L'auteur : Mustang
La course : Trail des Roches d'Oëtre - 26 km
Date : 18/10/2009
Lieu : Saint-Philibert sur Orne (Orne)
Affichage : 3862 vues
Distance : 26km
Objectif : Pas d'objectif
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Oëtre ou ne pas Oëtre*
*comme dirait Robin
quelques photos d'abord, ensuite ....eh bien vous verrez bien!!!
Breizhman14, Le Lutin et Vetchar
Riah50 en plein effort
Il faut remonter!!
Les faits :
Ce dimanche, nous arrivons sur le site de la roche d’Oëtre une demi-heure avant le départ du trail. Le site est envahi par de nombreux coureurs qui s’affairent ou s’échauffent. Le ciel est dégagé. 9h00, près de 200 coureurs s’élancent pour 26 km à parcourir dans les gorges étroites de la Rouvre. c’est une belle galopade en dévers dans les bois, dans les près humides puis au bord de la Rouvre par un sentier envahi de pierres et de racines. Au 13e km, mon compagnon de club profite d’une légère défaillance pour me passer et me distancer. Je poursuis à mon rythme cette balade automnale.
Un peu plus de deux heures trente plus tard, j’arrive sur l’esplanade du site de la roche d’Oëtre où, ensuite, tous les amis se regroupent pour commenter ses exploits devant une bonne bière.
Précisions :
A 8h57, la Ford focus noire immatriculée dans le 61, chargée de 5 coureurs se gare à l’entrée goudronnée du parking du site aménagé de la Roche d’Oëtre. Des individus majeurs de sexe masculin revêtus de tenues sportives en lycra pour la plupart pratiquent des exercices physiques en vue d’échauffer leurs muscles. Quelques féminines se mêlent à cette activité. Le ciel est bleu, la température est de 7°. A 9h00mn17s, 192 coureurs s’élancent pour 26,1325 km à parcourir dans les gorges de la Rouvre. Le parcours emprunte les bois en dévers d’un angle moyen de 20°. Le dénivelé total positif sera de 976 m. Au km 13, le dossard 187 portant un maillot non réglementaire au club auquel il appartient profite d’une légère baisse de régime de ma part pour me distancer. Je poursuis la course à la vitesse 11-12 km/h.
2h37 mn plus tard, je franchis la ligne d’arrivée. Mes compagnons et moi nous nous offrons une bière pression à 2€50 ainsi qu’un sandwich saucisse( 2 « nature », 2 « moutarde » et 2 « mayonnaise ») à 2€50 également. Nous commentons nos exploits assis sur des bancs de part et d’autre d’une table en pin vernie, munie de renforts métalliques.
Subjectivité :
Ce dimanche, nous arrivons à la bourre au départ du trail de la Roche d’Oëtre. Quelques m’as-tu-vu en tenue plus pour frimer que pour courir se pavanent sur l’esplanade de départ. Qu’ils sont ridicules ! A 9h00, le départ est donné. Quelques flambarts partent comme des flèches. Le parcours nous emmène dans les pentes boisées dans un dévers casse-gueule pour continuer par un sale chemin encombré de p. de rochers et de racines où, à chaque instant, on risque de tordre la cheville. Vers le 13km, le gnome qui ose fréquenter le même club que moi profite lâchement d’un moment de répit que je m’accorde pour me doubler. Je le laisse partir comme un péteux qu’il est.
A l’arrivée, nous buvons une bière tout juste passable pour nous rafraîchir. On n’entend que l’autre du club brailler ses exploits.
Négativités :
Ce n’était ni un bateau, ni un avion, mais un moyen de transport terrestre. Ce n’était ni le soir, ni le midi mais le matin. Ce n’était ni du patinage, ni de la natation mais une course à pied. Le parcours n’était ni sur un stade, ni dans une ville mais dans les gorges d’une rivière encaissée. Ce n’était ni une promenade de santé, ni un sprint, mais une course éprouvante sur un terrain difficile. Ce n’était ni un champion, ni un vieillard cacochyme, mais un camarade de club qui me passa au 13e km.
Ce n’est ni au bout de deux heures, ni au bout de trois heures, mais en 2 h 37 mn que j’en terminai. Ce n’était pas seul, ni avec tous, mais avec mes amis que je prenais une bière pour conclure cette belle sortie.
Lettre officielle :
J’ai l’honneur de vous informer des faits suivants dont j’ai pu être le témoin.
Ce jour, aux environs de 9 h, sur l’esplanade du site dit de la Roche d’Oëtre, dans l’Orne, 182 individus auxquels je m’étais mêlé se sont élancés pour parcourir 26 km dans les gorges de la Rouvre à travers bois et prés pour une saine activité physique matinale. Hors, à mi-parcours de la course, alors que je m’accordais un moment de répit, un coureur bien connu non tant pour son talent que pour son mauvais esprit a profité de ce moment pour me dépasser d’une manière peu sportive. J’ajouterai, Monsieur, que cet individu a eu des gestes et des paroles discourtoises à mon encontre à ce moment-là.
Etant donné ces faits, je vous prie de bien vouloir, Monsieur, tirer les conséquences de ces faits et prendre toutes les mesures possibles afin que de tels faits ne puissent se reproduire.
Dans l’attente de votre réponse, je vous assure, Monsieur, de ma parfaite considération empressée au moins.
Onomatopées :
Hiiiiiiiiiiii, la voiture d’Allain s’arrête sur le parking. Vlan, les portes claquent. Haaaaaaaaaa, fait Hervé en se soulageant le long de la haie. Pan ! Les 182 coureurs s’élancent. Merrrrrrrrrde fait Robin qui arrive en retard. Frouttttfrouttttt font les pieds des coureurs sur les feuilles sèches qui jonchent le sol. Aïeee, fait Philippe en se tenant son mollet qui vient de lâcher. Hueuahaheuaua fait le Fox dans la montée du terrain de l’accro-branche. Taïaut-taïaut fait le Lutin en me dépassant au 13e km !
Ahhhh, faisons-nous en buvant une bonne bière à l’arrivée
Ignorance :
Je ne savais pas bien ce que je faisais là ce dimanche. Toujours est-il que vers 9 h 00, j’ai pris le départ d’une course à pied. Il y avait du monde ? Bien sûr, sur les deux courses, près de 400 coureurs. Des champions ? C’est bien possible. Moi, je ne regarde pas ceux qui viennent. Je m’en fous. Le parcours était-il difficile ? Ça se pourrait bien, j’en ai vu d’autres, vous savez ! Si le Lutin m’a dépassé ? Oh, ça, je ne sais pas, je ne fais pas attention à lui, il y a des choses plus importantes que ça dans le trail !
Ce qu’on a fait à l’arrivée ? Une bière ? Pourquoi pas ? Il ya des choses encore plus curieuses dans la vie. Ainsi, je me souviens que mon père me racontait souvent que….
Passé indéfini :
Je suis arrivé le départ à 9h00, sur le site de la roche d’Oëtre. Il y avait beaucoup de monde, des jeunes, des vieux, des femmes, des têtes que je connaissais. J’ai mis mon dossard et j’ai pris le départ. Le parcours était intéressant. J’ai regardé ceux qui étaient devant moi et j’ai essayé de les accrocher. J’ai tenu la cadence aussi longtemps que j’ai pu mais le passage dans le chemin aux pierres et aux racines m’a sérieusement freiné. Au 13e km, j’ai senti une présence derrière moi. Je n’ai rien dit. Il m’a passé. Je n’ai pas entendu ce qu’il m’a dit mais il m’a regardé d’un œil amusé.
A l’arrivée, j’ai retrouvé les amis. Nous avons bu une bière ensemble.
Télégraphique :
TRAIL STOP NOMBREUX COUREURS STOP PARCOURS DEVERS GORGES ROUVRE STOP COURSE PAS EVIDENTE STOP MOI MOMENT REPIT STOP THIERRY PROFITE DEPASSER STOP
ARRIVEE PLUS DEUX HEURES TRENTE STOP BONNE BIERE
Antonymique :
Le soir, il pleut. Un petit peloton se rassemble sur la ligne de départ. Le parcours morne nous emmène dans une plaine triste aux chaumes coupés. Au 13e km, je passe le pauvre Lutin diarrhéique comme à son habitude qui se traîne sur le chemin large.
A peine arrivés, nous repartons rapidement.
Injurieux :
Après un voyage infect dans une voiture inconfortable, nous arrivons sur le site bétonné de la roche d’Oëtre. Une bande de tafioles en collant courent dans tous les sens pour échauffer leurs ridicules muscles. Au coup de feu à 9h00, cette bande de tarés fiche le camp. Une putain de piste en devers nous casse les guibolles dès le départ. Des précautionneux font les chochottes et bourdent tout le monde. Enfin, au fond de la vallée, sur le chemin le long de la Rouvre mais des putains de pierres et de racines me font chier ! Au 13e, voila ce p’tit con de Lutin qui joue le flambard et me passe. Pfuit, c’est qu’il est ridicule avec son I-pod rose !
A l’arrivée, merde, mon dossard en papier est en bouillie, cette conne d’organisation ne va pas me classer ! Le gnome est là, qui parade ! Il n’est jamais que 78e sur 170 classés ! Ridicule ! Pauvre type !
Moi je :
Moi, à la place d’Allain, j’aurais pas pris cette route. Moi, je serai arrivé à l’heure ! Bon, c’est le départ ! Moi, je trouve que ça part bien vite. Surtout que ça grimpe déjà. Moi, je comprends pas ça. Il faut que le peloton s’étire, enfin c’est mon avis. Et puis quelle idée de nous faire courir en dévers dans le bois. Moi, je pense que c’est pas un bon plan ! Y a pas de piste, on se tord les pieds ! En bas, sur le chemin le long de la Rouvre, plein de rochers et de racines ! Mais c’est comme je vous le dis, ça le fait pas ce truc ! Moi, je serais passé ailleurs. Et aux ravitos, du jus d’orange et des abricots, moi, c’est pas mon truc, ça ! Moi, je veux du Coca et des bananes ! Et puis au 13e km, voilà le Lutin qui me passe. Moi, j’aurais pas agi de la sorte ! Du même club et ami, je l’aurai attendu et essayé de l’entraîner ! Enfin, c’est ce que j’en dis !
Au bout de 2 heures 37, moi, j’arrive. Mes amis sont là. Moi j‘ai dit que ce serait bien vu de boire une bonne bière !
Alors :
Alors on est arrivé. Alors on a pris le départ. Alors on a traversé un bois en dévers. Alors j’ai rattrapé Breizhman mais on arrivé dans un chemin plein de pierres et de racines. Alors il m’a repassé. Alors, on a grimpé une forte pente. Alors, on est arrivé dans une zone d’accro-branche. Alors j’ai vu derrière moi l’Essuin et le Fox ! Alors, au 13e km, le Lutin m’a passé. Alors ce fut au tour de l’Essuin de me passer. Alors, je lui ai dit d’aller poutrer le Lutin !
Alors, plus tard, au bout de 2h37, je suis arrivé. Alors, j’ai bu une bière avec les copains.
Interrogatoire :
- A quelle heure cela s’est-il passé ?
- Vers 11h !
- A quelle occasion ?
- C’était une course à pied, enfin, plus précisément, un trail.
- Où ça ?
- Dans la vallée de la Rouvre, près de la Roche d’Oëtre.
- Que se passa-t-il de particulier ?
- Et bien, au 13e km, l’individu me passa.
- Avait-il une mise particulière ?
- Il portait un maillot rouge avec un curieux sac plat dans le dos.
- Et son comportement ?
- C’est un volubile obsédé sexuel.
- Comment cela se traduit-il ?
- Il est en passé en ricanant et a pris une photo de moi !
- Cette remarque est-elle fondée ?
- Je l’ignore.
- Et quelle a été la suite ?
- Eh bien, à l’arrivée, je l’ai revu.
- Que faisait-il ?
- Il criait qu’il avait poutré l’Essuin et encore le Mustang !
Comédie :
ACTE PREMIER
Scène I
(Sur le site de la roche d’Oëtre, un dimanche vers 9h.)
LE STARTER. – Attention, prêt au départ!
( Au signal donné, les coureurs s’élancent.)
Scène II
(Dans le bois, en dévers.)
UN COUREUR. – Oulala !
ACTE SECOND
Scène I
(Mustang apercevant Philippe L. arrêté.)
MUSTANG. – Ça ne va pas ???
PHILIPPE L. – J’ai une douleur au mollet, j’abandonne.
Scène II
(Plus tard, sur les bords de la Rouvre, le même avec Breizhman.)
MUSTANG.- Vas-y, passe devant moi !
BREIZHMAN.- Merci !
( Breizhman s’éloigne rapidement, plantant là le Mustang dans les rochers.)
ACTE TROISIEME
Scène I
( Au 13e km, Mustang se prend un petit répit sur un faux plat montant, il se retourne et aperçoit le Lutin.)
LE LUTIN. – Oui, c’est moi !
MUSTANG. – Je m’en doutais !
Scène II
( Le Lutin passant Mustang.)
LE LUTIN. – Le Fox et l’Essuin ne sont pas loin derrière !
MUSTANG. – Ok !
( Mustang en lui-même.)
MUSTANG. – Depuis le temps que ça dure, ce jeu avec le Lutin et moi, c’est une vraie comédie comique !
Haïku :
Le départ fut donné
Les coureurs dévalèrent
Remontèrent les pentes abruptes
Au 13e km
Le Lutin passa le Mustang
Vers libres :
Les coureurs
Plein
De
Hargne
S’élancent
Dans les bois
Pentus
Et l’attendue rencontre en ces lieux entre le cheval et le lutin
Et ce moment, de rires et de dérision
Remplit les kikous
Et les autres
27 commentaires
Commentaire de la panthère posté le 19-10-2009 à 21:09:00
excellent!....20/20 pour cette prouesse littéraire....
un beau trail: tout y était: les cailloux, les devers en sous-bois, les marches, manquait la boue?....et la bière était délicieuse, un régal aussi de retrouver tous ces kikous....
merci Philippe! à la prochaine!
Commentaire de bruno14 posté le 19-10-2009 à 21:10:00
bravo mustang toujours aussi brillant
@+
Commentaire de l'essuin posté le 19-10-2009 à 21:24:00
tres bien philippe, tres bien... idée originale, pour raconter cette belle sortie dominicale.
Commentaire de fulgurex posté le 19-10-2009 à 21:42:00
alors, si j'ai bien compris et pour résumer: tu as pris des bieres avec Robin dans la boue en dévers au bord de la Rouvre. A la 13ème, tu as vu des lutins roses passer...J'ai bon?
Super CR! Bravo!
Commentaire de taz28 posté le 19-10-2009 à 22:21:00
Très beau récit et original par la tournure !!
Merci Philippe pour cette nouvelle découverte d'un de vos trails...
On ne vous arrête plus les Normands !! :-))
Bisous
Taz
Commentaire de titi61 posté le 19-10-2009 à 23:11:00
bravo philippe .recit tres original et agreable a lire.ah ce lutin quel phenomene!!
Commentaire de breizhman14 posté le 19-10-2009 à 23:27:00
Mode mineur:
récit plutôt pas mal. un peu trop de subjectivité. les descriptions manquent de consistance. néanmoins je gratifierai ce récit d'une touche de sympathie.
Mode majeur:
Ah ce plaisir de lire et relire un trail 10 fois vécu depuis hier! Tes approches retracent parfaitement bien ce qui nous habite quand on est dedans, le plaisir, l'exaltation, le doute, la douleur, la joie, la complicité, la rage, la ténacité, la rigolade et tutti quanti!!
Les récits du mustang deviennent une institution!! A quand un press-book?
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 19-10-2009 à 23:53:00
Ce CR restera dans l'anthologie de Kikouroù !
Tu vas me faire pisser de rire !
Par contre, tu m'as cramé mon jeu de mots !
C'était aussi le titre de mon récit !
Commentaire de CROCS-MAN posté le 20-10-2009 à 07:49:00
EXCELLENT PHILIPPE!!
Encore un bon moment de passé à te lire.
BRAVO.
Commentaire de totoro posté le 20-10-2009 à 09:41:00
Quelle prose !
Mustang ou comment décliner un compte-rendu à l'infini !
Bravo !
Totoro
Commentaire de robin posté le 20-10-2009 à 09:48:00
Ah l'Oêtre !
Facile de se moquer d'un pauvre sarthois qui ose franchir les frontières pour affronter ces bas normands ( mais non je ne parle pas que du Lutin ).
Ils ont tellement peur qu'ils font tout pour égarer l'étrangér, n'hesitant pas à planter le départ de leur course dans un endroit non encore catographié, à mélanger les panneaux indicateurs !
M'enfin c'était vraiment super ce trail ! Encore merci de m'avoir envoyé ce calendrier des trails bas-normands. Je compte sur toi pour l'année prochaine !
Merci pour cet exercice de style !
a +
Commentaire de mesyes posté le 20-10-2009 à 10:19:00
Attention le fractionné commence a deteindre dans ta litérature !
Exxxelent!
Commentaire de eric41 posté le 20-10-2009 à 14:08:00
Merci Philippe pour cette belle page d'écriture.
J'adore.
Eric
Commentaire de jepipote posté le 20-10-2009 à 15:09:00
simplement génial!! je file lire celui du lutin...
mais tu as mis la barre très haut!!
Commentaire de RogerRunner13 posté le 20-10-2009 à 16:12:00
Alors là je suis scotché, quel talent et qu'elle originalité, un pur régal, tu as mis la barre bien haute. Je ne vais plus oser écrire un récit après ça.
Commentaire de Françoise 84 posté le 20-10-2009 à 16:33:00
Avoue, tu as filé le sujet à tes élèves et voilà les copies!!! Vraiment sympa ton récit, merci!
Commentaire de Le Bulot posté le 20-10-2009 à 19:24:00
Bravo , Bravo c'est ............ je sais pas............Bravo.
et en prime t'es en 1er photo chez NCAP.
le bulot
Commentaire de runner14 posté le 20-10-2009 à 19:53:00
Salut MUSTANG!Illustre littéraire à tes heures diurnes sans boues , tu aurais pu donner la rougeur à
"RACINE" après cette description oh! combien savamment orchestrée et détaillée de la plume du "Maître" relatant avec précision et ardeur ce trail Ornais Oh! combien dominateur et dominé avec toute sa panoplie de l'allégresse en passant par l'euphorie pour se terminer comme il se doit dans la dispersion totale autour d'un breuvage non moins implicite à rester scotché sur l'aura de cette épreuve digne de terminator!
Commentaire de Dom 61 posté le 20-10-2009 à 22:00:00
Bravo Philippe, quelle envolée littéraire !
Merci de nous faire revivre la course et ses à côtés de façon très originale.
Bonne récup !
Commentaire de francois 91410 posté le 21-10-2009 à 14:35:00
Merci pour Philippe pour cet exploit ... littéraire
(parce que côté sportif, se faire dépasser par un Lutin vieillissant au 13e après quelques côtelettes, c'est moins glorieux ...)
Commentaire de gdraid posté le 21-10-2009 à 23:52:00
Merci Philippe,
Après une belle série de photos, tu nous régales d'une non moins belle série de CR, façon Miguel Cervantès.
Quel Talent ! J'ai lu, relu, et je relirai ...
JC
Commentaire de Land Kikour posté le 26-10-2009 à 00:13:00
Toujours très inspiré, j'aime beaucoup, un jour, il va falloir que je vous rende visite histoire de rigoler et d'etre l'un des acteurs d'un de tes récits très sympathiques.
A +
Olivier
Commentaire de kikidrome posté le 30-10-2009 à 00:25:00
Je propose de te chercher un éditeur...
Excellent ton récit !
Bises
kiki
Commentaire de calou posté le 15-05-2012 à 08:50:51
Et bien je me demandais si j'avais bien fait de proposer ma candidature pour être Jury sur cette opération "Livre de récits Kikouroù"... Voilà un CR que je découvre grâce à ma participation. La réponse est donc toute trouvée : C'est un grand "OUI" !
Bravo pour ce CR original et plein d'humour !
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 21-06-2012 à 07:29:36
Je l'avais oublié... Vraiment, si je pouvais voter deux fois pour celui-ci !
Commentaire de Arclusaz posté le 21-06-2012 à 11:19:06
j'ai suivi Le Lutin .... je n'ai pas regretté !!!
je vote pour ce récit (donc ça fait comme si le Lutin avait voté deux fois )
Par contre je n'ai pas bien compris : qui est ce gars qui t'as doublé au 13eme km ??????????
il n'a pas l'air très fréquentable....
Commentaire de Benman posté le 10-06-2019 à 17:44:21
Merci pour tout Mustang. Je découvre cette si belle page avec bonheur.
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