Récit de la course : Marathon de la Côte d'Amour 2005, par eric41
L'auteur : eric41
La course : Marathon de la Côte d'Amour
Date : 2/10/2005
Lieu : Le Croisic (Loire-Atlantique)
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Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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Le récit
Après avoir couru un premier 100 km (Chavagnes) au printemps j’étais curieux de voir les sensations en redescendant sur la distance inférieure. J’ai rapidement opté pour la Côte d’Amour pour son parcours qui sur le papier semble roulant et de toute beauté.
Reprise de la prépa début Août. Mais là après six mois d’endurance je n’ai jamais retrouvé ma vitesse pendant le déroulement de celle-ci. Le semi trois semaines avant viendra confirmer cet état de fait.(+ 4 minutes par rapport à 2004). Je révisais mon objectif à la baisse (3h-3h05) et direction l’Atlantique.
Arrivée le samedi midi au Croisic. Après un bon déjeuner dans une crèperie nous décidâmes avec ma femme de faire le parcours du marathon en voiture. Pendant quatre heures nous visitâmes cette magnifique région et je m’aperçus que j’allais souffrir le lendemain à cause du vent.
Après une nuit très agité, un bon petit déjeuner direction le départ des navettes pour la rencontre CLM.
Ce transfert en bus me ravi (déjà vécu au marathon de Normandie) car il me fait penser à New York. Effectivement je trouve un corsaire jaune en l’occurrence Pralong au rendez-vous. Jusqu’au départ de la course je réussirais à saluer 3 autres CLM ( Fondjede, Rinox et Stephane28) et à revoir 2 membres d’un autre forum que j’ai connu au 100 km de Vendée (Patate et Domi78).
Avec 5 minutes de retard Stéphane Diagana lâche les 1500 coureurs sur la Côte d’Amour. Têtu je décide de suivre le ballon des 3 heures sachant très bien que j’exploserais avant l’arrivée. Les 15 premiers kilomètres dans Le Croisic se passe très bien. Nous sommes une bonne quarantaine autour des ballons. Première alerte pour moi au km17 dans la petite côte de l’église de Batz un point de côté me scie en deux. Ce n’était pas qu’une alerte puisqu’il ne me quitteras plus jusqu’à l’arrivée avec une présence plus ou moins marqué au fil des kilomètres. Avec cette douleur je m’accroche au groupe jusqu’au semi (1h29’45) et là j’abdique. Nous sommes dans les marais salants, le vent en pleine figure je décide donc de ralentir et je laisse filer les ballons. Le groupe est encore composé d’une trentaine de coureurs mais le vent va user tout le monde car les ballons finiront avec seulement 4 coureurs.
Je vais finir seul ce marathon en gérant ce point de côté et en profitant du paysage. Le vent dans les marais a fait du dégat. Sur le reste du parcours c’est une succession de coureur seul. J’en rattraperais certains, d’autres me doubleront mais pas de groupe se reformeront. Chacun sa vitesse. Vers le 32 ième sur la plage du Nau au Pouliguen ma femme et mon fils sont venus m’encourager. Cela me fait du bien car le moral déclinait à cause de ce maudit point de côté. Surtout que de moral il faut en avoir pour finir ce marathon. Nous débouchons au 35 ième sur le remblais de La Baule et c’est peut-être la plus grande plage d’Europe, c’est aussi la plus longue ligne droite d’arrivée que j’ai couru. Vraiment dommage ce problème car les jambes sont toujours là, il fait un temps magnifique, le public nous encourage, j’aurais bien aimé accéléré dans les derniers kilomètres. Je vais quand même sprinter dans les derniers 400 mètres pour passer sous les 3h10 (3h09’49). Je suis vraiment content de recevoir la médaille souvenir. Le ravitaillement d’après course est gargantuesque. En plus des produits habituels nous pouvons déguster une soupe de poisson, des huitres avec un verre de muscadet et pour finir de délicieuses fraises.
Un beau marathon avec une organisation sans faille. Un parcours d’une grande beauté. Pour la performance c’est une autre histoire. Il doit toujours y avoir du vent dans cette région.
J’ai passé un magnifique week-end. J’ai visité une belle région de France, rencontré à nouveau des coureurs sympas et charmants (Pralong entre autre) et si ma course a été un peu décevante j’ai pris un maximum de plaisir durant ce week-end.
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