Récit de la course : Marathon de la Côte d'Amour 2005, par patate

L'auteur : patate

La course : Marathon de la Côte d'Amour

Date : 2/10/2005

Lieu : Le Croisic (Loire-Atlantique)

Affichage : 1644 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

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Meneur d'allure à Pornichet

Lundi 26 septembre, j’ai fini les 100 Kms de Millau depuis 2 jours et malgré une petite gêne au genou gauche, les jambes vont bien. Je pense au Marathon de La Cote d’amour qui se déroule une semaine plus tard le 02 octobre et qui passe à 200 m de mon domicile ; si je le faisais finalement , les jambes vont bien (ou ont l’air de bien aller), la motivation est la donc pourquoi pas. Avant toute chose, je vais aller courir dès le lendemain pendant une petite heure.
Après cet essai concluant, je m’inscrit rapidement et je propose également à l’organisation de prendre le rôle de meneur d’allure sur 04H00 ce qu’il accepte ; après un 100 kms , je vais tester cette « mission » sur marathon.
Samedi, je vais retirer mon dossard avec Ptites pattes , une petite mousse et je retrouve Dominique Broyart à la pasta ou nous passons d’ailleurs un très bon moment.
Le lendemain, nous nous retrouvons tous devant le bus qui nous amène de Pornichet au Croisic , lieu du départ du marathon. Je vais chercher mon maillot au profit d’une association (OLIGOCYTE) et je vais prendre mon ballon gonflé à l’hélium .
A 9H20 le départ est donné par notre parrain Stéphane Diagana et nous nous élançons . Le début est un peu chaotique et le premier kilomètre est avalé en 6 mn (j’ai décidé de courir le kilomètre en 5mn30 voir 5mn 35 et garder un peu de temps pour les 9 ravitaillements.
Tout ce déroule comme prévu même si les autres meneurs sur cette même allure ont tendance à avoir un train pas très régulier.
Nous passons avec Dominique au semi marathon en 2H00 et 7 secondes, donc tout va bien même s’il y a du vent dans cette partie qui se déroule dans les marais salants de Guérande.
A la sortie de cette partie, je vois que Dominique décroche et je ne peux malheureusement pas m’attarder (ce rôle de meneur a des aspects quelque fois que je n’aime pas forcément), j’ai une allure à tenir.
J’ai par contre décidé de courir seul sans me fier à mes camarades de 4H00 et c’est vrai que je suis maintenant plus régulier (c’est ma vitesse 100 Kms, donc je l’ai bien acquise). La traversée du Pouliguen ne pose pas trop de problème , même si les cuisses sont dures maintenant (les 100 bornes ont laissé des traces). Il ne reste plus que le remblais à longer (tout de même près de 7 kilomètres) mais j’avoue que j’en ai un peu bavé tout de même, mais je voulais vraiment finir dans les temps. J’essaie d’encourager un maximum les gens que je double, je leur dis de s’accrocher et pour 3 concurrents qui avaient des problèmes d’hydratation , je leur ai donné ma gourde pour qu’ils se rafraîchissent .
Je passe la ligne d’arrivée en 03H59 et 40 s ou 04H00 et 35 s cela dépend du chrono ou de la puce mais j’ai respecté l’allure, et même si j’ai souffert sur la fin, je suis content de moi et avec une soupe de poisson à l’arrivée, des huîtres et même du vin blanc , que dire de plus.
Maintenant un petit topo sur les meneurs d’allures
Coté communication : rien à dire, que ce soit sur le site, sur le journal , sur le bulletin d’inscription, on peux voir qu’il y aura des meneurs d’allure (leur tempo est également mentionné)
Coté visibilité : rien à dire, le ballon que je croyais gênant , finalement ne l’est pas et nous somme très repérable (le vent par contre le faisait tournoyer et le mien a heurté un panneau signalétique au bout de 5 kilomètres , je vous laisse imaginer le résultat.
Coté tempo : contrairement au 100 kilomètres je dirais que ce rôle est facile à tenir dans la mesure ou nous sommes bien réglés , il faut être régulier voila tout .



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