Récit de la course : Semi-Marathon des Vendanges 2005, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : Semi-Marathon des Vendanges

Date : 18/9/2005

Lieu : Teyran (Hérault)

Affichage : 2785 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

Partager :

Ah, la convivialité à Teyran!

Bonjour à tous.

Donc c'est parti ce dimanche 18 septembre pour le Semi des Vendanges à Teyran, dans la banlieue nord-ouest de Montpellier. Avec pour tout entraînement depuis les 15km de St Gely, un test d’effort à l’hôpital vendredi matin. Et l’intention de courir un semi « normalement », puisque je ne fais plus le marathon Seine-Eure du 16 octobre (les suiveurs à vélo étant interdits) et que « l’allure marathon »ne me servirait pas à grand chose, à moins que je fasse celui de Carcassonne, mais rien n’est moins sûr…
Teyran, 8h30. Arrivée au pas sur le « parking –terrain de trail » en tôle ondulée, comme d’habitude. Et aussi les dossards à 300m dans le grand gymnase. Une porte. Ah non, c’est le café. Et il est payant ! Inscription pas reçue par internet. Je remplis alors un bulletin et paye le prix normal. On fait confiance. C’est toujours ça ! Retour à la voiture. Préparation. Le bandeau « Sport diabète » sur le dossard et un bon massage à l’huile d’essences essentielles. Le temps est idéal. Le soleil est là, pas trop chaud, mais la porte de l’automne est entrouverte, cela se sent.
Allez, on va s’échauffer quand même un peu. Tiens, Patrick, un copain du club. Salutations amicales mais je pense encore à ce que j’avais demandé quand j’étais le premier président du club :un panneau quelque part au village pour que tous sachent qui va où et quand, le dimanche. Alors , comme à St Gely d’ailleurs, on se retrouve entre voisins au départ d’une course, sans l’avoir su auparavant. Heureusement, il y a kikourou ! Et grâce à kikourou, je savais que René (Climber) serait là. Parmi les 280 au départ, il m’a fallu quelques secondes pour le retrouver et lui adresser les paroles qui nous mettent vraiment dans une bonne disposition d’esprit pour le départ. Qui est donné quelques minutes après. Je suivrai Climber pendant le 1er km mais ce sera fini après… !!!
Nous serons vite sur des chemins terreux et pierreux qui sentent bon le thym de la garrigue. J’adore mais mes chaussures, moins. Je croyais que c’était leur nouveauté mais ces Nike Air Zoom Elite me semblent un peu dures sur les pierres. Et mon pied gauche me titille parfois…
Le premier km se fait en 4.45 d’après ce que j’entends à côté de moi. Le copain de Lavérune avec son chien est encore là. Je vais le garder en vue pratiquement jusqu’à l’arrivée.
La grande ligne droite pierreuse en garrigue vers le 7è km paraît bien longue.
Tiens, le copain du club, Christian, venu avec Patrick, qui m’encourage, sur le bord de la route ! Puis le salut d’un des deux plus sympathiques présidents de clubs de la région, Bruno Chetail, de Castelnau, dont le sourire comme celui de Jean-Marie Garcia, de Gignac, réchauffe l’esprit. Par contre, comme nous repassons près de l’arrivée, je croise ma collègue de Midi Libre, que je salue, mais qui ne me voit pas, bien sûr ! Et elle fait le reportage de la course. !
Je prends eau orange et une pastille de sucre au 10èkm. Pour continuer avec une fille de Lavérune un bon bout de temps. Elle me laissera un peu après et j’arriverai à moins de 100m d’elle sans jamais pouvoir revenir. La montée , attendue, de l’église est là. Je la ferai sans marcher, au son des cloches .Toujours ça de pris. Je remarque aussi qu’il y a des spectateurs sur tout le parcours et rares sont ceux qui n’applaudissent pas. Même les signaleurs ont un petit mot pour nous, qui sommes…loin ! Sympa et inhabituel.
La fille de Lavérune est toujours en point de mire mais je ne peux toujours pas revenir. Ce n’est pas comme à vélo où il suffit de changer de braquet, de se lever sur les pédales et on revient !
Les deux derniers km seront pénibles. Je vais marcher deux fois. Pour finir en 1h45. 132è sur 280 et 5è V3. Je ne me plains pas. Le "couloir- serpent" de l’arrivée est interminable, ainsi que le ravitaillement, « là-bas, tout au fond » nous dit-on. Pas de T-shirt. Deux bouteilles de vin !! Faut bien écouler les stocks en cette période de mévente!
Je me jette sur les jus sucrés car je sens – et c’est rare – que la glycémie est plutôt basse. Plusieurs verres, je m’assois. René est là qui me retrouve et comprend la situation. Il m’apporte un autre verre. Pain, chocolat, raisins, eau, jus encore…Intérêt à bien recharger avant de reprendre le volant ! Bien joué, car je ferai 2,12 g à midi trente, en rentrant .Avant de baisser de nouveau deux fois dans la nuit et ce matin… !! Salut à tous.

3 commentaires

Commentaire de vincent_34 posté le 19-09-2005 à 19:17:00

Merci Pierrot pour ce récit ! Comme les autres récits que tu nous fait partager, il reflête parfaitement l'ambiance de la course et nous permet de la revivre encore une fois... On finira bien par se trouver ! En octobre je ferais certainement celle de Clapier... ou peut-être celle de St Jean de Cuculles... et en Novembre, celle de Castelnau (fidélité à la course du village oblige)

Commentaire de vincent_34 posté le 19-09-2005 à 19:18:00

Merci Pierrot pour ce récit ! Comme les autres récits que tu nous fait partager, il reflête parfaitement l'ambiance de la course et nous permet de la revivre encore une fois... On finira bien par se trouver ! En octobre je ferais certainement celle de Clapier... ou peut-être celle de St Jean de Cuculles... et en Novembre, celle de Castelnau (fidélité à la course du village oblige)

Commentaire de climber posté le 19-09-2005 à 21:33:00

Pierre aime l'orange, c'est une evidence, et lui en donner en fin de course vaut tout l'or du monde, ça tombe bien j'avais pas d'argent sur moi. a bientot Pierre. Climber

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Aide - Contact - Mentions légales - Version grand écran - 0.06 sec