Résultats : http://www.boucles-adour.org/coursetosse_2005.htm

C’est la dernière des vacances ! Les miennes s’achèvent sur la côte basque, et j’en profite pour rouler sur les toboggans de l’arrière pays. Même si la diététique laisse un peu à désirer (les fameuses charcuteries basques), une dernière petite UFOLEP me permettra de faire du rythme pour la rentrée en Ile de France, et peut-être, pourquoi pas… d’en claquer une !

Pour trouver des courses, internet est bien pratique. Je me retrouve donc ce samedi après-midi à Tosse, dans les Landes, près de Saint-Vincent de Tyrosse, grâce aux différents sites UFOLEP et CYTAMIMI. Ce sont les fêtes du village, et un public nombreux vient voir les 120 coureurs au départ. Le circuit, partie en ville partie dans les champs, doit faire 4 à 5 km, et est tout plat. Je me dis que le sprint est inévitable (et je me trompe).

Il fait une chaleur insoutenable au départ (38 °C !!!) et il n’y a l’océan, pourtant tout proche, n’amène pas un souffle d’air frais. Après un tour de chauffe, le rythme s’accélère assez vite. Je monte dans les tours. En fait, des primes sont données à intervalles réguliers, ainsi que des points pour le classement des sprints. Je repère assez vite les deux équipes qui sont les mieux représentées, et dès qu’un coup part avec l’un de leurs coureurs, j’essaie de me glisser dedans.

La course durera 1 heures plus 5 tours. Au 2ème tour déjà, je me retrouve devant, mais ça rentre assez vite. La chaleur aidant, la deuxième échappée prendra plus d’envergure : trois gars et moi nous portons à l’avant à l’occasion d’un sprint bonification. Un d’entre nous va très vite (et ce n’est pas moi !). Deux autres coureurs sortent à notre poursuite, mais sont repris par le peloton.

Nous prenons du champ, et toutes les primes sont pour nous… enfin pour lui, car ce sprinteur est décidément imbattable ! Je fais 2 à chaque fois, tant et si bine que je lui propose de partager : moi les primes, lui les points. Il accepte, car son objectif est de remporter ce classement. Nous roulons comme ça, chaque des trois collaborant comme il se doit.

Mais derrière ça met en route, et les sprints que nous avons disputé nous ont usé. Le peloton revient.

Il restera compact quelques tours, malgré des attaques qui le secouent. Il fait une chaleur incroyable : mon propre souffle me brûle la bouche. J’envie ceux qui ont se fon ravitailler sur le bord…

Une chute sans conséquence ralentit brutalement le peloton. Au moment de repartir, un coup de 5 s’extirpe. Mal placés et pas assez vigilant, je loupe le coche. Il reste quelques bornes avant l’arrivée, c’est peut-être trop tard. J’essaie de relancer le peloton, mais le groupe a déjà pris du champ, et je trouve peu de collaborateurs pour avancer : ce sont surtout les équipiers des échappés qui viennent briser notre progression. A deux tours de l’arrivé, il faut se rendre à l’évidence : je suis rejoins dès que j’essaie de sortir et je ne trouve personne pour rouler. On va sprinter pour la 6ème place… L’avance des échappés devient si confortable qu’à l’orée du dernier tour un des coéquipiers me propose un coup : partir à deux à 500 mètres. Tout le monde est un peu émoussé, ça peu marcher.

Je me réserve donc dans le dernier tour, et on accélère brutalement dans un petit faux plat en sortie de virage. Cela tronçonne le peloton. Je garde la roue du mec, passe, puis fais passer le mec qui suit. Ça ralentit un peu alors je décide d’envoyer à 250 mètres. Je lance mon sprint, et finis légèrement détaché du peloton, pour la pire des places…

Enfin, j’emmagasine de l’expérience (être dans tous les coups si on est fort et seul), et qui sait, l’année prochaine…