Récit de la course : Trail Urbain Nantais 2009, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Trail Urbain Nantais

Date : 25/10/2009

Lieu : Nantes (Loire-Atlantique)

Affichage : 1027 vues

Distance : 13km

Objectif : Pas d'objectif

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un p'tite coursette du dimanche matin

CR trail urbain nantais

 

82ème édition de ce tour pédestre de Chantenay, la plus ancienne épreuve de CAP nantaise, organisée par  le club du « métallo sport ». Depuis quelques années, la course a été rebaptisée pompeusement « trail urbain nantais » pour faire plus moderne !

http://www.mscnantes.org/trail-urbain-nantais/parcours

 

 

 

 

Trail, surtout pour l’aspect « accidenté » du parcours avec beaucoup de montées et descentes, car Chantenay est un quartier qui « surplombe » la Loire et l’ancien port de Nantes de…50 m au dessus de la mer, autant dire un sommet pour la région ;-). Pas besoin de chaussures de trails donc, il y a juste quelques passages engazonnés dans un parc bucolique. En revanche, ce parcours est l’occasion de découvrir le quartier de Chantenay que je connais très mal. Beaucoup de petites côtes pas bien méchantes, et surtout les célèbres marches de la butte Ste Anne (au total, j’en ai compté 502 sur les 2 tours).

2 tours donc à effectuer avec pleins de vire-vires sous un soleil voilé par une brume matinale qui se dispersera bien vite pour un total de 13,4 km et 450m de D+ ! et oui, le traceur du parcours à réussi l’exploit de cumuler 450 m de D+ sur 13 km dans le centre de Nantes, c’est déjà une performance ;-))

 

Ce matin, j’avais prévu d’aller véloter avec mes cyclos du dimanche matin, mais la discussion autour d’une bonne pierrade hier soir chez un vieux copain qui s'est inscrit à la course me décide à aller l’accompagner.

 

Les inscriptions sont closes, donc je me pointe avec mon bidon d’eau pour faire tout le parcours en autonomie. Et comme la course ne fait que 13 km, je décide d’y aller et de revenir en footing, soit 6 km pour y aller (ça me fera l’échauffement) et 6 km pour revenir tranquillou en récup.

 

Je pars du fond, et je ne force pas. Ce n’est pas le but du jour, et je découvre ce quartier qui sent bon les quartiers populaires industriels avec ses petites maisons modestes aux jardins bien propres. Le quartier a perdu depuis longtemps sa vocation initiale, mais en se concentrant bien, on peut y imaginer la vie « de village » qui devait régner ici dans les siècles passés, quant le port de Nantes était au centre de la traite des Noirs ou plus récemment quand il faisait partie des ports industriels les plus florissants de France. Maintenant, il ne reste que quelques maisons cossues d’armateur nichées ça et là pour rappeler ce riche passé ! Le port n’est plus qu’un vague souvenir dans la mémoire des nantais. Les chantiers navals « Dubigeon » ont fermé depuis longtemps et le peu d’activité se concentre soit sur Rezé, de l’autre côté de la Loire, soit sur St Nazaire, à l’embouchure de l’estuaire donc plus propice aux commerce moderne.

 

Mais revenons à la course. A aucun moment, je ne vais me mettre dans le rouge. Gérant tranquillement les km qui passent. A la fin du premier tour se profilent les « marches » de Ste Anne qui passent bien. Au deuxième tour, je découvre de nouvelles choses et je continue à profiter du « paysage » urbain. Ce deuxième tour est plus sympa car il n’y a plus de bouchon dans les passages étroits et je peux plus facilement régler mon effort. Le soleil est généreux, et le seul point noir est que mon élongation récurrente à la cuisse droite s’est réveillée dans une descente alors que j’allongeais légèrement la foulée. Décidément, je crois que cette cicatrice musculaire de cette lésion que je m’étais faite il y a des années en jouant au foot avec des étudiants qui courraient bien plus vite que moi, me gênera toute ma vie ! Bon, pas grave, et raison de plus, pour rester à allure de tortue et viser le plaisir plus que la vitesse !

C’est déjà bientôt la fin, deuxième montée des marches, j’ai les cuisses qui vont exploser tellement elles sont gorgées de sang, mais ça passe encore pas trop mal mais dans le long faux plat qui mène à l’arrivée, je laisse partir le petit groupe que je menais car ma cuisse me tire et je ne veux pas déchirer plus gravement les fibres musculaires. Je passe à côté de l’arche car je n’ai pas de dossard et je n’ai pas droit au t-shirt finisher qui m’aurait bien arrangé car malgré le soleil, le fond de l’air est un peu frais et je suis trempé de sueur, donc j’ai froid. Je cherche sans succès mon copain Hervé quelques minutes, discutent avec quelques têtes connues, mais je ne m’attarde pas et repars tranquillement en petites foulées à la maison où un bon petit repas d’anniversaire m’a été préparé par ma petite famille. Il me reste le blanc à mettre au frais, les huitres à ouvrir, le poulet à découper et le St Emilion à faire chambrer et zou, à table !!! Pour les bougies sur le gâteau, on n’en a pas mis, la tarte n’était pas assez grande ;-)))

 

Un p’tit dimanche matin bien sympathique, ma fois !!!

 

ps : en relisant le cr, je m'apperçois, que tellement peu préoccupé par le chrono, j'en ai oublié de vous mettre le temps : 1h08

 

 

Bien amicalement

La tortue

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