau thermique central de l'organisme et l'eau présente dans l'estomac. Les habitudes de chacun sont à privilégier au niveau de la fraîcheur ou froideur de l'eau que l'on veut ingurgite.
    Dans une épreuve de courte durée ou intermittente, le problème de la réhydratation ne se pose pas puisque les pauses ou périodes de récupération sont d'une durée suffisantes pour le faire.

Existe-t-il une boisson miracle ?

    La boisson type pour tous n'existant pas, il convient plutôt de bien connaître sa discipline sportive et d'estimer les dépenses tant énergétiques que hydriques qu'elle occasionne afin d'anticiper au mieux les pertes liées à cette pratique.
    Enfin, les boissons du commerce sont généralement trop concentrées (hypertoniques) ce qui ralentit considérablement leur absorption et en fait de mauvais candidats pour la réhydratation durant l'exercice. On peut par contre les conseiller de les absorber au minimum 30 min avant l'exercice et/ou après l'exercice.
    Au cours d'un exercice de courte durée ou un exercice intermittent faisant intervenir le métabolismedit "anaérobie", la production d'ATP est couplée à la production d'ions H+. Ceux sont ces derniers qui sont en partie responsables des douleurs musculaires apparaissant durant l'exercice physique par l'acidose métabolique qu'il entraîne. Pour neutraliser leur effet acidifiant (diminution du pH sanguin à cause d'une forte concentration d'ions H+ dans le plasma), il est recommandé de boire des eaux minérales ou de source riches en ions bicarbonates. En effet, une fois assimilés dans le plasma, ceux-ci vont s'unir aux ions hydrogènes (les charges opposées s'attirent) et neutraliser leur effet. Si en plus, on programme dans la séance une récupération active, on pourra envisager de reprendre dans les 15 à 20 minutes qui suivent la séance prévue.


Après chacun voit midi à sa porte...
Ici il est amusant de voir ou l'expert se base sur des vieux axiomes et ou son expertise trouve sa raison.

L'Papy

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 12:15

Perso, ce que j'ai constaté, c'est qu'en dehors d'une activité physique, trop boire me fatigue : en clair, je pisse mes minéraux !!

Ce qui me fait dire que boire plus que la soif en course ne fait que diluer justement minéraux et électrolytes,....solution simpliste : bouffer des orties jusqu'à plus soif !!

Messagepar dinococus » sa fiche K
» 27 Oct 2017, 14:30

Si en plus, on programme dans la séance une récupération active, on pourra envisager de reprendre dans les 15 à 20 minutes qui suivent la séance prévue


Franchement Päpy ce n'est pas sérieux. Je me vois mal faire une séance de récupération active (déjà là y a un oxymore) dans une sortie longue.

les eaux minérales, j'ai éssayé: zéro.

La seule chose qui marche (très fort) : La spiruline (paillette). 4g 5 /6 j par semaine.

Bien sur dans mon cas.

Messagepar banditblue29 » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 00:22

chantrail a écrit:Perso, ce que j'ai constaté, c'est qu'en dehors d'une activité physique, trop boire me fatigue : en clair, je pisse mes minéraux !!

Ce qui me fait dire que boire plus que la soif en course ne fait que diluer justement minéraux et électrolytes,....solution simpliste : bouffer des orties jusqu'à plus soif !!


Du coup, j'ai goûté les orties....
Mais comment fais-tu pour manger ça?
On peut pas dire que cela ait un goût de reviens-y.... :lol:

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 13:50

Pour les orties, tu prends les sommités (4 feuilles jeunes), tu roules en boule, que tu places entre les mollaires, tu maches (ce qui fait perdre l'effet urticant)....si tu te loupes en bouche, ça peut piquer une 10aine de secondes, mais rien de méchant.....à noter qu'au toucher, l'appréhension joue beaucoup sur l'effet urticant.

Attention à ne prélever les orties qu'en milieu sain, plutôt éloigné de toute activité humaine (qu'elles affectionnent particulièrement), car elles absorbent beaucoup les polluants et métaux lourds.

Spiruline, orties, ou bien d'autres verdures, voilà de véritables concentrés de minéraux (ou électrolytes, pour employer un terme plus "vendeur")......finies les crampes et finies les excuses pour ne pas descendre les poubelles le lendemain d'un UTMB !!

Messagepar Vik » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 13:57

ou du fromage, fondu ou pas, et ça a l'avantage d'être bon pour le coup !

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 16:28

On n'est plus trop sur le même statut micronutritionnel, mais c'est déjà beaucoup mieux que les sodas !!

Messagepar Vik » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 16:42

chantrail a écrit:On n'est plus trop sur le même statut micronutritionnel, mais c'est déjà beaucoup mieux que les sodas !!


ben c'est plein de minéraux aussi !

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 28 Oct 2017, 20:30

Un bon fromage au lait cru de bestioles qui ont brouté en liberté une herbe de qualité, c'est un vrai produit de santé....que j'ai tendance à m'interdire, parce que si je commence à taper dedans c'est pour m'engouffrer une meule (j'ai un vrai problème de compulsions alimentaires, en fait)

désolé d'avoir disgressé : on n'est plus trop dans l'hydratation, à moins de concocter un p'tit sirop de tomme isotonique !!

Messagepar poildepoilly » sa fiche K
» 30 Oct 2017, 11:18

Bonjour,
J'ai parcouru le fil en diagonale par moments aussi pardonnez-moi si je pose une question déjà évoquée.
J'aurais voulu savoir si, d'après vous, il peut y avoir une quelconque utilité à s'entrainer en légère déshydratation pour habituer le corps à ce genre de situation ou si le risque de blessure est bien trop grand pour un bénéfice aussi hypothétique que peu important?

Messagepar Vik » sa fiche K
» 30 Oct 2017, 11:31

poildepoilly a écrit:Bonjour,
J'ai parcouru le fil en diagonale par moments aussi pardonnez-moi si je pose une question déjà évoquée.
J'aurais voulu savoir si, d'après vous, il peut y avoir une quelconque utilité à s'entrainer en légère déshydratation pour habituer le corps à ce genre de situation ou si le risque de blessure est bien trop grand pour un bénéfice aussi hypothétique que peu important?


Je n'ai pas d'avis tranché sur la question et quand bien même j'en aurait un, il ne serait pas démontré scientifiquement.

Ce que je peux dire, c'est que je joue sur ce tableau, plus par volonté de partir léger et par manque de ravitaillement en eau sur mes sorties, que par choix de travailler consciemment en déshydratation.

Est ce que ça m'a été utile ? Je n'en sais rien. ça m'a certainement habitué à la gestion de course sans eau (ne pas s'affoler en manque d'eau, une certaine patience face à la soif), peut être que je suis plus habitué à faire avec ce que j'ai (si je n'ai pas d'eau c'est aussi que je n'ai pas de sucre, et que très souvent quand j'ai de l'eau je n'ai pas de sucre non plus), mais là ça part sur les hypothèses hypothétiques.

Ce qui est certain c'est que l'inconfort peut être important sur longue distance et le risque de blessure est là, en tout cas dans mon cas, le risque de tendinite est bien plus élevé. Bon, rien e grave, mais une tendinite qui gêne pendant 3 jours à 2 semaines c'est un peu con quand même...

Bref, je conseille pas de chercher à travailler déshydraté. Chercher à diminuer ses apports de boisson chez un gros buveur, oui, mais travailler en déshydratation, non...

Messagepar poildepoilly » sa fiche K
» 11 Nov 2017, 20:26

Merci Vik, je ne suis pas spécialement sujet aux tendinites mais quelque chose me dit que je n'ai pas envie de le devenir!!! Je vais sagement continuer à m'organiser comme j'en ai l'habitude (c'est à dire un peu comme toi) et ne pas chercher le coup de bâton...

Messagepar lolo44 » sa fiche K
» 12 Nov 2017, 11:22

Papy a écrit:Par Pascal PREVOST Docteur en Neurophysiologie et Biomécanique de la performance motrice.
Accélérer la vidange gastrique
Le fait de fractionner la quantité d'eau absorbée permet d'éviter la sensation d'inconfort citée plus haut.
L'Papy


Lu sur le blog de mon médecin du sport qui est aussi coureur:
"Lors d’un effort physique, plus l’estomac se dilate et plus il se vide vite. Afin d’éviter les problèmes digestifs, il vaut donc mieux que la vidange de l’estomac s’effectue rapidement. Pour ce faire, il vaut mieux boire 150 à 200 ml toutes les 15 minutes, que boire toutes les 5 min de plus petites quantités."

Pas facile de comprendre ce qui se passe sur le plan physiologique avec ces 2 avis différents.
Comme souvent, il faut tester, se connaître et agir en fonction de sa propre expérience !

Messagepar Nine14 » sa fiche K
» 12 Nov 2017, 11:47

lolo44 a écrit:...
Pas facile de comprendre ce qui se passe sur le plan physiologique ...


Papy a donné des explications convaincantes de ce qui se passe au niveau physiologique : l'osmolarité (lire le premier message, puis le relire autant de fois que nécessaire).

Pas très difficile à comprendre : l'eau dans le corps humain se déplace des zones les moins concentrées vers les zones les plus concentrées. D'ou le principe des boissons isotoniques, les boissons d'une osmolarité proche de celle du corps humain, ce qui évite des déplacements d'eau trop rapides et trop importants, déplacements pouvant provoquer tous les grands problèmes rencontrés : l'hyponatrémie, le ventre ballonné, les pertes immédiates des liquides ingérés dans les urines, ....

Cela explique même pourquoi quand tout va mal (au niveau hydratation), du Coca peut régler temporairement le problème. Cela ramène les liquides là ou ils doivent être, c'est à dire que cela peut rétablir les équilibres hydriques du corps.

Donc, comprenez l'osmolarité puis vous pourrez raisonner vous-même vos boissons, et vos quantités.
Et vous n'aurez plus de soucis car vous avez compris le fonctionnement de base.

De manière empirique (par l'expérience), impossible de trouver la bonne solution, puisque la bonne solution du moment est totalement contextuelle.
Pour une même personne, en fonction du contexte (météo, distance, fatigue, deshydratation, type de course, ...), la bonne solution peut changer radicalement.

Messagepar dinococus » sa fiche K
» 12 Nov 2017, 13:05

lolo44 a écrit:
Papy a écrit:Par Pascal PREVOST Docteur en Neurophysiologie et Biomécanique de la performance motrice.
Accélérer la vidange gastrique
Le fait de fractionner la quantité d'eau absorbée permet d'éviter la sensation d'inconfort citée plus haut.
L'Papy


Lu sur le blog de mon médecin du sport qui est aussi coureur:
"Lors d’un effort physique, plus l’estomac se dilate et plus il se vide vite. Afin d’éviter les problèmes digestifs, il vaut donc mieux que la vidange de l’estomac s’effectue rapidement. Pour ce faire, il vaut mieux boire 150 à 200 ml toutes les 15 minutes, que boire toutes les 5 min de plus petites quantités."

Pas facile de comprendre ce qui se passe sur le plan physiologique avec ces 2 avis différents.
Comme souvent, il faut tester, se connaître et agir en fonction de sa propre expérience !


tu as tout compris. Il faut boire mais comme dans la vie: à chacun son rythme.

Messagepar lolo44 » sa fiche K
» 12 Nov 2017, 20:30

Nine14 a écrit:Papy a donné des explications convaincantes de ce qui se passe au niveau physiologique : l'osmolarité


Si j'ai bien compris, l'échange se fait au niveau de l'intestin: c'est là que joue l'osmolarité.
Mon interrogation portait sur la vidange gastrique !

Messagepar Nine14 » sa fiche K
» 14 Nov 2017, 11:27

lolo44 a écrit:
Nine14 a écrit:Papy a donné des explications convaincantes de ce qui se passe au niveau physiologique : l'osmolarité


Si j'ai bien compris, l'échange se fait au niveau de l'intestin: c'est là que joue l'osmolarité.
Mon interrogation portait sur la vidange gastrique !


Non, l’échange de liquide se fait partout dans le corps.
Pars sur l'idée que l'osmose joue partout dans le corps :
- entre l'estomac et le liquide inter-cellulaire
- entre l'estomac et le sang (réseau sanguin)
- entre le sang (réseau sanguin) et le liquide inter-cellulaire
- entre le liquide inter-cellulaire et la cellule
- entre les vaisseaux sanguins et la cellule
- ....

L'osmose entre en jeu dès qu'il y a des membranes semi-perméables entre 2 volumes de liquide.
Et quand il y a osmose, ce sont les osmolarités des 2 volumes de liquide qui provoquent la circulation d'eau jusqu'à ce que l'osmolarité des 2 compartiments soit égale. L'eau se déplace du compartiment à osmolarité la plus faible vers le compartiment à osmolarité la plus forte.

Maintenant, pour ta question, boire tous les 1/4 d'heure (15 à 20 cl) ou boire toutes les 5 mn, je ferai de la sorte :
    - voir ce qui t'arrange le plus (boire tous les 1/4 d'heure ou boire toutes les 5 mn)
    - tester des milliers de fois à l'entraînement pour déterminer la quantité max que tu supportes bien (quelle est la quantité de liquide, à une osmolarité donnée, qui ne te dérange pas) ?

Témoignage : comme je veux perdre un minimum de temps (en compet), je ne me ravitaille que toutes les 20 mn environ, et je prends 25 cl d'une boisson assez tonique. Et je fais cela depuis 3 ans. Et je fais cela à chaque sortie.


PS : petite réflexion physiologique.
Oui, l'échange hydrique est plus rapide lorsqu'on ingurgite une quantité de liquide importante en une fois. Car l'osmolarité résultante dépend de l'osmolarité de la boisson ingérée mas aussi de son volume (principe de la moyenne pondérée).

Mais, il faut savoir que, même dans les reins, les échanges hydriques se font aussi avec le principe de l'osmose.
C'est à dire qu'une partie de l'eau qui traverse les reins est récupérée par le corps, et ceci toujours en fonction de l'osmolarité de la boisson, et de l'osmolarité du rein.

CONCLUSION : le plus important est l'OSMOLARITE de la boisson ingérée.
Plus son osmolarité est faible, plus vite l'eau sera absorbée par le réseau sanguin et par le liquide inter-cellulaire.
Pour la quantité, chacun a un volume max qu'il supporte bien.
Certains peuvent ingérer 2 litres de bière sans aucun souci.

PS2 : mais sur les courses longues (dépassant 4H), il faut bien prendre des nutriments (sucre, protéines, ..), donc la boisson aura forcément une osmolarité donnée. Et l'estomac aussi (si on mange du solide).
A chacun alors de trouver les quantités qu'il supporte bien, quantité qui dépend forcément du dosage de la boisson, et de sa façon de s'alimenter sur une course.

Messagepar lolo44 » sa fiche K
» 14 Nov 2017, 23:53

Nine,
J'ai bien compris tout cela !
Mais même s'il y a des échanges partout, l'eau que l'on boit diffuse dans le corps essentiellement au niveau de l'intestin et non de l'estomac, me semble-t-il; ou je me trompe ?
Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique, au vu des conseils de 2 spécialistes qui n'avaient pas la même approche...pour conclure à chacun son ressenti!

Messagepar Nine14 » sa fiche K
» 15 Nov 2017, 01:15

lolo44 a écrit:....
Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique,...

J'espère avoir répondu au moins à cette question.

lolo44 a écrit:....... au vu des conseils de 2 spécialistes qui n'avaient pas la même approche......

Oui, cela semble paradoxal.
Et quand il y a paradoxe, c'est que la réponse ne concerne pas la question.

En qqe sorte, pour le cas qui nous intéresse, à un niveau fin, les 2 approches n'adressent pas le même problème.

Messagepar Sylvain IT » sa fiche K
» 15 Nov 2017, 14:37

lolo44 a écrit:Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique, au vu des conseils de 2 spécialistes qui n'avaient pas la même approche...pour conclure à chacun son ressenti!


Effectivement cela pose le problème de la 'scientificité' des notions si à la fin ce que l'on doit faire est "ce qui te convient le mieux" :wink:

Mais bon on pourrait le retourner pour le faire sembler plus rigoureux en disant un truc du genre : la variabilité individuelle de la digestion et du stress sous l'effort fait que... et d'une façon personnelle je dirais l'aspect psychologique.

Il y a des tas de gens super contents des gels, alors que ça va à l'encontre de tout ce qu'on peut comprendre sur l'osmolarité.

Messagepar chantrail » sa fiche K
» 15 Nov 2017, 15:05

Sylvain IT a écrit:
lolo44 a écrit:Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique, au vu des conseils de 2 spécialistes qui n'avaient pas la même approche...pour conclure à chacun son ressenti!


Effectivement cela pose le problème de la 'scientificité' des notions si à la fin ce que l'on doit faire est "ce qui te convient le mieux" :wink:


La science n'est pas la connaissance !!

Puis, pour ce qui nous concerne, tout dépend aussi de l'objectif du coureur : peut-être qu'en mode "élite" ou simplement avec un surplus d'intensité, la qualité de la boisson est déterminante.....mais s'il s'agit de boucler un ultra sans autre prétention, un verre d'eau, une datte, une banane, et ça repart !!

Messagepar didscott69 » sa fiche K
» 17 Nov 2017, 22:59

chantrail a écrit:
Sylvain IT a écrit:
lolo44 a écrit:Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique, au vu des conseils de 2 spécialistes qui n'avaient pas la même approche...pour conclure à chacun son ressenti!


Effectivement cela pose le problème de la 'scientificité' des notions si à la fin ce que l'on doit faire est "ce qui te convient le mieux" :wink:


La science n'est pas la connaissance !!

Puis, pour ce qui nous concerne, tout dépend aussi de l'objectif du coureur : peut-être qu'en mode "élite" ou simplement avec un surplus d'intensité, la qualité de la boisson est déterminante.....mais s'il s'agit de boucler un ultra sans autre prétention, un verre d'eau, une datte, une banane, et ça repart !!


rassure moi sylvain: tu ne va pas te mettre à brouter tous les champs d'orties que nous rencontrerons dans quinze jours :shock: :shock:

Messagepar Nine14 » sa fiche K
» 18 Nov 2017, 13:24

lolo44 a écrit:....Je m'interrogeais uniquement sur ce qui déclenchait la vidange gastrique...


Un bon article : http://essonne.franceolympique.com/essonne/fichiers/File/sport_et_hydratation.pdf

Conclusions :
2 effets s'affrontent :
1) Plus on boit d'un seul coup, plus vite se fera la vidange gastrique (mutatis mutandis);
2) Plus on boit d'un seul coup, plus le risque de "pesanteur abdominale" ou "d'inconfort abdominal" est grand (mutatis mutandis);

Chacun a un équilibre différent entre ces 2 effets.
A chacun de trouver son propre équilibre.

Messagepar lolo44 » sa fiche K
» 18 Nov 2017, 15:39

Merci Nine pour cette recherche.
Les explications sur la vidange gastrique sont très intéressantes !

Messagepar david83140 » sa fiche K
» 28 Nov 2017, 00:31

J'ai un Trail de 16km le mois prochain,je souhaiterais m'aléger un maximum étant donné la courte distance en me contentant uniquement des ravitaillements sur le parcours,qu'en pensez vous?

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